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Il y 2 façons [principales] de réveiller quelqu'un qui dort : soit en faisant un bruit fort, soit en allumant les lumières.
D'une manière imagée, les gens dorment car ils oublient Hachem.
A Roch Hachana, nous les réveillons par le son fort du Shofar.
A 'Hanouca, nous les réveillons par la lumière brillante des bougies de la 'hanoukia.
Nous les réveillons à la émouna.
[rav Shlomo Eiger de Lublin - le fils du Shévet Yéhouda]

=> 'Hanouca est un moment propice pour s'éveiller à se souvenir que Hachem est partout, qu'Il voit tout, et qu'Il fait tout (sans son accord rien ne peut se passer, exister, ...).

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-> Le mot 'Hanoucca (חנוכה) peut se décomposer en : חנו כ"ה ('hanou kaf-hé) : "ils [les Maccabim] se sont reposés [de la guerre] le 25 [Kislev]".

Pourquoi la fête de 'Hanouca a-t-elle la particularité d'avoir un nom lié à sa date, et non pas en fonction du miracle qui s'y est déroulé, comme pour les autres fêtes (Pourim (le pour) : le tirage au sort ; Pessa'h (passa'h) : D. a sauté sur les maisons juives n'y tuant personne, ...)?

Le Tsor haMor dit :
Le כ"ה a une guématria de 25, ce qui est le nombre de lettres dans le 1er verset du Shéma Israël : שְׁמַע, יִשְׂרָאֵל יְהוָה אֱלֹהֵינוּ יְהוָה אֶחָד
Ainsi, 'Hanouca signifie : חנו ('hanou) = les juifs se sont reposés et ont été victorieux dans la guerre contre les grecques par le mérite du כ"ה, c'est-à-dire grâce à leur émouna en Hachem, ce que nous proclamons dans le Shéma Israël (la déclaration de foi juive).

Le Tsor haMor (Vét'hanan) écrit : "Du fait des innombrables épreuves et des persécutions qu'ils subissaient, les 'Hachmonaïm n'étaient pas en mesure d'étudier la Torah et de prier normalement.
Il concentrèrent dès lors leurs efforts sur une seule chose : proclamer l'unicité du nom d'Hachem [d'abord sur eux-mêmes, dont le Shéma Israël en est le symbole, avec ses 25 lettres, en lien avec le 25 Kislev, date de la victoire].

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+ Les 'Hachmonaïm ont gagné la guerre contre les grecs grâce à la émouna et au bita'hon.
Selon les lois de la nature, une armée minuscule ne peut pas vaincre dans une grande guerre, mais comme ils avaient confiance en Hachem, alors Hachem les a sauvés.

La guématria de כהן (Cohen) est la même que celle de : bita'hon (בטחון), soit 75.
Les 'Hachmonaïm étaient des Cohanim, et ils ont gagné les batailles grâce à leur bita'hon.

Après l'allumage des bougies de 'Hanouca, de nombreuses personnes ont l'habitude de réciter le Téhilim 91 (yochev bésséter éliyon).
Ce Téhilim parle de bita'hon, et on y trouve par exemple : "Je dirai de D. qu'Il est mon refuge et ma forteresse, mon D. en qui j'aurai confiance car Il te sauvera d'un piège ... Il te couvrira et sous Ses ailes tu te réfugieras ... Tu ne craindras ni les frayeurs de la nuit ni la flèche qui voltigera la nuit ... car tu [as dis] D. est mon refuge ... alors ne t'atteindra aucun mal ... car à Ses anges Il donnera l'ordre de te garder dans toutes tes voies ..."

Le Aboudraham fait remarquer qu'il n'y a pas la lettre "zaïn" dans ce Téhilim.
La raison est que celui qui a confiance en Hachem, alors il n'a pas besoin d'armes (qui se dit en hébreu : "zaïn" ou "klé zaïn" - כְּלֵי זַיִן).
En effet, Hachem va détruire et assujettir tous Ses ennemis.
[rav Elimélé'h Biderman]

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