+ "Qui est le Fort? Celui qui bride son penchant" (Pïrké Avot 4,1)
-> "L’homme n’a pas de supériorité sur l’animal" (roi Shlomo - ומותר האדם מן הבהמה אין - Kohélét 3,19)
Un explication plus profonde est que la capacité supérieure de l’homme sur la bête de refuser, de dire non (ayin - אין). Par exemple, refuser les visions inappropriées, les pertes de temps, ...
[quelqu'un qui ne sait pas dire non, ne saura pas dire non à son yétser ara]
C’est parce que nous disposons du libre-arbitre, la capacité de choisir (bé'hira - בחירה). En fait, le mot בחירה (bé'hira) est l’anagramme de בחר יה (ba'har ya = choisir Hachem). Avec son בחירה (libre arbitre), un homme choisira de s’attacher à Hachem.
Par conséquent, בחר (ba'har) est aussi l’anagramme de חבר ('hibour - un lien), puisque l’on peut s’attacher à Hachem via notre bé’hira, si l‘on en fait bon usage.
Et le mot "ayin" (אין) est l’acronyme de אדם יש נשמה (adam yéch néchama - l’homme a une âme).
Cela nous éclaire sur le nom ישראל (Israël) composé des lettres ישר לא (yachar lo - les gens Droits (yachar) qui peuvent dire Non).
Plus ont dit non à son yétser ara, plus on s’unifie à D.
Le nom אלול (Elloul) y fait allusion puisqu’il se décompose en לא לו . Plus on dit “Non” (לא - lo), plus nous sommes à Lui (לו - lo), à Hachem.
[d'après rav Yéhochoua Alt]