"J'aime ceux qui m'aiment et ceux qui me cherchent me trouveront" (Michlé 8,17).
-> Ce verset fait référence à la Torah, qui aime vraiment ceux qui l'étudient.
Contrairement aux dirigeants humains qui ne se montrent favorables que lorsqu'ils ont besoin d'une faveur, la Torah est toujours disponible pour ceux qui la recherchent : ceux qui l'ont étudiée et qui ont maintenant besoin d'une faveur.
La Torah les sauve de la souffrance (guémara Sotah 21a) et se rend accessible même à ceux qui l'ont abandonnée. Bien que ces personnes ne méritent pas d'avoir de l'aide Divine dans leur repentance (téchouva), la Torah se rend tout de même disponible comme un acte d'altruisme.
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 2,3]
<--->
-> "Plus de Torah, plus de vie" (Pirké Avot 2,8) = même si elle exige des sacrifices et des souffrances personnelles, l'étude de la Torah prolonge la vie de l'homme.
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm]
<--->
-> "Les mots [de la Torah] se sont réjouis comme lorsqu'ils ont été prononcés au Sinaï" (Yérouchalmi, cité dans Tossafot 'Haguiga 15a).
Celui qui étudie la Torah pour se protéger des forces destructrices de ce monde a certainement de bonnes intentions. Un niveau bien plus élevé est atteint lorsque l'on considère à quel point sa vie est insignifiante comparée à la honte et à la dégradation que subira la Torah s'il l'abandonne. [au mont Sinaï, Hachem nous a marié avec Sa Torah. ]
Celui qui étudie la Torah afin d'éviter cette honte étudie véritablement la Torah pour elle-même.
[...]
Celui qui étudie avec des arrière-pensées se verra accorder tout ce qu'il désire. S'il désire la richesse, il deviendra riche. S'il désire être honoré, il le deviendra.
Celui qui étudie la Torah pour elle-même recevra la récompense spéciale réservée à ces personnes (qui étudient pour la Torah). Mais en plus de cela, il recevra toutes les récompenses que les gens peuvent désirer lorsqu'ils étudient avec des arrière-pensées.
Par conséquent, nous constatons que les personnes droites reçoivent à la fois leur propre récompense, à savoir une longue vie, et les cadeaux que sont [par exemple] la richesse et les honneurs.
De plus, celui qui étudie la Torah pour elle-même mérite d'accomplir les 613 mitsvot, même celles que nous ne pouvons pas accomplir aujourd'hui.
... selon la guémara (Béra'hot 34b), aucun prophète n'a pu percevoir la récompense réservée à ceux qui étudient la Torah pour elle-même.
En effet, on ne peut décrire quelque chose que l'on ne peut pas comprendre (tellement est infinie, au-delà de notre perception, la récompense pour l'étude de la Torah).
[...]
La Torah le maintient à distance de la faute. Non seulement cela, mais cela le rapproche même du mérite ...
Une personne peut s'enfoncer dans les sables mouvants de la faute, mais si elle étudie la Torah pour elle-même, elle vaincra sûrement le mal. Comme l'ont dit nos Sages, "la lumière de la Torah ramène les gens au bien" (Yérouchalmi - 'Haguiga 1:7).
Ainsi, il sera comme une fontaine toujours plus forte et vaincra le mal.
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 6,1]
<--->
-> Celui qui étudie la Torah doit être saisi de crainte et de tremblement.
Le Cohen gadol n'était autorisé à entrer dans le Saint des Saints que le jour de Yom Kippour, car le Saint des Saints contenait la principale manifestation de la présence de la Chékhina.
L'étude de la Torah aujourd'hui se manifeste de la même manière. Comme le note la guémara (Béra'hot 8a) : "depuis le jour de la destruction du Temple, tout ce qu'Hachem a en ce monde, ce sont les 4 coudées où la loi de la Torah est décidée".
Il faut étudier avec révérence/crainte et ne pas laisser son esprit se laisser distraire par des choses sans rapport avec le sujet.
[...]
Celui qui étudie pendant une heure dans la joie accomplira beaucoup plus que celui qui étudie pendant plusieurs heures dans un état de désarroi.
De plus, la Torah étant appelée les délices d'Hachem, il faut se réjouir lorsqu'on est impliqué dans cette chose merveilleuse.
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 6,6]