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Un jugement décrété par Hachem à l'encontre des nations (non-juives) est ferme et ne sera pas annulé, car elles n'ont personne qui puisse annuler le décret.
En revanche, lorsqu'un jugement est prononcé à l'encontre du peuple juif, il ne bénéficie d'aucun "soutien", car les justes (tsadikim) parmi eux peuvent l'annuler.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Balak 23,18 ]

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=> Alors que les décrets divins contre les nations non juives sont définitifs, les justes peuvent annuler les décrets divins contre le peuple juif.

-> Hachem dit : "Qui Me gouverne? Les tsadikim ; J'émets un décret [sévère] et le tsadik l'annule".
[guémara Moed Katan 16b ]

Ainsi, un tsadik a la capacité de contraindre Hachem à faire sa volonté, pour ainsi dire.
[cela témoigne d'à quel point Hachem nous aime et a confiance en nous! ]

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-> "Tu prendras une décision, et elle sera accomplie pour toi" (Iyov 22,28) = "Tu décides d'en bas, et Hachem accomplit ta parole d'en-Haut" [guémara Taanit 23a]

Les justes (tsadikim) font en sorte que Hachem se revête, pour ainsi dire, dans le tsadik, et ainsi, comme le tsadik le veut, il en sera ainsi.
Telle est la signification profonde du verset : "Une prière de Moché, un homme de D." (Téhilim 90,1).
Grâce à la prière de Moché, pour ainsi dire, D. s'est trouvé "dans l'homme", c'est-à-dire dans Moché, pour accomplir Sa volonté.
Comme il est dit :"Il avait l'intention de les détruire (le peuple juif), et Il l'aurait fait si Moché, Son élu, ne s'était tenu devant Lui sur la brèche pour apaiser Sa colère et l'empêcher de détruire (Téhilim 90,1 ; midrach Chémot rabba 41,7).
Telle est donc l'idée sous-jacente de l'expression "un homme de D." = la Divinité s'est revêtue dans l'homme.

Mais cela ne se produit que lorsque les tsadikim prient pour qu'on accorde de la bonté aux juifs.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Balak 23,19 ]

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-> Lorsque Hachem accorde des bénédictions, elles ne peuvent être retirées.
Alors que les malédictions divines, Hachem peut se rétracter, puisque le tsadik peut annuler un décret nuisible, faisant une permutation de lettres de : "calamité/souffrance" (tsara - צרה) en "souhaitable" (rétsé - רצה).
Mais tout ce qui sort de la bouche de Dieu pour le bien ne peut être retiré, comme on le sait (guémara Béra'hot 7a).
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Lorsque Hachem émet un décret [difficile], un tsadik peut l'annuler (guémara Moed Katan 16a).
Quelle est la signification du verset : "que Ton trône soit établi avec bonté, que Tu t'y assoies en toute vérité" (véyikon bé'hessed kissé'ha vétéchev alav bé'émet - dans la prière de ouNétané Tokef, dans cha'harit et moussaf de Roch Hachana et Yom Kippour)?

Lorsque Hachem établit Son trône avec bonté, et suscite Sa miséricorde et Sa bonté pour le peuple juif, on peut vraiment dire que D. est assis sur Son trône de bonté, car le tsadik ne peut pas, dans ce cas, annuler Son décret.
Cependant, lorsque D. émet un décret difficile, un tsadik peut annuler le décret difficile, et D. doit se lever de son trône de jugement et s'asseoir sur le trône de la compassion.
Ainsi, dans ce scénario, Hachem n'était pas assis de manière catégorique sur le trône du jugement.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Balak 23,20 ]

=> Pour les juifs, les bénédictions sont irréversibles, à l'inverse des malédictions.

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