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Prière & kavana

+ Prière & kavana :

-> Avant de prier, nous devons nous efforcer d'intérioriser le fait que nous sommes sur le point de prier devant le Roi.
Le Rav Eliyahu Lopian fait remarquer que, puisqu'Hachem peut lire nos pensées, celles-ci sont équivalentes à la parole en ce qui concerne Hachem, de sorte que si, lorsque nous prions, nous pensons à des sujets qui ne sont pas liés à la prière, c'est comme si nous communiquions dans une langue brouillée avec Hachem.
Il est écrit "Hachem est proche de tous ceux qui L'invoquent, de ceux qui L'invoquent avec vérité" (Téhilim 145,18) = qui recherchent la proximité avec Lui et excluent autant que possible les pensées étrangères lorsqu'ils prient, "parlant" ainsi dans une langue qu'Il "comprend".

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-> Le Cha'ar haMélé'h (au début des Hilkhot Téfila) note que la prière sans kavana n'est pas une prière, mais simplement des "mots". Le but principal de la prière est de sentir que nous implorons le Roi des rois qui écoute notre prière. C'est tout un art que de sentir cela, car prier correctement, surtout tous les jours, demande beaucoup d'efforts, d'autant plus que les fautes créent des klippos (forces impures ; littéralement : "enveloppes" ou "coquilles" recouvrant l'âme) qui mélangent nos pensées et nous empêchent d'atteindre le niveau de concentration souhaitable.
[de plus le yétser ara a conscience de la valeur d'une prière avec kavana, du coup il nous fait penser à d'autres choses. ]

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