+ Nécessité de personnaliser sa vie juive :
-> Outre la mission générale et universelle de la nation juive dans son ensemble, chaque juif a été envoyé dans ce monde pour accomplir quelque chose de spécifique et d'unique, pour perfectionner un aspect particulier de sa relation avec Hachem, avec les autres et avec lui-même.
Le Malbim (Michlé 3,17) explique que le verset décrivant la Torah : "Ses voies sont des voies agréables et tous ses chemins sont paisibles", fait référence à ces deux modes.
Les "voies" de la Torah se réfèrent aux lignes directrices générales de la vie juive, tandis que les "chemins" de la Torah se réfèrent à la mission individuelle de chaque âme juive, l'avoda spécifique à sa réparation (tikoun - raison de venue dans ce monde) à elle seule.
-> Le rav Shlomo Carlebach rapporte :
Le livre des Téhilim n'est pas seulement un livre de prières ; c'est le livre où le roi David enseigne au monde comment servir D.
Il est écrit : "nèr léragli dévar'ha" (Tes paroles sont une bougie [qui éclaire] mes pieds), "vé'ohr lin'tivati" (et une lumière pour mon chemin - Téhilim 119,105).
Rabbi Mordé'haï Leiner explique l'intention du roi David :
Il y a deux choses que je dois faire dans la vie. Tout d'abord, je dois être comme tout le monde ; je dois suivre chaque mot de la Torah, les 613 mitsvot. Mais ensuite, il y a quelque chose que je suis le seul à pouvoir faire. Hachem m'a choisi pour faire quelque chose de très spécial.
Ainsi : Il y a une lumière [globale au peuple juive] qui éclaire le chemin, mais chaque personne a besoin d'une bougie pour [lui éclairer personnellement] chaque étape du chemin.
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-> Le rav Avraham Kook (Orot haRayah 2) écrit :
"La différence entre l'esclavage et la liberté n'est pas seulement une question de statut extérieur, où une personne est emprisonnée par un maître alors qu'une autre ne l'est pas. En effet, il est possible de trouver un esclave intelligent dont l'esprit est plein de liberté et il est également possible de trouver une personne libre qui a l'esprit d'un esclave.
La vraie liberté est celle d'une personne ou d'une nation qui, poussée par un esprit exalté, reste fidèle à l'essence intérieure et à l'image divine qui l'habitent."
[ainsi, un juif est véritablement libre lorsque dans le cadre globale de la façon de vivre juive, il laisse s'exprimer, s'épanouir, toute la spécificité de sa nature unique. ]
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+ Avoir une étude individualisée de la Torah :
-> Nos Sages nous enseignent que si l'étude de la Torah est la force vitale essentielle de la spiritualité d'un juif, "une personne ne peut vraiment se connecter à la Torah que si son cœur est attiré par elle" (ein adam lomèd ela bimakom shélibo 'hafeits - guémara Avoda Zara 19a).
Ce qui fonctionne pour l'un peut ne pas fonctionner pour l'autre ; ce qui fonctionne pour un rabbi peut ne pas fonctionner pour son élève, car bien que toute la Torah soit également accessible à chaque juif, chaque âme est particulièrement connectée à une portion spécifique de la Torah.
Au fur et à mesure que l'on grandit en maturité spirituelle et que l'on devient plus à l'écoute des aspirations de son âme, il faut rechercher le domaine spécifique de la Torah qui alimente la flamme personnelle de la connexion. Qu'il s'agisse de nouvelles perspectives de Aggada, de 'Hassidout, de Moussar, de Ma'hchava, ou de domaines de la halacha qui ne sont pas aussi largement étudiés, devenir le meilleur "moi" exige que je cesse d'essayer d'imiter la avoda des autres et que je suive enfin les impulsions de ma propre âme.
Si je continue à me forcer à m'engager dans une étude de la Torah qui n'est pas adaptée à ma racine d'âme, je risque d'être frustré et de perdre complètement le désir de la Torah.
[rav Yaakov Klein]
-> Les tsadikim ont été très sévères à l'égard de ceux qui tentent d'imiter la avoda des autres au lieu de découvrir leur propre "style" dans la avodat Hachem.
[voir par exemple : le Noam Elimelech (Kedoshim)]
-> Le rav Avraham Kook (Orot haTorah 9:6) enseigne à ce sujet :
"Il y a ceux qui ont mal tourné parce que, dans leur chemin d'étude et d'achèvement, ils se sont rebellés contre leur nature personnelle et unique.
Une personne peut être prédisposée à l'étude de la Aggada, et les questions de halakha ne sont pas en accord avec sa nature pour qu'elle s'en occupe constamment, et parce qu'elle ne reconnaît pas ou n'apprécie pas son aptitude spéciale, elle se plonge dans l'étude de la halakha, comme c'est la manière acceptée, et elle ressent dans son âme une aversion pour ces questions, parce que son immersion dans ces questions n'est pas en accord avec la nature de sa propension personnelle.
Cependant, s'il découvrait son but et l'accomplissait en s'impliquant constamment dans cette portion de la Torah qui correspond à la nature de son âme, elle comprendrait immédiatement que l'aversion qu'elle ressentait lorsqu'elle étudiait la halakha n'était pas due à un manque inhérent à ces études saintes et nécessaires, mais plutôt au fait que son âme cherchait à s'impliquer dans un domaine différent de la Torah.
Elle resterait alors fidèle à la sainteté de la Torah d'une manière élevée, accomplissant des "actes de bravoure" dans le domaine de la Torah qui la concerne, et aidant ceux dont les mains sont puissantes dans la halakha en leur accordant un goût de la douceur de la Aggada.
Cependant, comme elle ne réalise pas la source de ce sentiment d'aversion pour son étude, et qu'elle continue à nier sa nature, lorsqu'un chemin de liberté s'ouvre devant elle, elle s'échappe immédiatement et devient un ennemi et un étranger à la Torah et à la émouna ..."
-> Ailleurs, le rav Avraham Kook (Orot haKodech 3) écrit :
"Et je suis dans les profondeurs de l'exil" (vaani béto'h hagola - Yé'hezkel 1,1) = il s'agit du "moi" intérieur, essentiel, qu'il soit individuel ou collectif ... Et le monde continue, s'enfonçant dans la destruction de chaque "moi", qu'il soit individuel ou collectif.
Des enseignants experts viennent ... eux aussi détournent la conscience de leurs élèves du "moi" ... ils remplissent les esprits et les cœurs de tout ce qui leur est impersonnel. Peu à peu, le "je" s'oublie.
Et quand il n'y a pas de "je", il n'y a pas de "Il", et à plus forte raison il n'y a pas de "Tu".
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-> Le rav Yaakov Klein dit :
Lorsqu'une personne n'entre jamais en contact avec le domaine singulier de l'étude de la Torah qui touche le cœur même de son âme, elle ne ressent aucune attirance intrinsèque ...
L'effondrement soudain de l'engagement d'un étudiant en Torah vers la judaïcité n'est pas dû à une expérience traumatisante ou à une crise théologique, mais à une modification purement externe et pratique de sa vie. [il se comporte comme tout le monde fait, sans écouter et épanouir sa demande personnelle intérieure. ]
Tout ce qui a trait à la nature essentielle de sa relation avec le judaïsme est exactement le même qu'hier ...
Selon le rav Its'hak Hutner (Pa'had Its'hak - Igrot ouKetavim 112) : "Il est tout à fait possible qu'une personne apprenne avec assiduité à la yéchiva, et pourtant, sur la base de cela, on ne peut toujours pas évoquer la relation de cette personne avec la Torah". [sa véritable intériorité ne s'étant pas encore exprimer ... ]
D'un autre côté, les personnes qui font leur propre judaïcité tout en restant dans le cadre des directives générales de la yéchiva, qui travaillent sur la prière et la émouna et qui cherchent leur propre part dans l'étude de la Torah pendant leur temps libre, connaissent peu de changements lors qu'ils quittent le cadre de la yéchiva.
Ces chercheurs spirituels ne connaissent aucune crise. Tout continue comme avant, parce que leur relation avec le judaïsme fait partie intégrante de leur être, ne dépend d'aucun facteur extérieur, et est reconnue comme englobant et conservant sa pertinence dans tous les domaines de la vie.
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+ Avoir une expression spirituelle unique :
-> En plus de rechercher une part unique dans l'étude de la Torah, il est également impératif pour un juif de rechercher les mitsvot et comportements avec lesquels il se sent le plus lié et de les développer, en prenant soin de s'impliquer pleinement dans ces moyens d'illuminer notre vie.
Il va sans dire que toute innovation dans ce domaine doit rester dans les limites de la halakha. Agir à l'encontre de la volonté d'Hachem telle qu'elle est exprimée dans la halakha au nom de sa croissance spirituelle est certainement contre-productif.
-> Le Ram'hal (Messilat Yécharim - chap.1) écrit :
"Et quoi que l'on pense être un moyen d'atteindre cette proximité (avec Hachem), il faut le poursuivre, s'en emparer et ne jamais le lâcher. "
Ailleurs (Messilat Yécharim - chap.26), il enseigne :
Ce n'est pas que l'idée de la piété qui change, car elle est certainement accessible à tous, n'étant rien d'autre que de faire des choses dont Hachem soit fier.
Mais parce que toute personne est différente [l'une de l'autre], il est impossible que les moyens d'atteindre ce but ne changent pas aussi, chacun selon sa nature.
[ ce qu'Hachem désire le plus c'est notre cœur, notre intériorité, et il n'a pas besoin de "robots" (ex : ceux qui bougent par habitude leurs lèvres dans la prière, pensant à être chose) car Il a beaucoup d'anges au Ciel. Ainsi, chacun trouvera des moyens/astuces pour stimuler et permettre à son cœur de s'exprimer. ]
-> Lorsque nous nous approprions la religion juive en découvrant les éléments de notre tradition sacrée qui correspondent le mieux à la nature de notre âme, nous voyons notre avodat Hachem se transformer d'une froide corvée en une relation vibrante et passionnée, débordante d'émerveillement et d'excitation avec notre papa Hachem.
En ce sens, le rav Avraham Kook (Chemoné Kévatsim 4:6) écrit :
"En effet, lorsque quelqu'un marche sur ce chemin sûr, son propre chemin unique, dans une voie de droiture qui lui est propre, il est rempli de la force de la vie et de la joie de la spiritualité.
La lumière de D. brillera sur une telle personne, et la force et la lumière viendront de sa lettre spéciale dans la Torah."
-> [chaque juif a une âme (partie d'Hachem) unique qui provient de l'âme collective de la nation juive, dont il est le seul à pouvoir, et à devoir, révéler.
Ainsi, tout en respectant un cadre imposé par nos Sages, nous devons avoir une vie juive unique et épanouie, en étant à l'écoute de nos besoins spirituels propres, du moment.
En ce sens, quelque chose de peu "parlant" pour quelqu'un, peut allumer le feu de l'âme d'un autre. ]
-> Le roi Salomon nous donne le conseil suivant : "Forme/éduque ton enfant selon sa voie" ('hanokh lanaar al pi darko - Michlé 22,6).
Selon le Maggid de Kozhnitz (Avodat Israël), cela signifie que chaque enfant doit être guidé sur la voie de avodat Hachem à laquelle son âme unique est accordée.
[on voit qu'un élément fondamental de l'éducation est d'avoir conscience de servir Hachem en prenant en compte les besoins spirituels uniques de chaque personne. ]
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+ L'importance de prières personnelles & de la hitbodédout :
-> Au début de la relation entre rabbi Nathan et rabbi Na'hman de Breslev, ce dernier a passé un bras autour de l'épaule de son élève le plus précieux, en disant : "De plus, il est très bon d'ouvrir son cœur devant Hachem comme on le ferait avec un ami vraiment proche".
Ces mots expriment le fondement même de la hitbodédout, l'idée que bien qu'Hachem soit notre Père et notre Roi, il est aussi notre ami le plus proche et le plus cher, qui est intimement impliqué dans tous les détails de notre vie et auquel on peut s'adresser en tant que tel.
Tout comme les relations humaines étroites se forment à travers une communication expressive, une relation personnelle avec le Maître du monde est fortifiée pour une conversation direct.
Alors que les 3 prières standardisées, instituées pour maintenir la "quantité" [journalière] de la prière, peuvent facilement entraîner une perte de "qualité", manquant de spontanéité individuelle et sujettes à la distraction et à la récitation routinière (sans véritable kavana), la prière personnelle avec ses propres mots exige une foi véritable, un investissement personnel et une inspiration émotionnelle.
[rav Yaakov Klein]
-> Selon le rav Wolbe (Alé Shour, vol.2, chap.4) :
"Pour que les êtres humains puissent construire une société, Hachem nous a donné un outil : le pouvoir de la parole. Il s'ensuit que non seulement notre relation avec les autres humains se construit à l'aide du pouvoir de la parole, mais qu'il en va de même pour notre relation avec le Créateur."
-> "J'ai de la émouna car je parle" (éémanti ki adaber - Téhilim 116,10)
Eventuellement, on peut expliquer que plus je parle avec Hachem (même sur les choses les plus banales, simples), plus je créé un lien avec Lui, alors plus je peux avoir confiance en Lui (ex: prise de conscience concret que : Il est présent partout, dans tout, et Il peut tout). ]
-> Rabbi Na'hman de Breslev (Likouté Moharan - Tinyana 25) enseigne :
"La hitbodédout est une pratique merveilleuse, elle est plus importante que toute autre chose.
Il s'agit de se réserver au moins une heure ou plus pour s'isoler dans une pièce ou dans les champs et s'adresser directement à son Créateur (lui ouvrant notre coeur) ...
Cette prière et cette conversation doivent se faire dans la langue que l'on a l'habitude de parler. En hébreu, il est difficile de s'exprimer correctement, le cœur n'est pas attiré par les mots parce que nous ne sommes pas tellement habitués à parler cette langue. En revanche, lorsque nous parlons dans la langue du pays, que nous avons l'habitude de parler, il est plus facile de parvenir à un cœur brisé, car le cœur est plus naturellement attiré par la langue que nous avons l'habitude de parler."
[précision : le rav Yaakov Shechter (un des principaux responsables Breslev à Jérusalem) dit : bien que ce temps ("au moins une heure ou plus") soit certainement préférable, même 5 ou 10 minutes de prière personnelle à Hachem sont également qualifiées de hitbodédout, chaque personne en fonction de ce qu'elle est capable de faire.
(plutôt que de ne rien faire, essayons de maintenir chaque jour, même 2-3 minutes minimum, de dialogue à cœur ouvert avec Hachem (notre Père, notre ami, ...) : lui faisant part de nos inquiétudes/frustrations, de nos aspirations, nos désirs, ... C'est décharger notre fardeau de tout ce qui nous pèse sur le corps, c'est le remercier ... mais surtout c'est donner de la vie et un lien à notre avodat Hachem. ]
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-> On vient de voir que : "La hitbodédout est une pratique merveilleuse, elle est plus importante que toute autre chose".
Ailleurs, rabbi Na'hman (Likouté Moharan - Tinyana 97) enseigne que, tout comme les routes bien connues sont traquées par des voleurs qui attendent en cachette un passant, la route générale de la prière établie (les 3 prières journalières) est traquée par toutes sortes d'anges nuisibles qui cherchent à empêcher nos prières de s'élever à l'endroit approprié.
Par conséquent, de la même manière qu'une personne qui souhaite éviter le danger d'être prise en embuscade et volée doit emprunter un chemin de traverse qui n'est pas connu des masses, il est également bénéfique d'emprunter la voie alternative de hitbodédout, en consacrant du temps à des prières personnelles et non écrites en plus des 3 prières établies, afin de passer inaperçu face aux forces négatives.
-> Dans le vaste corpus Breslev, nous constatons que hitbodédout est synonyme de : "yichouv hadaat" (la tranquillité d'esprit).
Telle est donc l'essence de la hitbodédout : parvenir à une véritable clarté sur le sens de notre vie et démêler les absurdités de nos expériences quotidiennes en plongeant profondément dans notre psyché pour atteindre le point où la foi embrasse la vérité au centre de notre être ...
Un nombre non négligeable de personnes sur cette planète vivront toute leur vie sans même prendre le temps de poser et de chercher le sens profond de leur existence
Rabbi Na'hman (Likouté Moharan - Tinyana 10) explique :
"Si le monde est éloigné d'Hachem et ne se rapproche pas de Lui, c'est uniquement parce qu'il n'a pas de tranquillité d'esprit et ne se calme pas.
C'est pourquoi il est vital pour quelqu'un d'essayer de bien se poser ; quel est le sens de toutes ses pulsions vers les plaisirs de ce monde ... de cette façon, il reviendra certainement à Hachem."
[notre yétser ara fait en sorte que nous soyons constamment pris par les préoccupations de la vie, ne laissant jamais de temps pour se poser et laisser notre intériorité s'exprimer. La vie passe, et nous ne permettons pas à notre âme de briller, à notre attachement avec Hachem de s'intensifier le plus possible. ]
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-> Dans ces générations, où notre conscience spirituelle est à un niveau extrêmement bas, il est nécessaire de se renforcer en méditant sur D. dans un état de crainte.
Même au milieu de l'étude de la Torah, il est bon de s'arrêter de temps en temps pour méditer. Même si cela peut amener à négliger légèrement son étude, il est bon de le faire, "car ce n'est pas l'étude qui est importante, mais la pratique" (Pirké Avot 1,17).
[Baal Chem Tov - Kéter Chem Tov 167]
-> Comment peut-on mériter de s'attacher à D.?
En s'isolant de ses semblables [en hitbodédout].
[Baal Chem Tov - Tsavaat haRivach 82]
-> Quelle que soit la taille [spirituelle] d'un individu (le plus grand, comme le plus petit), il est impossible de s'affiner véritablement si ce n'est par la méditation (hitbodédout).
Rabbi Na'hman de Breslev mentionne de nombreux tsadikim célèbres et déclare qu'ils avaient tous atteint leur niveau spirituel uniquement grâce à hitbodédout.
Indiquant un homme simple qui était l'un des descendants du Baal Chem Tov, Rabbi Na'hman a dit : "Cet homme, lui aussi, déverse constamment ses larmes sur D.".
Le Baal Chem Tov était particulièrement habitué à faire cela, car il venait de la lignée du roi David.
Et cette pratique était la principale préoccupation du roi David : il avait toujours l'habitude de briser son cœur à l'extrême devant D. C'est le fondement de son Séfer Téhilim"
[rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan II,100]
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+ En résumé :
-> Il est impératif que chaque personne juive cherche sa voie unique dans la avodat Hachem.
L'une des façons d'y parvenir est de trouver les domaines de la Torah qui parlent à notre âme particulière et de consacrer du temps à leur exploration.
Une autre consiste à découvrir la mitsva, le minhag ou le comportement avec lesquels nous nous sentons le plus liés à D. et à concentrer notre attention sur ce domaine particulier de la avodat Hachem.
-> La principale façon de mériter de construire une relation intime avec le Maître du monde est de s'engager dans la hitbodédout, la prière personnelle avec ses propres mots.
Le fait de réserver du temps chaque jour pour parler franchement avec le Créateur de tout, renforce notre émouna et nous permet d'intégrer Hachem dans chaque détail de notre vie.