+++ Etre réveillé à la téchouva par nos petits problèmes :
+ "Jusqu'où se situe la limite minimale de la souffrance (ta'hlit yissourim - litt. la quintessence d'une souffrance)? Quelle est la douleur minimale incluse dans la définition de la souffrance?
Même si quelqu'un met la main dans sa poche pour en sortir 3 pièces et qu'il n'en sort que 2 .. (cela est considéré comme de la souffrance)". [guémara Arakhin 16b]
=> C'est difficile à comprendre. Comment un si petit désagrément comme le fait de devoir remettre la main dans sa poche pour en sortir une pièce de plus, peut-il être considéré comme une souffrance? Pourquoi nos Sages considère cela comme : "ta'hlit yissourim"?
Le Baal Chem Tov explique que le but d'une souffrance est d'inciter une personne à faire téchouva. Elle est censée réveiller une personne et l'amener à examiner ses voies afin qu'elle puisse les rectifier.
Cependant, Hachem ne veut pas causer beaucoup de douleur à une personne. C'est pourquoi Il envoie d'abord une petite gêne, comme le fait de ne pas trouver immédiatement la bonne somme d'argent dans sa poche. Si la personne prend cela à cœur et reconnaît qu'il ne s'agit pas d'une coïncidence, elle reconnaîtra qu'il s'agit d'un signe d'Hachem lui indiquant qu'elle doit rectifier sa conduite.
Elle examinera ses actions passées, verra ce qui doit être corrigé et fera téchouva pour ses fautes passées.
Par conséquent, elle n'aura plus besoin de souffrir davantage, car la petite gêne a déjà rempli sa fonction.
Malheureusement, la plupart des gens ne prennent pas à cœur les petits désagréments comme celui-ci et ne les considèrent pas comme des signes pour faire téchouva. Ils pensent simplement qu'ils n'ont pas assez fouillé dans leur poche pour en sortir la bonne quantité de pièces (c'est la faute à pas de chance, mais pas à eux-même!).