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"Le peuple ne remarqua pas le son des cris joyeux à cause des pleurs des gens" (Ezra 3,13 ).

-> Cela peut faire référence à ceux qui ne réalisent pas ce qu’ils possèdent : ils ne remarquent pas les plaisirs et les joies de la vie car ils se lamentent sur ce qu’ils n’ont pas.

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-> la racine de la plainte est l’éventualisation d’une meilleure situation. La source de la satisfaction est de réaliser que la situation pourrait être pire.
En ce sens, Yaakov était heureux de son sort : "J'ai tout" (yech li kol - Vayichla'h 33,11).

A la naissance de Yéhouda, Léa fut particulièrement reconnaissante, ayant plus que sa part (Vayétsé 29,35 ). Chacun doit avoir ce même ressenti : estimer qu’il a plus que ce qu’il mérite.
En ce sens nous portons le nom de Yéhoudi (יהודי), de la racine "odaa" (הודאה), être reconnaissant pour ce que l’on a et se dire que l’on davantage que son lot.
On commence notre journée dans cet état d’esprit avec "modé ani" (מודה אני ). Immédiatement au réveil, nous remercions (modé) avant même de penser (ani).
Le midrach (Béréchit rabba 14,9 ) explique que nous devons louer Hachem pour chaque respiration.
[d'après le rav Yéhochoua Alt]

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