+ Le bita'hon est plus puissant que la prière :
-> Le Shomer Emounim (maamar Hachga'ha Pratit - 4) écrit au nom du Baal Chem Tov que lorsqu'une personne se trouve dans une période difficile, la meilleure ségoula est de renforcer son cœur dans le bita'hon en Hachem. Si l'on agit ainsi, on sera sauvé.
C'est plus efficace que la prière, il faut donc se concentrer sur son bita'hon et ne pas prier à ce moment-là pour que le danger soit écarté.
Le Shomer Emounim (drouch haBita'hon 11) ajoute que le Baal Shem Tov disait que le yétser ara essaie d'enlever le bita'hon d'une personne dans les moments difficiles. Par conséquent, une personne doit demander à Hachem de lui permettre de conserver son bita'hon. Si elle le fait, elle sera sauvée, car le bita'hon est plus utile que la prière.
En effet, lorsqu'une personne prie, elle n'est exaucée que si elle est digne de voir ses prières acceptées, alors que celle qui a du bita'hon est toujours exaucée, comme le dit le verset : "Celui qui a confiance en Hachem est entouré de bonté" (Téhilim 32,10).
Nos Sages (Yalkout Téhilim 719) ajoutent que même une personne racha qui a du bita'hon est entourée de bonté.
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[ex: imaginons tous les juifs avec d'un côté Pharaon et son armée et de l'autre une mer déchaînée, ils ont dû faire une prière de folie. Pourtant au Ciel, les anges Accusateurs argumentaient pour empêcher que leur prière ne soit exaucée (ex: les juifs sont aussi des adorateurs d'idoles en Egypte).
Le Ohr ha'Haïm explique que la seule chose à faire était un acte de bita'hon au-delà de la nature (avancer dans la mer déchaînée confiant en Hachem), et c'est ce mérite du bita'hon qui a permis ce que la prière n'a pas pu faire : l'ouverture de la mer Rouge.
Il en est de même chacun à notre niveau individuel.
(on ne doit pas négliger la prière, mais on doit savoir que le bita'hon est également un élément très puissant!) ]