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Réaliser les mitsvot entièrement et avec pureté

+ Réaliser les mitsvot entièrement et avec pureté :

-> Ceux qui marchent fidèlement [à nos halakhot et traditions] et de tout cœur sur le vrai chemin de la Torah se voient accorder une aide Divine spéciale pour continuer sur ce chemin [des bonnes actions].
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Pour chaque mitsva qu'une personne accomplit, elle acquiert pour elle-même un Défenseur (Pirké Avot 4,11). Cet Avocat [au Ciel] n'est autre que l'ange qui a été créé par notre mitsva et qui continue à nous aider dans le service d'Hachem. (Zohar III,307b ; Zohar I,77a) ...

Nos mitsvot créent des anges puissants qui nous accompagneront et nous assistent dans notre avodat Hachem. Une partie de leur tâche consiste à nous aider à poursuivre les bonnes pratiques qu'on a commencées.
[rabbi Yaakov Abou'hatséra - Pitou'hé 'Hotam - Béréchit]

-> Nos Sages (Pirké Avot 4,11) nous disent que pour chaque mitsva qu'une personne accomplit, elle gagne un Défenseur. Ce défenseur est l'ange qui est créé par sa mitsva.
Cet ange continue ensuite à l'accompagner, à l'aider dans son avodat Hachem et à le guider sur le bon chemin. Lorsqu'une mitsva est accomplie à la perfection, un ange parfait est créé. Cependant, si la mitsva est déficiente d'une manière ou d'une autre, l'ange est également défectueux.
[Arizal - Chaar Roua'h haKodech - drouch 1]

-> Le 'Hida (Roché Avot 4,11) écrit que c'est pour cette raison que les nos Sages (midrach Béréchit rabba 85,3) nous avertissent de ne pas laisser une mitsva inachevée.
En effet, l'ange inachevé créé par la mitsva reconnaît sa honte et son imperfection. Dans sa douleur, l'ange réclame justice, et la personne qui l'a créé par sa mitsva inachevée pourrait alors être punie pour cela.

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-> De plus, avant de réaliser une mitsva, une personne doit faire une téchouva pour ses fautes. Sinon, au lieu d'ajouter à son mérite, ses mitsvot alimentent en fait les forces du mal auxquelles elle est encore attachée.
Le Arizal (Séfer haLikoutim) met ainsi en garde :
"Vous devez savoir que toutes les bonnes actions que quelqu'un accomplit alors qu'il est encore un racha, et toute la Torah qu'il étudie, non seulement ne renforcent pas le côté de la sainteté, mais au contraire, elles renforcent la klipa (les forces d'impuretés).
Il est écrit à ce sujet : "D. dit aux réchaïm : "Qu'avez-vous à parler de mes lois?" (Téhilim 50,16). Il s'agit d'une plainte contre la personne qui abaisse les paroles de sainteté dans la klipa, et qui s'ajoute ainsi à une culpabilité insupportable."

-> De même, le 'Hessed léAvraham (Maayan 4, Nahar 35) écrit :
"Lorsque les bonnes actions d'une personne apportent un flux de bénédictions dans ce monde, elle est récompensée par la lumière spirituelle ainsi produite, qui devient alors comme un vêtement immaculé pour son âme.
Cependant, le contraire est également vrai. Lorsqu'un fauteur détourne le flux vers les klipot, il produit ainsi un vêtement sale et impur dont son âme sera vêtue lorsqu'elle quittera le monde.

C'est le sens du verset : "D. dit aux réchaïm : 'Qu'as-tu à parler de mes lois?'" (Téhilim 50,16). Puisque le racha est immergé dans les klipot, son étude de la Torah apportera nécessairement un flux de bontés aux klipot.
Les klipot ont alors un droit sur lui, en disant : "Les prières de cette personne nous appartiennent."
Elles (forces du mal) s'approprieront le bien qu'il a produit, comme l'indique le verset : "La jeune fille usurpera la place de sa maîtresse" (Michlé 30,23)."

[faire des mitsvot, étudier la Torah, c'est s'attirer des flux de bonnes choses, mais si nous sommes racha, alors on donne la possibilité aux forces du mal de venir se nourrir du flux, les renforçant et nous en privant. ]

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-> Le Réchit 'Hokhma (chaar haTéchouva chap.2) cite le Zohar (III,123a) qui dit qu'avant d'étudier la Torah, il faut faire une pause pour regretter ses fautes et revenir à la téchouva. Sinon, notre étude de la Torah ne sera pas acceptée avec faveur, comme il est écrit : "D. dit aux réchaïm : 'Qu'avez-vous à parler de mes lois?'" (Téhilim 50,16).
Une personne portant des vêtements sales et nauséabonds ne doit pas s'approcher du roi, et si elle osait essayer, elle serait repoussée.
Il en va de même pour nos efforts visant à nous rapprocher d'Hachem par la Torah et les mitsvot. Nous devons nous purifier de nos fautes en nous apprêtant à faire cela. Ainsi, la Torah nous permettra de nous améliorer davantage et nous aidera à mériter la vie éternelle du monde à Venir.
[rabbi David Abou'hatséra]

-> Le 'Hessed léAvraham (maayan 5, nahar 13) ajoute que même les réchaïm sont récompensés pour leurs bonnes actions, mais il s'agit d'un type de récompense entièrement différent.
"Son esprit est brûlé et devient comme de la cendre sous les pieds des tsadikim (justes). Cela signifie qu'il n'atteindra pas les sommets spirituels que les justes atteignent grâce à leurs mitsvot. Au contraire, il deviendra comme de la cendre, à partir de laquelle rien ne peut pousser ".

[cela illustre le fait que ce n'est pas tout de réaliser une mitsva, il faut que notre être (qui va recevoir la pureté de la mitsva) soit un réceptacle pur, en prenant quelques instants pour revenir de notre mieux à Hachem en téchouva. ]

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-> Dans toutes nos guerres contre nos ennemis, qu'il s'agisse de nos ennemis physiques parmi les nations ou de notre grand ennemi spirituel, le yétser ara, notre victoire dépend de la qualité et de la quantité de nos bonnes actions. Ces mérites sont plus puissants que n'importe quelle arme ...

A ce propos, le roi David dit : "Si une armée campe contre moi, mon cœur ne craint rien, si une guerre s'élève contre moi, c'est en cela (זאת - zot) que j'ai confiance" (Téhilim 27,3).
Le mot זאת se réfère à la Torah, comme nous le trouvons dans le verset : "Ceci (זאת) est la Torah que Moché a placée devant Bné Israël" (Vaét'hanan 4,44).
Grâce à l'étude de la Torah et à l'accomplissement de ses mitsvot, nous pouvons vaincre tous nos ennemis spirituels et physiques et dominer les forces du mal.

Tel est le pouvoir de la Torah et des mitsvot, mais à condition qu'une personne soit généralement juste et cherche à suivre les voies du Créateur. Cependant, si une personne suit aveuglément les désirs de son cœur et n'essaie pas de lutter contre le yétser ara, même ses mitsvot occasionnelles ne sont pas à son honneur. Le yétser ara s'empare du pouvoir de ces mitsvot et le détourne à des fins malveillantes. (Arizal - Séfer haLikoutim)

Néanmoins, s'il fait téchouva pour ses fautes, il peut récupérer toutes les mitsvot et tous les mérites qui ont été capturés par le yétser ara.

C'est ainsi que nous pouvons comprendre le verset "Lorsque vous partez en guerre contre votre ennemi" (ki tétsé lamil'hama al oïvé'ha - Ki Tétsé 21,10) comme une référence à notre pire ennemi, le yétser ara.
Le mot תצא (tétsé - partir/sortir) est utilisé comme acronyme pour les armes utilisées dans cette guerre : téfilin, tsitsit, et le signe du bris mila (ot - אות). Ce mot désigne également : la téfila (prière), la tsédaka (charité) et la lumière de l'étude de la Torah (or - אור - comme dans "Torah ohr" - Michlé 6,23).

Lorsque nous partons en guerre contre le yétser ara en brandissant ces armes puissantes, nous méritons certainement l'accomplissement de la suite du verset : "Hachem, ton D., le livrera entre tes mains".
Non seulement cela, mais nous mériterons de "capturer ses captifs" (fin de ce même verset) = il s'agit des mitsvot que le yétser ara avait capturées alors que nous étions encore captivés par son service.
Une fois que nous serons revenus à la téchouva et que nous aurons fait la guerre au yétser ara, nous mériterons de délivrer ces captifs et de les ramener du côté de la sainteté.
[rabbi Yaakov Abou'hatséra - Pitou'hé 'Hotam - Ki Tétsé]

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