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L’échelle de la émouna

+++ L'échelle de la émouna :

"Il rêva, et voici qu'une échelle était dressée sur le sol, et son sommet atteignait le ciel ; et voici que des anges de D. montaient et descendaient sur cette échelle" (Vayétsé 28,12)

-> Le séfer Tiféret Shmouel affirme que ce verset fait allusion à une grande leçon.
La Michna (Béra'hot 9,5) dit : "L'homme est tenu de bénir D. pour le mal [qui le frappe], de la même manière qu'il Le bénit pour le bien".

Le Tiféret Shmouel explique que chaque juif a l'obligation de croire avec une foi totale que rien de grand ou de petit ne se produit sans qu'Hachem ne l'ait ordonné. Hachem est celui qui gouverne et guide le monde entier et Il est le seul à pouvoir faire quoi que ce soit. Et tout ce qu'Il fait est bon.
Puisqu'Il est la source de tout et que tout ce qu'Il nous fait est pour notre bien, il est évident que même lorsque nous semblons être jugés sévèrement et traités durement, tout ce qui se passe est en réalité pour notre propre bien.
Lorsqu'une personne possède un tel niveau de émouna, tous les jugements d'Hachem lui sont doux. Il se rendra compte que les jugements sévères sont en fait des bontés divines.

Nous sommes actuellement au milieu d'un long et amer exil. Chaque jour, nous sommes confrontés à de nombreux problèmes et difficultés. Notre seule solution est d'avoir une forte émouna en Hachem et de croire que tout ce qui arrive vient de Lui et est destiné à notre profit ultime (on en aura pleinement conscience dans le monde de Vérité).

C'est ce qu'Hachem a montré à Yaakov dans son rêve : il a vu une échelle posée sur le sol. C'était une représentation de l'exil (galout) et de toute la douleur et la souffrance que le peuple juif devait endurer lorsqu'il se retrouvait au sol et coincé dans la boue.
Malgré tout, le sommet de l'échelle atteignait les Cieux. Cela représente le fait que la émouna peut adoucir la souffrance, nous permettre de réaliser qu'il s'agit de la bonté d'Hachem, et nous élever à de grandes hauteurs.
[à l'image de l'échelle, on peut avoir les pieds au sol dans la boue (c'est dur), mais la tête au Ciel, en ayant une vision de Vérité (avec la position du Ciel) sur ce qui se passe. ]

Le verset dit ensuite que "voici" des anges d'Hachem qui montaient et descendaient l'échelle.
Le mot "hiné" (voici), indique toujours la joie (comme dans Chémot 4,14).
Cela nous enseigne que nous devrions accepter nos difficultés avec joie et réaliser qu'elles sont pour notre bien ultime. C'est pourquoi nous sommes censés bénir le "mauvais" autant que le bon.
La guémara dans Béra'hot ajoute que nous devrions "l'accepter avec joie". C'est ce que nous enseignent les anges qui descendaient de l'échelle, mais qui, même en descendant, étaient aussi heureux qu'en montant, parce qu'ils savaient que c'était la volonté d'Hachem.

[le verset décrit de la même façon les anges descendant et montant. Or, on pourrait penser que les anges soient tristes de quitter le Ciel (avec la proximité d'Hachem) et à l'inverse heureux d'y remonter. Cela témoigne de l'enseignement de la guémara, de se réjouir autant pour ce qui nous pourrait comme du mal, que ce qui nous paraît bien, car rien ne peut arriver sans qu'Hachem ait mis un décret en ce sens. ]

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