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"Pendant la journée de Pourim, Hachem désire que nous nous trouvions dans une grande joie, que nous mangions et buvons, et lorsque nous accomplissons Sa volonté, Lui aussi exécute la nôtre, et nous accorde tout ce que nous Lui demandons."

[le Divré Chmouël]

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-> "Lorsque le mois d'Adar arrive, nous augmentons la joie" [guémara Taanit 29a]
Le 'Hidouché haRim de commenter : "Cela fait référence aux mitsvot. On doit se réjouir des mitsvot qui se présentent à nous!"

-> Pourim est un jour riche en mitsvot, qui sont d'une certaine façon "faciles" à accomplir (ex: il faut manger, faire des cadeaux à autrui, être joyeux).
C'est donc un jour idéal pour se rendre compte de la chance d'avoir des commandements de D., qui ne sont que des "excuses divines" afin de nous combler de bénédictions.
Cette prise de conscience doit nous illuminer de joie pour toute l'année à venir!

-> Le rav Yossef Salant (le Béer Yossef) rapporte que l'erreur des juifs à l'époque de Pourim, fut de croire qu'en situation d'exil, dominés et soumis au joug des nations, une certaine tolérance religieuse peut être envisagée.
A leurs yeux, ces circonstances justifient une certaine permissivité envers les mitsvot dont le but est de nous distinguer des nations du monde.

Le midrach (cité par Rachi sur Ekha 1,25) exprime la pensée des juifs de cette époque : "C'est par Ta faute [Hachem] qu'ils me haïssent, parce que Tu m'as distingué d'eux par la nourriture, les boissons, et l'interdit du mariage. Si Tu m'avais laissé me marier avec eux, ils m'auraient pris en pitié moi, mes fils et mes filles."

=> Ainsi, ils pensaient qu'en se tenant à l'écart, en ne participant pas au festin, le roi considérerait cela comme un affront dont il se vengerait.
Comme si la Torah n'impose ses commandements que lorsque le peuple vit paisiblement sur sa terre.
Or, la Torah précède l'existence de ce monde, et tout dépend d'elle.

La guémara (Méguila 12a) rapporte qu'à l'époque de Nabuchodonosor, les juifs se sont prosternés devant la statue, la servant extérieurement, mais dans leur cœur ils sont restés fidèles à Hachem.

Rabbi Chimon bar Yo'haï d'y conclure : "Eux n'avaient servi l'idole qu'en apparence [à l'époque de Nabuchodonosor], aussi Hachem menaça les juifs qu'en apparence [à l'époque de Pourim"] "

=> Pourim est le moment où l'on ré-accepte sur nous la Torah, mais dans la joie, dans la conscience de la chance et de l'honneur de pouvoir la réaliser pleinement.

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-> "Esther le déchêcha à Mordé'haï pour savoir ce que cela voulait dire [ma zé] et pourquoi cette manière d'agir [al ma zé]" (Esther 4,5)

La guémara (Méguila 15a) de commenter :
"Esther avait fait dire à Mordé'haï : Peut-être les juifs ont-ils transgressé les 5 livres de la Torah, dont il est dit : "Des tables écrites d'un côté [mizé] et de l'autre [oumizé]." (Ki Tissa 32,15). "

=> Le message est que nous devons être fidèle à notre Torah, d'un côté (notre intériorité : dans notre foyer en privé, dans notre cœur), mais également d'un autre côté (à l'extérieur, à toute époque et environnement/milieu).

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