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"L'homme a plus d'égards pour son pied que pour la tête de son prochain"
[Maharach de Loubavitch]

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[on peut éventuellement y ajouter que naturellement on préfère écraser (de notre pieds) notre prochain pour mieux se sentir important (avoir la tête haut).
Or être juif c'est aller contre cette tendance animale, pour plutôt marcher dans les "traces" d'Hachem, laisser s'exprimer la divinité (âme) qui est en nous.]

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+ Ne pas faire honte à autrui = c'est mériter des miracles!

-> La guémara ('Houlin 7a), rapporte l'histoire de Rabbi Pin'has Ben Yaïr qui était en chemin pour accomplir la mitsva de libérer des prisonniers. Lorsqu'il arriva tout près du fleuve Guinaï, il lui demanda de séparer ses eaux en deux afin de le laisser poursuivre sa route. Après quelques pourparlers, le fleuve se sépara en deux, et Rabbi Pin'has Ben Yair put le traverser. La guémara nous dit qu'on apprend de cet épisode la grandeur de Rabbi Pin'has Ben Yaür, qui a mérité le même miracle que celui de Moshé, accompagné des six-cent-mille Fils d'Israël.

Le Talmud de Jérusalem (Dmai 61 ; halakha3) rapporte que les élèves de Rabbi Pin'has, qui étaient restés sur l'autre rive du fleuve, demandèrent à leur maître si eux aussi pouvaient passer sans craindre que le fleuve ne se refermât sur eux. A quoi il leur répondit, d'après l'explication du Penei Moché, que quiconque est certain de ne jamais avoir fait honte à un Juif de toute sa vie, et n'a pas négligé de le respecter, peut passer sans craindre aucun dommage.

Rabbi Pin'has a appris à ses élèves que D. accomplit des miracles qui défient les Lois de la Nature, comme séparer les eaux de la Mer des Joncs, pour ceux qui se comportent avec le prochain au-dessus des Lois de la Nature : ceux qui veillent à ne pas faire honte, à ne pas causer de peine, à ne pas blesser, et qui ne négligent pas de respecter un juif.

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