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Maccabi & la force du bita’hon

+ Maccabi & la force du bita'hon :

-> Le récit de 'Hanoucca nous enseigne le pouvoir du bita'hon, puisque les 'Hachmonaïm ont gagné la guerre contre les grecs (yévanim) parce qu'ils avaient confiance en Hachem. Une allusion à cela : les 'Hachmonaïm étaient des Cohanim, et כהן (Cohen) a la même guématria que : בטחון (bita'hon).

Cela peut expliquer la coutume de dire le Téhilim 91 (yossev béséter élyon) après avoir allumé les bougie de 'Hanoucca. Ce chapitre traite du bita'hon : "Je dirai de D. qu'Il est mon refuge et ma forteresse, mon D. en qui j'aurai confiance car Il te sauvera (ki ata Hachem ma'hsi) ... Il te couvrira et sous Ses ailes tu te réfugieras ... Tu ne craindras ni les frayeurs de la nuit ni la flèche qui voltigera la nuit (lo tira mipa'had laïla) ... car tu [as dis] D. est mon refuge ... alors ne t'atteindra aucun mal ... car à Ses anges Il donnera l'ordre de te garder dans toutes tes voies ..."
C'est avec le bita'hon qu'ils ont gagné la guerre contre la puissante armée grecque.
[ainsi 'Hanoucca, c'est fêter que quelque soit l'obscurité de notre situation, notre bita'hon peut tout illuminer. ]

Le Aboudraham fait remarquer qu'il n'y a pas la lettre "zaïn" dans ce Téhilim 91.
La raison est que celui qui a confiance en Hachem, alors il n'a pas besoin d'armes (qui se dit en hébreu : "zaïn" ou "klé zaïn" - כְּלֵי זַיִן). En effet, Hachem va détruire et assujettir tous Ses ennemis.

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-> Le midrach 'Hanoucca (cité par le Rokéa'h) raconte que Gaskalgous (d'autres disent que c'était Bagris) était le général féroce de Grèce (Yavan), et qu'il dirigeait une énorme armée. Lorsqu'ils arrivèrent en terre d'Israël, ils trouvèrent 12 'Hachmonaïm qui se préparaient à les affronter. Le général se moqua : "Imbéciles ! Vous voulez vous battre avec mon énorme armée?"

Les 'Hachmonaïm prièrent Hachem, et Hachem saisit 70 anges dans le ciel, frappa les anges avec un fouet enflammé, et les avertit de protéger la nation juive.
Lorsqu'un soldat grec tirait une flèche sur le peuple juif, un ange interceptait la flèche et la renvoyait au soldat qui l'avait tirée, en plein cœur. Les 'Hachmonaïm virent ces miracles et dirent : "Hachem mène cette bataille pour nous!" (Hachem yila'hem lanou).

Lorsque l'un des rois de Yavan a été tué, les anges ont pris tout son argent et l'ont jeté dans les maisons juives. [ les juifs ne pouvaient pas prendre l'argent eux-mêmes à cause de tous les cadavres ... ]

Eliforni rassembla une armée de 120 000 guerriers puissants, 22 000 archers et des chameaux transportant d'innombrables vivres.
Dans le passé, Eliforni avait conquis de nombreux pays grands et puissants. Lorsque les juifs apprirent qu'il approchait, ils furent terrifiés. Ils crièrent et prièrent Hachem, avec leurs femmes et leurs enfants, jeûnèrent et firent téchouva. Les Cohanim portaient des sacs, et même le mizbéa'h (l'Autel) était vêtu de sacs. Ils crièrent à Hachem et tombèrent sur leur face.
Puis les juifs (remplis de bita'hon), coururent après leurs ennemis et en tuèrent un grand nombre.

Grâce à leurs tefillos et à leur bita'hon, ils ont gagné des guerres contre leurs ennemis, encore et encore. C'est une leçon pour nous aussi. Lorsqu'une personne éprouve de la peur et de l'insécurité, elle peut réussir ses épreuves grâce au bita'hon en Hachem.
[si malgré l'obscurité de notre vie, nous gardons toujours Hachem comme une lumière capable de tout illuminer, alors par ce bita'hon on aura le meilleur. L'essentiel est de toujours garder espoir, d'avoir confiance qu'Hachem n'est que lumière, que bonnes choses. ]

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-> En général, nous connaissons l'orthographe du mot Maccabi avec un kaf (כ), comme ceci : מכבי , et il signifie : "mi kamo'ha baElokim Hachem" (Qui est comme Toi parmi les puissants, ô Hachem - מי כמוכה באלים יהוה).
Cependant, Tsror haMor (Vaét'hanan) écrit Maccabi avec un kouf (ק), comme ceci : מקבי . [le rabbi Yosef Halprin l'a également trouvé écrit avec un ק dans un vieux document manuscrit). Et מקבי signifie : "méolam kivinou bé'ha Hachem" (nous comptons toujours sur Toi, Hachem - מעולם קוינו בך יהוה).
Le Tsror haMor ajoute que ces lettres étaient inscrites sur leurs drapeaux, leur donnant le bita'hon et le courage de combattre et de vaincre la puissante armée grecque.

-> De même, le Chla haKadoch enseigne que מכבי et מקבי (Maccabi) correspond aux initiales de :
- "mi kamo'ha baélim Hachem" (Qui est comme Toi parmi les forces célestes, Hachem - מי כמוכה באלים יהוה) ;
- "barou'h kévod Hachem mimékomo" (Béni soit l'honneur d'Hachem de Sa place - ברוך כבוד יהוה ממקומו).

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-> Le 'Hidouché haRim enseigne que les dernières lettres des mots : "Son cœur est ferme, confiant en Hachem" (Téhilim 112,7-8 - na'hon libo batoua'h b'Hachem - נָכוֹן לִבּוֹ בָּטֻחַ בַּיהוָה) forment : חנוכה.
Cela signifie que grâce aux miracles de 'Hanoucca (dont l'influence spirituelle se reproduit chaque année), les juifs en exil ont la force de faire confiance à Hachem et que tout ce qu'ils endurent est pour leur bien. [Sfat Emet 5631 ]

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-> Les grecs ont décrété que le peuple juif devait écrire sur la corne du bœuf qu'il n'avait pas de part avec le D. de Israël (midrach Béréchit rabba 2,4).
Nous pouvons expliquer que les bœufs étaient autrefois l'outil principal pour travailler les champs, labourer et ramener la parnassa à la maison.
Cependant, la nation juive attribuait tout à l'aide d'Hachem, dont leur parnassa (même si on fait hichtadlout c'est 100% grâce à Hachem).
Les grecs ont dit : "Ne mentionnez pas le nom d'Hachem lorsqu'il s'agit de gagner sa vie. Écrivez sur la corne du bœuf qu'Hachem ne fait pas partie de cette quête". Ils ne voulaient pas que le peuple juif associe la religion à leur parnassa (ex: en instillant l'idée que c'est grâce à vos efforts, à votre intelligence, ...).
Mais la nation juive sait et croit que la réussite au travail n'est dû qu'à l'intervention d'Hachem (hachga'ha). Nous peuvons toujours compter sur Hachem, et Hachem nous aidera.

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