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Avant de mourir, Yaakov appela ses fils et leur dit : "Réunissez-vous, et je vous dirai ce qui vous arrivera à la fin des jours" (Vayé'hi 49,1).

-> Rachi cite des nos Sages qui disent que lorsque Yaakov voulut révéler le moment de la guéoula, la Chékhina le quitta et il se mit à parler d'autres choses.

Le rabbin Ropshitz (séfer Zéra Kodech) explique que bien que Yaakov soit passé à d'autres sujets et ait commencé à donner des bénédictions à ses fils, ces bénédictions faisaient allusion à tous les événements qui se produiraient pour chaque tribu (Shévet) jusqu'au moment de l'arrivée du machia'h.
Au début, Yaakov voulait parler ouvertement de ces choses. Cependant, il n'en reçut pas la permission. Par conséquent, il dut les dire d'une manière cachée.

Le rabbi de Ropshitz affirme qu'il s'agit en fait d'une bonté de la part d'Hachem. Si Yaakov avait parlé ouvertement et explicitement à ses fils de la longueur et de la difficulté de l'exil, cela leur aurait causé beaucoup de peine.
De plus, si toutes les générations suivantes avaient su que machia'h ne viendrait pas avant plusieurs centaines d'années, cela aurait été très difficile pour elles.
Au contraire, puisque nous ne savons pas quand machia'h va venir, nous l'attendons chaque jour et nous espérons qu'il arrivera bientôt.

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+ Si l'on a la émouna que tout est bon, alors tout sera bon :

-> Le Rabbi de Modzhitz (séfer Divré Israël) explique le désir de Yaakov de révéler le moment de la guéoula de la manière suivante : "Tout ce qu'Hachem fait est pour le bien" (guémara Béra'hot 60b).
À la fin, il sera clair pour chacun que tout est bon. Cependant, lorsque nous sommes au milieu d'une période difficile, il ne nous est pas toujours possible de comprendre comment c'est bon. Comme nous ne pouvons pas voir comment les choses vont finir, elles peuvent nous sembler mauvaises.

Lorsque nos Sages disent que Yaakov voulait révéler "le keits" (la fin), cela signifie qu'il voulait montrer à ses fils à quel point avec une vision de Vérité de la fin, tout n'est en réalité que du bien. [si nous étions à la place d'Hachem, en comprenant toutes les choses et en pouvant tout faire, nous ne ferions pas différent que ce que Hachem fait actuellement! ]
Cependant, il n'a pas reçu la permission de le faire, car cela les priverait de leur libre arbitre. S'ils savaient que tout était du bien ultime, ils n'auraient pas la capacité de décider par eux-mêmes d'avoir du bita'hon ou non (ex: une force du yétser ara étant de mettre du doute).
Au lieu de cela, on est censé faire confiance à Hachem et croire que tout se passe pour le bien.
Si une personne a une émouna de ce niveau, elle ne connaîtra que la bonté dans sa vie.

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