+++ Privilégier l'unité est une ségoula pour la parnassa :
Il lui dit : "Va voir le bien-être de tes frères et le bien-être du bétail, et rapporte-moi des nouvelles" (Vayéchev 37,14)
-> Le séfer Likouté Yéhouda cite le Lev Sim'ha de Gour qui demande pourquoi Yaakov a dit à Yossef de s'assurer du bien-être de ses frères et du "bien-être des brebis". Pourquoi aurait-il confondu les deux?
Il répond que Yaakov faisait allusion à un concept important avec ses mots.
Le "bien-être de vos frères" = fait référence à l'unité du peuple juif. Lorsque cette unité existe, nous pouvons également être assurés de la parnassa, à laquelle font allusion les mots "le bien-être du bétail".
En effet, l'unité est une ségoula pour la parnassa.
Le 'Hatam Sofer dit une chose similaire dans la paracha Vayigach. Il cite le verset : "Il place la paix à l'intérieur de tes frontières ; avec le meilleur du blé, Il te rassasiera" 'Téhilim 147,14), et explique qu'une personne a une "frontière" pour ses pensées et son intelligence. Bien qu'une personne soit généralement maîtresse de ses pensées, elle peut devenir irrationnelle lorsque son jugement est obscurci par la jalousie. Son envie peut l'amener à faire des choses absurdes. Il en va de même lorsque l'avidité entre en ligne de compte. Une personne peut ne pas agir avec bon sens lorsqu'elle court après l'argent.
[elle n'est plus dans les 'frontières' d'elle-même, lorsqu'il s'agit de son égo, de son honneur, d'argent, ... ]
Bien que cela soit vrai pour de nombreuses personnes, les tsadikim ne sont pas comme cela. Ils conservent leur intelligence à tout moment, et ne sont pas influencés par la jalousie ou la cupidité.
Cependant, il y a une "frontière" même à leur intelligence. Comme le dit le verset de Téhilim, leur frontière est la "paix". Lorsqu'ils voient que le fait d'agir raisonnablement risque d'entraîner une bagarre, ils reculent. Ils disent qu'il vaut mieux que le monde pense qu'ils sont pas intelligents pendant toute leur vie plutôt que de s'impliquer dans une bagarre pendant une minute.
Le verset dit que parce qu'ils utilisent la paix comme frontière, Hachem leur donne "le meilleur blé pour les satisfaire". Grâce au mérite de leurs actions en faveur de la paix, Hachem leur donne la parnassa.
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-> Il est dit que la subsistance d’une personne est déterminée par le mazal et n’est pas déterminée par ses propres mérites (Tossafot - Shabbath 156a).
Cependant, elle peut être changée par un grand mérite, et le maintien de la paix avec autrui est certainement un grand mérite qui peut fournir à une personne des moyens de subsistance supplémentaires.
['Hatam Sofer ]
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+ L'unité protège de tous les maux :
-> Le séfer Likouté Yéhouda affirme au nom du Imré Emet, que nous pouvons toujours utiliser la façon dont Yaakov a promu la paix et l'unité comme moyen pour échapper à n'importe quel danger.
Il affirme que la midda du shalom est la clé de toute bonté.
Dans cette optique, il explique le midrach (Bamidbar rabba 84,1) qui dit : "Lorsque vous faites entendre vos cris, que vos rassemblements vous sauvent" (Yéchayahou 57,13). (Yeshaya 57:13)' Les rassemblements de ses fils l'ont sauvé des mains d'Esav".
Il explique que lorsque Yaakov se préparait à une guerre avec Essav, il a dit à ses fils : "La première chose à faire est de faire la paix entre vous. Une fois que vous aurez fait cela, nous pourrons battre Essav."
Et il en fut ainsi. C'est grâce à leur rassemblement en paix qu'ils ont été sauvés des mains d'Essav.