"Tout celui qui prend le deuil sur Jérusalem mérite de voir son bonheur (à Jérusalem)" (guémara Taanit 30b).
-> Le principe sous-jacent est le suivant : Toutes les facultés d'une personne sont inspirées par ses pensées. L'essence d'une personne est attirée par ce à quoi elle pense.
Ainsi, lorsqu'une personne a des pensées saintes et pleure Jérusalem, ses pensées et son essence sont dans le domaine de la sainteté.
Le mot hébreu pour "mérite" (zo'hé - זוכה) est lié au mot pour "raffinement" (izdak'krout - הזדככות).
Ainsi, le sens profond de la déclaration ci-dessus est que lorsqu'une personne a des pensées saintes et pleure sur Jérusalem, elle s'affine et voit, au moment présent, un peu de la réjouissance qui se produira dans l'avenir.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Eikha ]
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=> "La présence Divine ne réside [dans l'homme] que lorsqu'il est joyeux" (guémara Shabbath 30b).
Il s'ensuit qu'un état de deuil précipite l'absence de D. dans la vie de la personne.
Néanmoins, le deuil de Jérusalem affine l'homme et lui permet de ressentir la Présence divine.