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La beauté de toute âme juive

+++ La beauté de toute âme juive :

+ "Car l'âme de l'homme est la bougie de D." (Michlé 20,27)

-> Le Baal haTanya (Likouté Amarim - Tanya - chap.19) explique que cela fait référence à l'aspiration intérieure constante de l'âme juive à s'affranchir du lien corporel pour s'unir au Maître du monde, tout comme une flamme vacillante saute et danse constamment dans une tentative désespérée d'échapper au lien terrestre de la mèche.

Le Baal haTanya (Torah Ohr - Tétsavé) écrit :
La "Knésset Israël" est la source de chaque âme juive et elle est appelée par le nom "Libi" (Mon cœur).
Cette âme collective est le point intérieur de chaque cœur juif dont la nature est de s'élever, comme une flamme, pour s'attacher à Hachem. C'est l'essence de l'âme, fondée dans les royaumes de la sainteté, une portion littérale de D. en Haut.
Son seul désir et sa seule aspiration sont de s'annuler et de s'inclure dans la lumière d'Hachem, de permettre à cette lumière de se manifester dans les pouvoirs mentaux et les traits émotionnels qui, à leur tour, s'expriment dans la pensée, la parole et l'action, les "vêtements" de l'âme ...

-> De son côté, rabbi Na'hman de Breslev (Likouté Moharan - Tinyana 7) enseigne :
Celui qui connaît la sainteté du peuple juif et le lieu d'où il est issu, et qui comprend sa nature spirituelle et sa sublimité, celui-là sait que le peuple juif est absolument éloigné du péché, et que le péché n'a aucun lien avec eux, compte tenu de l'immense sainteté de leur origine et de l'énormité de leur sublimité et de leur spiritualité.

[l'âme juif est une partie provenant de l'intériorité d'Hachem, qui avant de descendre dans ce monde était sous le Trône Divin ... = c'est des concepts qui nous échappent , mais qui doivent ancrer en nous un sentiment d'importance, de valorisation personnel, qui nous responsabilise dans nos actions. ]

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-> "karov ata Hachem (Hachem, Tu es proche - Téhilim 119,151)
Le Ibn Ezra commente : "karov mikol karov" (Plus proche que tout ce qui est proche).

La proximité avec Hachem se trouve au centre de l'âme juive, plus proche que tout ce qui est proche.
[Hachem partage nos douleurs, l'âme pure juive reste présente même chez le juif le plus racha, Hachem aime énormément tout juif indépendamment de ce qu'il peut faire, ...
Un juif doit savoir que celui qui est le proche de lui, qui a conscience de tout ce que nous ressentons (nos difficultés, nos faiblesses, nos forces, ...), qui peut tout et ne veut que notre bien, c'est Hachem : notre papa, notre confident, ...
Notre yétser ara, la routine, veut nous faire oublier cette réalité, mais c'est cela être juif : avoir Hachem qui est "karov mikol karov"! ]

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-> La téchouva ne signifie pas "tourner" (j'ai pris un mauvais chemin de vie, alors j'en prends un autre que j'espère meilleur), mais plutôt "retourner".
La téchouva ne consiste pas à atteindre quelque chose de nouveau que nous n'avions pas déjà auparavant. Il s'agit simplement de revenir à l'état le plus naturel du juif, une vie vécue en accord avec les aspirations de notre identité la plus profonde.

[ le terme téchouva (תשובה) se décompose en "tachouv hé" (תשוב ה) = retourne vers la partie Divine qui est en toi (ne te définis pas selon les standard du monde environnant (richesse, honneur, ...), selon le regard d'autrui qui sont fluctuants, intéressés et faussés, ... mais plutôt selon la vraie valeur constante que tu as auprès d'Hachem (béni bé'hori).
Ainsi, faire téchouva, c'est retourner vers notre véritable être juif, et c'est donc l'occasion de prendre conscience de ce que l'on est vraiment, de la grandeur de notre intériorité, de la relation de proximité que nous avons avec papa Hachem. ]

-> Le rav Avraham Kook (Orot haTéchouva 16,10) écrit :
"Lorsque nous oublions la nature de notre âme individuelle, lorsque nous détournons notre attention de la qualité de la vie intérieure de l'individu, tout devient confus et plein de doutes.
La première téchouva, qui illumine immédiatement toute l'obscurité, est celle qui consiste à revenir à soi-même, à l'essence de son âme (néchama).
Immédiatement, il retourne à Hachem, l'âme des âmes, et continue à avancer, de plus en plus haut, dans la sainteté et la pureté."

-> Ailleurs, le rav Avraham Kook (Moussar Avi'ha 1,8) enseigne :
"Il faut apprendre à connaître la grandeur de son âme et sa sublimité dans son essence même.
Même si elle peut se salir de toutes sortes de scories physiques, "même si un myrte se trouve parmi les épines, il reste un myrte, et nous devons nous y référer en tant que myrte "(guémara Sanhédrin 44a) = l'âme reste toujours brillante en vertu de son essence.
[ "même lorsque le peuple juif a fauté, on l'appelle encore "Israël!"" - Sanhédrin 44a]
En vérité, la simple prise de conscience de ce fait purifie, car cette connaissance est l'une des branches puissantes de la téchouva par amour (mé aava)."

-> Le rav Avraham Kook (Pinkesé haRaya 11,15) écrit également :
"Du côté de l'âme, on a déjà la capacité de se réjouir en Hachem et de prendre plaisir aux délices de Son amour et à la lumière d'une conscience élargie.
C'est juste que la faiblesse ou la bassesse du corps empêche cette lumière de se révéler. Il apparaît que l'essence est toujours déjà prête. Ce n'est que l'élément secondaire qui fait obstacle.
Par conséquent, une personne doit être consciente que l'essence est primaire. Il faut être convaincu que la lumière d'Hachem brille déjà dans son âme, même si elle est cachée."

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-> On peut noter également que le mot téchouva (retour), peut également signifier "une réponse".
Au plus profond de notre cœur et de notre âme, nous sommes animés d'un désir impérieux d'incarner l'esprit de la téchouva en répondant à l'appel d'Hachem (notre âme) qui souffre de nous voir éloigner à cause de nos fautes, qui désire que nous soyons le plus proche de Lui, car Il nous aime plus que tout.
[Mes enfants revenaient (chouvou banim!). ]

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-> Rachi ( Béra'hot 4b) : "Si un juif qui a l'habitude de prier dans une synagogue ne se présente pas, Hachem s'enquiert de lui : "Quelle est la situation de Ploni (de un tel)?"

[Hachem se préoccupe constamment, avec un amour particulier, de chaque juif. ]

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