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Craindre un être humain découle d’avoir oublié Hachem

+ Craindre un être humain découle d'avoir oublié Hachem :

-> La crainte d'un être humain provient de l'oubli d'Hachem, comme on le voit dans le verset : "Qui es-tu pour avoir peur d'êtres humains qui mourront et d'un homme qui deviendra de l'herbe? Tu as oublié Hachem, ton Créateur, qui a étiré le ciel et mis les fondations de la terre, et tu es constamment effrayé" (Yéchayahou 51,12).
Car si l'homme réfléchissait au fait que tout ce qui se trouve dans le monde vient de Lui, et qu'aucune créature n'est capable de changer le décret d'Hachem, pour y ajouter ou pour le diminuer ne serait-ce que de façon infime, pour l'avancer ou le retarder même un instant avant ou après qu'il Le désire, il comprendrait qu'il n'a pas à avoir peur d'un homme quelconque comme il est dit : "Hachem est avec moi, je n'ai pas peur ; que l'homme peut-il me faire?" (Téhilim 1186).
[Beit haLévi - maamar haBita'hon]

-> Selon le rav David Sutton :
Quand certaines personnes entendent dire qu'il ne faut pas avoir peur en période de difficultés et d'incertitude, mais mettre sa confiance en Hachem, elles demandent : "Que voulez-vous? Comment ne pas avoir peur? Peut-on contrôler ses émotions?"
Le Beit haLévi explique que si quelqu'un continue à avoir peur de ce qu'un être humain pourrait lui faire, cela montre qu'il a oublié Hachem, dans une certaine mesure. Car s'il sentait réellement qu'Hachem le porte dans Ses bras et s'occupe de lui, ce sentiment le calmerait.
[plus un problème nous semble grand, plus nous devons développer en nous la grandeur d'Hachem, à quel point rien ne peut exister ni se produire sans un décret de Sa part (dans les moindres détails). ]

De plus, le Beit haLévi nous donne la clé de vie suivante : plus on renforce sa émouna, la croyance ferme qu'Hachem contrôle tout et que rien ne peut s'opposer à Sa volonté, plus on commence à voir la Providence d'Hachem nous guider dans la vie. Lorsqu'on développe cette croyance et qu'on l'intériorise, on commence à se sentir en sécurité dans les mains d'Hachem, en mettant sa confiance en Lui.
La recette est toute simple : plus d'émouna donne lieu à plus de bita'hon.
[....]

Une personne qui a du bita'hon a la certitude de vivre dans une "armure" (comme ayant un gilet par balle), entourée de la protection d'Hachem (il ne peut rien m'arriver dont papa Hachem n'a pas donné son accord pour mon bien). Donc, lorsque nous prenons peur, c'est seulement parce que nous avons oublié cette "armure" qui nous enveloppe.

-> Le Séfer ha'Harédim (mitsvot assé, ch.4) dit que son maître, le rav Yossef Saguis, chantonnait toute la journée ces mots : "achré ich chélo yichka'hékha" = heureux l'homme qui ne T'oublie pas, afin de se souvenir d'Hachem constamment.

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