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L’importance d’aspirer même dans l’obscurité de la vie

+ L'importance d'aspirer même dans l'obscurité de la vie :

"Il (Yaakov) rencontra l'endroit" (vayifgua bamakom - Vayétsé 28,11)

-> Pour expliquer le terme inhabituel de "péguia" utilisé ici, Rachi cite 2 idées de nos Sages apparemment sans rapport entre elles. L'une d'entre elles est qu'à cette occasion, Yaakov a promulgué la prière du soir (Maariv, Arvit). Cependant, cela ne suffit pas à résoudre le problème (puisque le terme standard "téfila" n'est pas utilisé). Ils expliquent donc également que le mont Moriah s'est miraculeusement déplacé vers Yaakov, et que les deux se sont donc "rencontrés" à mi-chemin.
Comme ces deux idées sont développées à partir du même mot, nous pouvons nous demander comment elles se complètent l'une l'autre.

Le Sfat Emet explique que le thème commun ici est que la volonté humaine peut induire la spiritualité dans n'importe quel endroit et dans n'importe quelles circonstances.
Yaakov désirait ardemment prier sur le mont Moriah et a commencé à revenir sur ses pas malgré les difficultés que cela impliquait. Ce désir a déformé l'espace lui-même, amenant la sainteté de ce lieu directement à lui.

De même, l'obscurité physique de la nuit symbolise les périodes où la vie est sombre et où la spiritualité semble inaccessible. Néanmoins, si une personne le souhaite vraiment, elle peut inspirer un éclair de sainteté qui illuminera le ciel nocturne.
Tel est le pouvoir d'Arvit, qui doit être prié spécifiquement au milieu de l'obscurité.

Telle est la valeur du ressenti de distance qui sépare un juif d'Hachem. Elle lui donne l'occasion de développer un désir pour Hachem beaucoup plus authentique, qui, à son tour, peut importer Sa Présence dans des domaines jusqu'alors inexplorés.
[Sfat Emet - 5634]

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