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Les mitsvot

+ Les mitsvot (selon le Baal Chem Tov) :

-> La Torah et les mitsvot émanent de l'essence même de D., qui est la véritable Unité.
Par conséquent, lorsqu'une personne accomplit une mitsva correctement et avec amour, qui est un attachement avec Hachem (dvékout), elle saisit l'Unité.
[En accomplissant cette mitzva], c'est comme si elle les avait toutes accomplies, car elles sont toutes liées dans une structure commune qui exprime l'unité de D.
[Ner Mitsva 13a]

-> "Une mitsva conduit à une autre mitsva" (Pirké Avos 4,2).
Le mot mitsva est lié au mot tsavta, qui désigne l'attachement et l'unification.
Ainsi, [la michna peut être rendue,] "Une mitsva" = une expérience d'attachement à D. (dvékout), conduit à une autre mitsva" = un état encore plus élevé de dvékout.
[Dégel Ma'hané Efraïm - Kora'h]

-> "Les personnes au cœur sage acquièrent des mitsvot" (Michlé 10,8).
Le Baal Shem Tov pose la question suivante : "Pourquoi ce verset ne mentionne-t-il pas le mot mitsva au singulier?
Parce que [chaque mitsva comporte 2 aspects] que nous devons trouver ensemble. L'accomplissement physique de la mitsva est appelé "mitsva inférieure", et la pensée et l'intention de la mitsva sont appelées "mitsva supérieure".
Ainsi, lorsque [nous récitons une bénédiction avant d'accomplir une mitsva], nous disons : "Béni sois-Tu ... qui nous a sanctifiés par ses mitsvot (bémitsvotav)" en utilisant le pluriel.
[Ohr haGanouz laTsadikim - Vayéra]

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-> Chaque fois qu'une personne étudie la Torah ou accomplit une mitsva, elle doit se rendre compte que l'agent de ses actions n'est pas vraiment elle-même, mais la Ché'hina (la Présence Divine).
[Tsafnat Panéa'h 21b]

-> "La récompense d'une mitsva n'est pas donnée dans ce monde" (guémara Kidouchin 39b).
Selon le Baal Chem Tov, la raison en est que ce monde est incapable de recevoir la lumière d'une seule mitsva ou d'une seule bonne action.
[Cette lumière émane] de l'Infini (Hachem), béni soit-il, et même une étincelle de cette lumière contient [qualitativement] le tout. (une 'miette' de l'infini est infinie)
[Ainsi, la récompense pour chaque mitsva est infinie, alors que ce monde est limité.
[Méor Einayim - Béchala'h]

-> En référence au mystère de l'Unité de D., le Baal Chem Tov déclare que chaque fois qu'une personne saisit une "partie" de l'Unité, elle saisit le tout.
La Torah et les mitsvos émanent de Son essence, qui est la véritable Unité. Par conséquent, lorsqu'une personne accomplit une mitsva correctement et avec amour, elle se lie à Lui (Hachem) ; avec cette mitsva, elle saisit une partie de l'Unité, et ce faisant, elle saisit le tout. C'est comme s'il avait accompli toutes les mitsvot, qui ensemble, constituent l'Unité de D.
[En particulier, lorsqu'une personne éprouve de la joie, elle doit se lier à la joie suprême, qui est la racine de tout.
[Kéter Chem Tov 111]

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-> "J'étais insensé et ignorant, j'étais comme une bête devant Toi. Mais je suis avec Toi continuellement" (Téhilim 73,22-23).
Le Baal Chem Tov enseigne : Un juif doit être extrêmement humble, se considérant comme un idiot total dans son appréhension de la divinité.
Il doit accomplir les mitsvot dans un esprit de "kabbalat ol" (l'acceptation du joug du Ciel), et non pas parce qu'il les comprend. Puisque D. les a ordonnées, elles sont des décrets du Roi Omnipotent. Ce n'est qu'ainsi que l'on peut atteindre le niveau de "Je suis avec Toi continuellement".
Il sera alors lié à D. et à ses mitsvot par toutes les fibres de son âme.
En vertu de ce lien puissant, une personne finira par commencer à comprendre ce qui était auparavant caché à son intellect. Ainsi, lorsque la Torah a été donnée, le peuple juif a déclaré : "Nous ferons et nous comprendrons" (Michpatim 24,7) = il fallait d'abord qu'il y ait un acte réel ; ensuite, il était également possible de comprendre.
[Sipouré 'hassidisme, cité dans Meir Einé Israël, Emouna]

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