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‘Hanoucca adoucit le jugement de Roch Hachana et de Yom Kippour

+ 'Hanoucca adoucit le jugement de Roch Hachana et de Yom Kippour :

-> "Ce fut au bout de 2 années, Pharaon eut un rêve" (vayéhi mikéts chénatayim yamim - Mikets 41,1). Selon le Haga'ot Mordé'haï : le mot utilisé pour 'deux' est : chénatayim (שְׁנָתַיִם), il peut être un acronyme pour "shmol ner tadlik yémin mézouza" (le feu brûle sur le côté gauche et celui de droite est la mezouza).

-> Le rav Moche de Kozhnitz (séfer Daat Moché) écrit que si nos anciens séfarim trouvent dans ce verset une allusion à 'Hanoucca, c'est qu'il doit y avoir un lien. Il établit ce lien en citant le rav Lévi Its'hak de Berditchev qui a dit que lorsque des décrets sévères sont émis contre des personnes à Roch Hachana et à Yom Kippour, personne ne peut y résister ; cependant, les jugements sont adoucis petit à petit jusqu'à ce que la décision finale soit émise à 'Hanoucca et à Pourim.

Nos Sages (guémara Méguila 11a) disent que le mot וַיְהִי dénote la douleur, et la souffrance. Il s'agit d'une contraction de "ויי והי", qui se traduit par "malheur et deuil".
Ainsi, le verset dit que si quelqu'un veut que ses difficultés aient un "kéts" (mikéts), il peut y parvenir en allumant les lumières de 'Hanoucca (ce à quoi fait allusion le mot "chénatayim", comme le Mordéhaï cité ci-dessus, est un acronyme pour l'allumage des lumières de 'Hanoucca).
Ces lumières que nous allumons à 'Hanoucca adoucissent le jugement (de Roch Hachana et de Yom Kippour) et agissent comme une source de miséricorde divine.

[d'une certaine façon, les lumières 'Hanoucca symbolisent que tous les décrets sombres, durs contre nous, peuvent se transformer en décrets de lumière et de joie pour nous. ]

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+ Mieux vaut être jugé à Hanoukka qu'à Roch Hachana :

-> Sur ce sujet, le Min'hat Yéhouda de Stoutchin rapporte une explication au nom de son grand-père, le rav Moché de Rozvodov.
La guémara (Erouvin 18b) déclare que la colombe (qui a été envoyée de l'Arche de Noa'h) a dit à Hachem : "Ribono Shel Olam, que ma nourriture soit aussi amère qu'une olive et donnée par Ta main, plutôt que d'être aussi douce que le miel et de dépendre des êtres humains".
Il explique cela en citant nos saints sefarim, qui disent que le jugement final de l'année a lieu à 'Hanoucca.
A Roch Hachana, Yom Kippour et Hochana Rabba, le jugement est fonction des actions de la personne, comme il est dit : "Car Tu te souviens de toutes les actions devant Toi et Tu examines toutes leurs actions".
A 'Hanoucca, nous ne sommes pas jugés sur la base de nos actions, mais Hachem nous juge avec miséricorde et compassion, même si nous ne le méritons pas.

Le peuple juif est comparé à une colombe (guémara Béra'hot 53b). Ainsi, la colombe mentionnée dans la guémara précédente symbolise le peuple juif, et nous demandons à Hachem de rendre notre subsistance "aussi amère qu'une olive", ce qui est une référence à 'Hanoucca, lorsque nous faisons brûler de l'huile d'olive.
En d'autres termes, nous demandons à être jugés par Hachem à la manière de 'Hanoucca, d'une manière miséricordieuse, plutôt que de voir notre jugement être "doux comme du miel", ce qui fait référence à Roch Hachana, lorsque nous trempons une pomme dans du miel et que nous sommes jugés sur la base de nos actions en tant qu'êtres humains.

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