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"Les souffrances de l'exil tiendront lieu de repentir à Israël"
[Rachi - guémara Sanhédrin 97b]

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-> Le Ohr ha'Haïm haKadoch (Béhar 25,26) dit que les souffrances issues des douleurs de l'enfantement du machia'h parachèveront le repentir [nécessaire pour la guéoula].

-> Les souffrances que les nations pourraient nous faire subir, qu'Hachem nous en préserve, accéléreront l'arrivée de la guéoula.
['Hatam Sofer - dans Choftim]

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-> Ci-dessus c'est l'avis de Chmouël, tandis que Rav affirme dans cette guémara : "Tous les délais propices à la rédemption sont écoulés et la chose ne dépend désormais plus que de la téchouva et des bonnes actions" (guémara Sanhédrin 97b).

-> La prière d'un seul groupe de personnes exprimée avec grande ferveur et repentir peut éveiller la rédemption.
[Zohar 'Hadach - Noa'h 23b]

-> "Israël ne sera délivré qu'à travers le repentir, et la Torah a donné l'assurance que les juifs se repentiront à la fin de leur exil et qu'ils seront immédiatement délivrés."
[Rambam - Hilkhot Téchouva 7,5]

-> "S'ils sont déméritants en son temps" (guémara Sanhédrin 98a)
D'après le Arizal (Zohar 'Haï), "en son temps" a commencé en l'an 1575 (soit 5335).
D'après le Ohr ha'Haïm (Tsav 6,2 ; Pin'has 26,19) et le 'Hatam Sofer (Téchouvot 6,61 ; Drachot Pessa'h 5560), les temps messianiques ont commencé en 1740 (soit 5500).
Le rav Yissa'har Teichtal commente que toutes les opinions s'accordent à dire qu'à présent, les 2/3 du 6e millénaire sont écoulés, le stade de "en son temps" a sans aucun doute été atteint.
[ainsi, que nous soyons méritants ou pas, machia'h peut vraiment venir à tout moment!]

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-> Le 'Hatam Sofer (drouch 37 av תקצ"ז) écrit que le sentiment de douleur intense et de tristesse que nous provoque l'exil et le manque du Temple, est considéré en soi comme une téchouva complète, bien que naturellement cette téchouva se doit d'être accompagnée de prières, exprimant notre aspiration profonde à l'arrivée du machia'h.
C'est cette téchouva dont nos Sages font référence lorsqu'ils disent qu'il nous est nécessaire de faire téchouva pour être méritants de la guéoula.

-> Le 'Hatam Sofer (drouch 37 adar תקצ"ה) explique également que ce qui est écrit dans la guémara (Sanhédrin 97b) que si nous ne faisons pas téchouva avant la venue du machia'h, Hachem placera sur nous un roi sévère comme Haman qui nous obligera à faire téchouva. Cela signifie que si nous ne demandons pas le Temple, alors nous souffrirons d'un roi à l'image d'Haman jusqu'à que nous soyons "forcés" de le faire.

[au final nous devrons tous faire téchouva (spontanément ou forcé). Plus vite nous le faisons de nous même, plus vite viendra la guéoula et moins nous traverserons des moments de souffrances.
De plus, nous honorons ainsi davantage Hachem, car plus vite nous Lui témoignons notre attachement, plus grande est Sa sanctification par Son peuple.]

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-> Si vous voulez connaître le moment de la guéoula et lorsque vous retournerez en terre d'Israël, faites téchouva et immédiatement vous reviendrez en terre d'Israël.
[Zohar 'Hadach - hakdamat Zohar fin 12]

-> La guémara (Sanhédrin 98a) nous rapporte :
Rav Yéhouda ben Lévi a rencontré Eliyahou haNavi et lui a demandé : "Quand est-ce que tu viens [dans le cadre de la guéoula]?"
Il lui a répondu : "aujourd'hui".
Il est retourné à Eliyahou haNavi, et lui a dit : "Ce que tu m'as dit n'est pas vrai [car il ne s'est pas dévoilé en ce jour]"
Eliyahou haNavi lui dit ce que cela signifie : "aujourd'hui" si [en ce jour] nous faisons téchouva et que nous écoutons la parole d'Hachem".

-> Le 'Hafets 'Haïm écrit qu'il y a eu de nombreux moments particulièrement opportuns pour la venue du machia'h, mais nous avons perdu ces occasions, car le peuple d'Israël n'a pas fait une bonne téchouva pour être méritant de la guéoula.

[lorsqu'à différentes époques, de grands Sages ont donné une date pour la venue du machia'h, c'est qu'ils ont vu que c'était un moment extrêmement propice pour qu'il se dévoile. Malheureusement, nous n'avons alors pas suffisamment fait téchouva pour le mériter.
N'oublions pas qu'avec la notion de descente du niveau spirituel de génération en génération (yéridat adorot), toutes nos actions, même les plus simples, prennent davantage de valeur aux yeux d'Hachem. Ainsi, nous ne devons pas désespérer en se disant que de grandes personnes n'ont pas réussi par le passé à faire venir machia'h.
Non seulement nous profitons des mérites qu'ils ont pu générer, mais en plus nos actions à notre époque ont une valeur énorme (moins une personne a de capacités, moins on a des exigences élevées à son égard), et ainsi tous nos petits efforts pour se rapprocher d'Hachem ont donc un impact énorme. ]

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-> "Lorsque la terre d'Israël produira ses fruits en abondance, la fin sera proche, et il n'est pas de signe plus révélateur de la fin des temps."
[Rachi - guémara Sanhédrin 98a]

-> "Si tu vois des bancs remplis de Babylonien en terre d'Israël, attends-toi aux premiers pas du machia'h" (Eikha rabba 1,141).

Le Torah Témima (Eikha 1,141) commente :
"Autrement dit, si tu vois de nombreuses personnes revenir [en terre d'Israël], "attends-toi aux premiers pas du machia'h", car c'est le signe que les pas de celui qui annonce les bonnes nouvelles sont aux portes de Jérusalem."

-> "La guerre est un présage de la rédemption" (guémara Méguila 17b).
Le midrach (rabba 42,4) affirme : "Si tu vois des royaumes se quereller, attends-toi aux pas du machia'h. D'où l'apprenons-nous? D'Avraham, car lorsqu'une guerre opposa des rois, Avraham connut une délivrance".

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-> Le Rambam (dans son Epitre aux Yéménites - Iguéret Teiman) écrit :
"Au sujet de ta mention de la fin des temps ... Vous devez d'abord réaliser que nul ne saurait connaître la véritable fin des jours, ainsi que Daniel a dit : "Car ces choses sont soustraites et scellées jusqu'au moment de la fin" (Daniel 12,9) ...

Nous pouvons effectuer un raisonnement a fortiori.
Bien que la Torah avait révélé que l'exil égyptien devait durer 400 ans (cf. Béréchit 15,13), Israël n'eut pas connaissance du moment précis de sa fin jusqu'à ce qu'il arrive.
[En effet, lorsqu'ils quittèrent l'Egypte, ils réalisèrent que le calcul des 400 ans commençait en fait à la naissance d'Its'hak] ...
A plus forte raison ne pouvons-nous connaître la fin du présent exil dont l'étendue a effrayé et fait frémir les prophètes.
Le roi David s'est demandé : "Demeureras-Tu en colère à jamais? Prolongeras-Tu Ton courroux de génération en génération" (Téhilim 85,6) ...
Daniel nous a fait comprendre combien enfouie et secrète est la connaissance de la fin des temps.
["Va, Daniel! Car ces choses demeureront cachées et scellées jusqu'au temps final" (Daniel 12,9)]

Ainsi, nos Sages nous ont-ils mis en garde contre la tentation de supputer le moment désigné pour la venue du machia'h. Ils craignaient que ces tentatives conduisent les masses à se fourvoyer, et que des personnes se détournent du droit chemin en constatant que les délais prévus se sont écoulés sans que le machia'h ne vienne.
Ainsi, les Sages ont dit : "Que soit soufflé l'esprit de ceux qui supputent la fin des jours" (guémara Sanhédrin 97b).
Ils constituent une plaie pour le peuple. C'est pourquoi nos Sages prirent pour que leur connaissance périsse et que leurs supputations soient réduites à néant."

-> Le Rambam y écrit (Iguéret Teiman) également : "Tu ne sauras pas comment le machia'h apparaîtra jusqu'au moment où il apparaitra."

-> Le Ran (Darchot haRan - fin Drouch 11) enseigne :
"On peut remarquer qu'au moment précis où la rédemption d'Egypte approchait, les juifs pressentaient qu'ils étaient en train d'être sauvés. De plus, ils furent témoins des circonstances et des événements qui devaient préluder à leur rédemption. Néanmoins, ils ne furent pas en mesure de comprendre le sens de ces événements jusqu'à ce que D. le leur révèle.
Ainsi, nous sommes, quant à nous, encore plus ignorants du domaine de la rédemption future.
C'est pourquoi le Rambam écrit que nul ne saura comment ces événements se produiront avant qu'ils n'aient lieu."

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-> "Lorsque Je ramènerai vos captifs devant vos yeux" (Tséfania 3,20)
Le Yichma'h Moché explique qu'en réalité les modalités et la date de la rédemption figurent explicitement dans la Torah, mais nos yeux sont clos et nous ne savons pas comment interpréter les mots.
Cependant, lorsque Hachem ramènera nos captifs, nous comprendrons ces mots et nos yeux reconnaîtront que D. avait annoncé le moment et les conditions de la rédemption.

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-> "A mesure que nous approchons du 7e millénaire (date limite de la guéoula), la certitude se fait plus grande et le doute moindre [sur la venue du machia'h]."
[Malbim - Daniel 12,4]

-> Il est écrit dans le Kissé haMélé'h (sur Tikouné Zohar 21,4) :
"Même si le cœur ne révèle rien à la bouche, lorsque le moment de la rédemption approchera, il sera révélé dans les mondes supérieurs et inférieurs.
La plus grande partie du monde connaîtra le terme, ainsi que le Zohar affirme : "A ce moment, il sera révélé" (Zohar 1,118a)."

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