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Shavouot : un pouvoir exceptionnel de guérison

+ Shavouot : un pouvoir exceptionnel de réfoua chéléma
(par le rav Shalom Eliyashiv) :

"Nos Sages disent que lorsque Hachem a donné la Torah au peuple juif au mont Sinaï, tous les malades juifs ont instantanément guéri.
Tout celui qui était sourd pouvait soudainement entendre ; si on était aveugle on pouvait alors voir ; et une personne défigurée ou boiteuse pouvait alors se tenir debout sans aucune difficulté (Mekhilta - Yitro 19,11 ; 20,15).
C'était un miracle exceptionnel que Hachem a réalisé pour Sa nation bien-aimée.

Chaque année, pendant le Yom Tov de Shavouot, lorsque nous commémorons le don de la Torah, cette qualité spéciale se manifeste à nouveau ... [et elle] est ressentie dans le monde entier.
...
On doit tirer profit de ce cadeau que D. donne au monde chaque année, à ce moment.
Même pour les maladies pour lesquelles aucun remède n'a encore été trouvé, et même pour les maladies graves et en phase terminale, c'est le moment de prier [et d'implorer D.] pour un rétablissement total, et Hachem écoutera certainement.
...
Cette influence [si spéciale] n'est pas ressentie durant toute la journée de Shavouot. Il y a un moment unique, une petite fenêtre d'opportunité, où l'on peut utiliser ce formidable pouvoir de guérison.
Le matin de Shavouot, pendant que les 10 Commandements sont lus, c'est le moment le plus propice pour que l'on prie [de tout cœur à Hachem] pour un rétablissement complet et rapide."

[paroles du rav Yossef Shalom Eliyashiv - rapporté par le rav David Hoffman (Séfer Torah Tavlin - vol.II p.518)]

"Shavouot est la seule fête Biblique pour laquelle la Torah n'ordonne pas d'apporter un Korban 'Hatat (sacrifice pour expier nos fautes).
La raison est qu'à Shavouot, jour durant lequel la Torah a été reçue, chaque juif est dans la catégorie d'un converti, qui est considéré comme : "un jeune enfant qui vient de naître".
=> De même qu'un nouveau-né est sans faute, de même les juifs sont sans faute à Shavouot.
[...]
Shavouot est considérée comme notre jour de mariage, durant lequel Hachem, le fiancé, prend le peuple juif comme Sa fiancée. […]
Toutes nos fautes sont pardonnées à Shavouot, de la même façon que Hachem pardonne les fautes de chaque fiancé et fiancée le jour de leur mariage."

[Kédouchat Lévi - rabbi Lévi Its'hak de Berditchev]

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-> La guémara (Yérouchalmi Roch Hachana 4,8) écrit :
"Concernant Shavouot, la Torah ne mentionne aucun sacrifice obligatoire pour expier les fautes.
Cela nous enseigne que Hachem dit : "Puisqu'en ce jour vous avez accepté la Torah, [alors] toutes vos fautes sont éliminées. C'est comme si vous n'avez jamais fauté."

Le rav Guédalia Schorr (Ohr Guédaliyahou) enseigne :
"Cela s'applique à chaque génération.
La Torah a la capacité d'éliminer nos fautes.Mais pour cela il n'est pas suffisant d'étudier la Torah, nous devons accepter sur nous le joug de la Torah.
Ce n'est qu'alors que Hachem retire toute trace de faute ou de souillure sur l'âme."

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-> Lorsque le peuple juif s'est tenu au mont Sinaï, toute leur impureté les a quittés.
[guémara Shabbath 146a]

Décorer la synagogue avec des fleurs pour Shavouot est une belle coutume, mais une personne doit également se "décorer" elle-même.
Cela ne peut se faire qu'en acceptant la Torah et en l'étudiant.

[rav Yéhouda Zev Segal]

Pourquoi la Torah a-t-elle été donnée sur une montagne?

+ Pourquoi la Torah a-t-elle été donnée sur une montagne?

La différence entre un terrain plat et une montagne n'est pas qualitative : les 2 étant formés à partir de poussière et de terre. Une montagne a uniquement davantage de terre rassemblée et amassée en un tas plus important.

Le fait que la Torah ait été donnée sur une montage, nous enseigne que l'objectif d'un juif dans la vie est de prendre la matérialité (terre), de l'élever, et de la transformer en sainteté.

[Rabbi de Loubavitch - rabbi Mena'hem Mendel Schneerson]

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-> Le mot : סיני (Sinaï - 130+1 du kollel) a la même guématria que : ענוה (anava - humilité - 131).

De plus, la guématria de : סיני est équivalente à 5 fois celle du Nom Divin : avaya (הויה) [et יְהוָה].
[Pné David]

-> Le mot : anav (humble - ענו) a une valeur de 126, correspondant aux 126 jours que Moché a passé au mont Sinaï (6 jours avant le don de la Torah, et ensuite 3 périodes de 40 jours chacune).

=> L'humilité est une qualité fondamentale d'un juif, mais sur le moment pour vaincre notre yétser ara, il est nécessaire de s'élever à l'image d'une montagne : "tu sais qui je suis! Je fais partie de la nation juive qui a accepté la Torah au mont Sinaï, devenant un enfant adoré du Maître du monde! Cela implique que dans ma relation avec la matérialité, je ne peux pas agir d'une façon plate, je dois l'élever vers la Volonté de mon papa Hachem!"

[l'orgueil c'est quand on se focalise sur le culte de notre personnalité : "je suis" ou "je suis rien".

L'humilité, c'est avoir l'orgueil d'assumer les responsabilités d'être juif, tout en ayant l'humilité de reconnaître que tout ce que l'on peut faire c'est uniquement grâce à Hachem.
C'est être une montagne, tout en y recevant la Torah!]

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-> La guémara (Shabbath 89a) s'interroge également : Pourquoi est-il appelé : mont Sinaï?

Nos Sages d'y répondre : "Car c'est à partir de là que les nations [du monde] ont commencé à haïr les juifs".
[le mot : "sin'a" : שִׂנאָה = la haine]

Rachi explique : c'est parce qu'elles n'ont pas accepté la Torah lorsqu'elle leur a été offerte [et ce avant que le peuple juif ne l'accepte].
[lorsque les nations du monde ont réalisé leur erreur, et qu'elles ont pu voir les avantages énormes que les juifs en tiraient (l'éternité, la Vérité, ...), elles se sont remplies de jalousie et de haine.

=> A Shavouot, nous devons alimenter notre réservoir de fierté et de joie de faire partie de cette élite minoritaire du monde : les juifs!
Le Zohar écrit : "La joie principale sur laquelle l’homme doit se réjouir, c’est la joie d’être un juif."]

Les kabbalistes enseignent que chaque mois de l'année correspond à une partie majeure du corps humain.

Ce mois de Sivan, correspond à l'oreille gauche, car durant toute l'année les paroles de Hachem nous entrent dans l'oreille droite et en ressortent dans l'autre.
Cependant, lorsque la Torah est donnée (le 6 Sivan), nous devons l'entendre et la retenir avec nos 2 oreilles : même celle de gauche!

[le Dvar Avraham - rabbi Avraham de Slonim]

Au mont Sinaï, les juifs pouvaient véritablement visualiser les paroles de Hachem.
De même, un parent doit s'assurer que son enfant puisse observer et véritablement visualiser chaque mot qu'il lui enseigne.
Parfois, les actions ont plus de poids que toutes les paroles [du monde].

[Rabbi S.A. Rubin]

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-> "Tout ce qui se passe chez soi est du 'hessed.
Les gens pensent qu'ils ne font qu'élever des enfants, et rien de plus.
Mais nourrir des enfants en Torah et en crainte du Ciel, c'est du 'hessed! C'est la Torah!
[...]
Je me demande souvent pourquoi les gens trouvent nécessaire de s’enfuir de chez eux pour rendre service?

Le ‘hessed commence à la maison!
Il y a tant d’occasions pour un mari, pour une épouse ou même pour des enfants de se rendre chaque jour mutuellement service.
Et cependant, ces mêmes gens qui s’enorgueillissent de leur gentillesse et de leur considération envers autrui à l’extérieur, laissent beaucoup à désirer en ce qui concerne leur comportement une fois les portes refermées."
[Rav Shalom Schwardron – le Maguid de Jérusalem]

=> on a tendance à penser que nos actes de bonté et la Torah se font essentiellement à l'extérieur, et non dans l'intimité de notre foyer.
Mais en réalité, le lieu principal où l'on peut acquérir des mérites se trouve en nous et chez nous (ex: chaque fois que je donne un sourire à ma femme je réalise la mitsva de la réjouir!)

==> Profitons du don de la Torah pour renforcer en nous l'importance primordiale de la transmettre et de la vivre au quotidien au sein de notre cellule familiale.

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-> "Ne jamais te dérober à ceux qui sont comme ta propre chair" (Yéchayahou 58,7)

Rabbénou ‘Haïm Vital dit que dans le monde de Vérité, on interroge l’homme sur ses actes et ses occupations dans ce monde-ci, et l’une des questions qu’on lui pose est celle-ci : t’es-tu occupé de 'hessed?

Lorsqu’il répond par la positive, on vérifie alors la situation à la maison, s’il y a aussi fait du ‘hessed dans sa vie conjugale.
Si c’est le cas, le 'hessed qu’il a fait à d’autres personnes est valable et en règle, et il a du poids au Tribunal céleste.
Et s’il s’avère que dans son foyer, il n’a pas fait de 'hessed, cela est considéré comme s’il n’en avait pas du tout fait!

Shavouot – une fête éternelle

+ Shavouot - une fête éternelle :

-> Le rav 'Haïm Sofer (Kaf ha'Haïm 494,68) rapporte que selon nos Sages la fête de Shavouot ne sera jamais annulée. Pourquoi cela?

1°/ en raison du concept de : "maalim bakodech, vélo moridim" (nous augmentons en sainteté, et nous n'en descendons pas).
En effet, la Torah a été donnée au peuple juif à Shavouot, entraînant que ce jour a été pour toujours élevé à de très grandes hauteurs et qu'il est extrêmement sanctifié.
Ainsi, puisque son niveau ne peut être que diminué, cette fête ne peut pas être annulée.

2°/ De même que la Torah est éternelle, Shavouot qui est la fête de la Torah, durera éternellement.

D'ailleurs de même que la Torah est éternelle, de même le fait de s'investir dans l'étude de la Torah a le pouvoir d'allonger notre vie!

"Au début, Moché étudiait la Torah, mais oubliait ce qu'il apprenait. En fin de compte, elle lui a été donnée en cadeau"
[guémara Nédarim 38a]

Le Maharal (Tiférét Israël 50) explique :
"Vu la grandeur de la Torah qui de par sa nature ne peut être attachée ou liée à un être humain, Moché oubliait la Torah dès qu'il l'étudiait.
La Torah n'avait pas de moyen de se lier à Moché si ce n'est que D. l'a donnée à l'homme et a produit un changement dans la relation entre la Torah et l'humanité.
[...]
La Torah ne convient pas à l'homme car elle émane des royaumes supérieurs qui sont aussi loin de l'homme que possible.
La Torah dit donc : "[D. l'] a donnée à Moché lorsqu'Il a fini de lui parler" (Ki Tissa 31,18).
Si D. n'avait pas donné la Torah, elle n'aurait pas pu avoir le moindre lien avec l'homme."

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-> "Un élément saint et spirituel ne se mêlera pas de lui-même à des éléments physiques.
A cause de cela, la Torah ne pourra pas exister dans ce monde si ce n'est que D. l'a décrété."
['Hatam Sofer - commentaire sur guémara Méguila 6b]

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-> De même que Hachem a donné à Moché le cadeau de la Torah (car malgré sa grandeur il lui aurait été impossible de la maîtriser en 40 jours et 40 nuits), de même Hachem va finalement accorder le cadeau de la Torah à tout celui qui s'efforce de l'apprendre avec assiduité.
[Rav Shimon Schwab]

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-> Si un homme te dit : "J'ai fourni des efforts [pour mon étude] mais je n'ai pas trouvé, ne le crois pas! [S'il te dit : ] "Je n'ai pas fourni d'efforts et je l'ai trouvée", ne le crois pas! "J'ai fourni des effets et je l'ai trouvé", crois-le
[...]
Mais s'agissant de l'étude de la Torah, cela ne s'applique qu'aux raisonnements. En revanche, pour ce qui est de se souvenir de son étude, cela dépend de l'aide Divine.
[Rachi commente : si bien que certains peuvent fournir des effets et pourtant ne pas trouver la réussite.]
[guémara Méguila 6b]

=> Ainsi, pour se remémorer des enseignements de la Torah, il n'est pas suffisant de s'échiner dans son étude : encore faut-il bénéficier d'une aide Divine.
[d'où la nécessité de prier pour cela, d'être saint, ...]

-> Dans la Torah, il y a 304 805 lettres.
Quelles sont les 3 le plus fréquemment utilisées?

Il s'agit du youd (י), du vav (ו) et du hé (ה), qui sont les lettres formant le nom de D. (le Tétragramme - יהוה), qui représente Son Attribut de miséricorde.

"Comme un esclave compte les jours restant jusqu'à sa libération, les juifs comptent les 49 jours jusqu'à la fête du don de la Torah, car elle libère l'homme des chaînes qui le soumettent au mauvais penchant."

[rav Moché de Coucy - rapporté par le Méam Loez (Réé 16,12)]

-> "Il n’existe pas d’homme libre en dehors de celui qui étudie la Torah."
[paroles de nos Sages dans les pirké Avot 6,2