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"Si quelqu'un juge Hachem favorablement et accepte que les moments difficiles [dans sa vie] sont bons, cela sert de mérite pour lui afin d'alléger sa souffrance ...
Le fait de trouver la bonté d'Hachem ('hessed) dans le din (rigueur) le transforme en véritable 'hessed."
[Baal Chem Tov - rapporté par le Ben Porat Yossef - Vayéchev ]

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-> Il y a une tradition du Maharam de Rottenberg (Chéeilot ou'Téchouvot - 'hélek 4), selon laquelle une personne qui meurt al kiddouch Hashem ne ressent pas de douleur pendant qu'elle meurt.

Le Arvé Na'hal explique que la raison en est qu'en décidant de mourir al kiddouch Hachem (en sanctifiant le nom d'Hachem), on s'élève à une dimension supérieure, au-dessus du royaume de la douleur.

Le rabbi de Piaseczno dit qu'il en va de même pour toute souffrance qu'un juif traverse. S'il canalise sa douleur, sa souffrance, vers la spiritualité et l'accepte comme un moyen de se purifier de ses fautes et de se rapprocher d'Hachem, dans cette mesure, sa souffrance sera considérée comme une mort partielle al kiddouch Hachem et deviendra plus légère et plus facile à supporter.

-> Le rabbi de Piaseczno (Aish Kodech - Réé 5701) écrit :
"La souffrance est un moment où en apparence Hachem se cache (hastarat panim). C'est pourquoi, lorsque vous voyez même en elles la main d'Hachem, Sa justice et Sa vérité, alors vous supprimez l'obscurité et Le révélez, même de l'intérieur de l'obscurité et du jugement.
Et, par conséquent, (maintenant) que le jugement, la rigueur est en train de se passer (sur nous), alors il y aura de la bonté et de la révélation et la lumière de Son visage".

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-> "Ani lédodi védodi li" (Je suis à mon Bien-aimé et mon Bien-aimé est à moi - Chir haChirim 6,3).

-> Le terme "mon bien-aimé" fait référence à Hachem. Lorsque nous décidons de considérer Hachem comme notre "Bien-aimé", c'est exactement ce qu'Il est : "mon Bien-aimé est à moi".

[ l'idée est que par le mérite de voir Hachem avec bonté, et ce même en période de souffrance, alors nous transformons Sa rigueur en bonté, et nous voyons clairement que "mon Bien-aimé (Hachem) est à moi".
Notre vision sur la vie a le pouvoir de changer notre vie. Plus nous considérons toute chose comme venant à la racine de notre "Bien-aimé" (ani lédodi), plus Hachem nous donnera des occasions de le voir sous son apparence extérieure de "Bien-aimé" (dodi li). ]

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-> Notre douleur sera ce que nous en ferons. Si nous grandissons et changeons à travers la douleur que nous traversons, et que nous nous concentrons sur le plaisir de la croissance (ex: elle nous purifie, nous apporte des mérites spirituels éternels), nous ressentirons du plaisir.
Mais si nous nous concentrons sur notre douleur et sur le fait qu'il est douloureux de grandir, nous ne ferons que ressentir la douleur et nous serons détournés du plaisir.
[...]

Plus nous parvenons à ressentir l'amour d'Hachem dans la douleur, plus nous diminuons la douleur et le prix à payer [de cette souffrance].
L'idée est que toute réalité est un manifeste d'Hachem (rien ne peut se produire sans un décret du Ciel), même notre douleur. En ressentant le plaisir dans la douleur (par émouna), nous trouvons Hachem à l'intérieur de notre douleur et nous révélons Hachem à l'intérieur du "hester panim" (une apparente dissimulation d'Hachem - cf. Vayélé'h 31,18).
Plus nous Le trouverons là, moins il y aura de hester panim, et par conséquent, moins nous aurons mal.
[rav Kalonymos Kalman Shapira - le rabbi de Piaseczno - Aish Kodech - Réé 5701]

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