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Considérer avec importance la terre d’Israël

+ Plus on donne de la grandeur à la terre d'Israël, plus on peu bénéficier de ses bénédictions :

-> Le midrash (Dévarim rabba 2,8) déclare : "Moché dit à Hachem, Maître de l'Univers! Comment se fait-il que les ossements de Yossef ont été apporté en terre d'Israël et que je ne puisse pas entrer dans le pays?
Hachem répondit : "Celui qui reconnaît la terre d'Israël mérite d'y être enterré, mais celui qui ne reconnaît pas la terre ne mérite pas d'y être enterré.
Yossef a reconnu qu'il était originaire de la terre d'Israël, car lorsque [la femme de Potifar] a dit : "Il nous a amené un Hébreu", Yossef n'a pas nié ces affirmations. Au contraire, il admet : "Voici que j'ai été enlevé de la terre des Hébreux" ...
Mais tu (Moché) n'as pas protesté lorsque les filles de Yitro ont dit : "Un égyptien nous a sauvées?" Tu as gardé le silence."

-> Le rav 'Haïm Shmoulévitz (Si'hot Moussar p.384) souligne à quel point ce midrach est étonnant. Lorsque Moché n'a pas répondu à la déclaration des filles de Yitro, il a renié non seulement son lien avec la terre d'Israël, mais aussi son identité juive.
Néanmoins, nous ne trouvons aucune punition pour cela, et il n'a été puni que pour son refus d'avoir un lien avec la terre d'Israël.

Le rav Shmoulévitz explique cependant que lorsqu'on a dit à Moché que "celui qui reconnaît la terre d'Israël mérite d'y être enterré", il ne s'agissait pas d'une punition mais d'une déclaration de fait.
Celui qui ne reconnaît pas la terre d'Israël n'est pas lié à la terre d'Israël ; la terre d'Israël n'a ni intérêt ni désir pour lui.

=> Lorsque c'est le cas, la terre ne veut pas de lui non plus. Il s'agit là d'une leçon importante pour nous, conclut le rav Shmoulevitz.
Celui qui veut bénéficier de l'abondance et de la ségoula que la terre d'Israël a à offrir doit d'abord reconnaître la terre et établir un lien avec elle en reconnaissant son importance et sa grandeur.
Ce n'est qu'à ce moment-là qu'il méritera tout ce que la terre a à lui offrir.

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-> Le rav Alexander Ziskind, communément appelé le Yessod véChorech HaAvodah d'après le livre dont il est l'auteur, a écrit un autre petit sefer pour ses enfants intitulé Tsavaa Kétana (un petit testament).
Dans ce livre, il dicte à ses enfants la manière dont ils doivent se comporter pour atteindre de hauts niveaux spirituels et mener une vie pleine de sainteté et de perfection au service d'Hachem.

Dans la toute dernière instruction qu'il donne à ses enfants, il écrit ce qui suit :
"Mes enfants bien-aimés, vous devez constamment désirer vous rendre en Terre Sainte, et alors vous serez certainement aidés par le Ciel, car "dans la direction où une personne désire aller, elle reçoit l'aide du Ciel".
Une personne juive qui n'a pas espéré de tout cœur se rendre en Terre sainte avant de mourir reçoit une punition très sévère, qu'Hachem nous sauve.
Il est vrai que si une personne ne désire pas constamment se rendre en Eretz Yisrael, elle ne prendra jamais la décision d'entreprendre le voyage de tout son cœur. C'est pourquoi, mes enfants bien-aimés, purifiez vos cœurs à ce sujet, et le salut d'Hachem viendra".

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