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L’insigne de la royauté

+ L'insigne de la royauté (par le Rav Matitiahou Salomon) :

"Nous sommes tous des princes et des princesses ; nous portons tous l'insigne de la royauté.

D. nous a fait l'honneur de nous donner Sa sainte Torah.
Chaque mitsva accomplie, chaque mot de Torah étudié, nous attache à Lui de plus en plus étroitement, et nous fait atteindre des niveaux toujours plus élevés de sainteté et de pureté.

C'est le summum des plaisirs.
Nulle autre jouissance sur terre ne peut leur être comparée.

Mais, nous ne pouvons éprouver ce plaisir que si nous reconnaissons explicitement bénéficier d'un privilège divin, que si nous apprécions l'honneur formidable accordé par D.
[... sinon,] nous nous sentirons alors certainement accablés par une charge énorme et à l'étroit."

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[ "D. nous a choisi parmi tous les peuples et nous a donné Sa Torah" (bénédiction lorsque l'on monte à la Torah) ]

+ La mila (circoncision) …

+ La mila (circoncision) … (2e partie)

-> b"h, la 1ere partie est : https://todahm.com/2015/06/23/la-mila-circoncision/

-> La Mila nous rappelle les sacrifices qui ont été fait pour cette mitsva (guémara Shabbath 130a) :
"Toute mitsva pour laquelle le peuple juif est prêt à sacrifier sa vie à une époque de décrets antisémites, telle que [ne pas s’adonner à] l’idolâtrie et [accomplir] la Mila, est encore maintenue par les juifs. "

=> C’est ainsi qu’environ 98% des juifs en Israël continuent de pratiquer la circoncision sur leurs enfants.

-> La circoncision est la seule marque sur le corps effectuée par la pratique religieuse juive, est un symbole de foi juive qui dure toute la vie, elle consiste à retirer quelque chose d’indésirable (la Orla = l’excroissance de peau).
Pourquoi D. nous a-t-Il créés incomplets ?

->Le Maharal (‘Hidouché Aggadot – Nédarim 32a) de nous enseigner :
" L’homme a été créé non circoncis. Pour quelle raison ?
Cela provient de la finalité de l’être humain. L’homme a été créé avec un potentiel qu’il a besoin de réaliser.

Le corps doit être l’égal de l’âme.
De même que l’âme est créée avec un potentiel qu’il faut réaliser, le corps, aussi, est créé avec un potentiel.
Tant que la orla n’a pas été retirée, une personne ne peut atteindre son potentiel, parce que la orla est une enveloppe et un obstacle pour une personne."

-> Le terme orla (traduit par prépuce) désigne également dans la Torah un obstacle entravant tout progrès.
A titre d'exemple, les mauvaises habitudes qui empêchent une personne de changer son mode de vie, sont appelées "orla du cœur" (cf. vayikra 26,41 ; Yirmiyahou 9,25 ; Yé'hezkiel 44,7).

=> La circoncision nous enseigne que l'homme doit supprimer les barrières naturelles faisant obstacles à sa progression.

-> La Orla (l’excroissance) représente un obstacle vers la sainteté.
Le Avot deRabbi Natan (2,5) de dire : "Adam fut créé circoncis, ainsi qu’il est dit : "Et D.ieu créa l’Homme à Son image" (Beréchit 1,27). "

Suite à la faute d’Adam, son excroissance recouvrit sa circoncision, comme il est écrit dans la guémara Sanhédrin (38b) : " Rabbi Its’hak dit : [Adam] tira son excroissance [pour recouvrir sa circoncision]."

Rabbi Tsadok haCohen (Pri Tsadik) d’écrire :
" [Adam] naquit circoncis, et s’il n’avait pas fauté, tous ses descendants ainsi que lui-même seraient restés ainsi. …
Afin de rectifier la profanation d’Adam, l’homme reçut l’ordre d’accomplir la Brit Mila, qui retire cette souillure ; en agissant ainsi, il devient parfait et atteint la sainteté qui lui est accessible. "

-> Le midrach Tan’houma (Tazria 5) nous apprend que les actes de l’homme sont plus grand que ceux de D., puisqu’en se perfectionnant lui-même, l’homme atteint la complétude.

En effet, il est écrit dans ce midrach :
" Un jour, le méchant Turnus Rufus [un général romain] demanda à Rabbi Akiva : "Quels actes sont les plus beaux, ceux de D. ou ceux de l’homme ? "

Il répondit : "Ceux de l’homme" …

[Turnus Rufus] lui dit : "Pourquoi accomplissez-vous la circoncision ? "

Rabbi Akiva répondit : "Je savais que c’est ce que vous aviez en tête, c’est pourquoi j’ai répondu que les actes de l’homme sont plus beaux que ceux de D. "

Rabbi Akiva lui apporta des épis de blé et des miches de pain et lui dit : "Voici [les épis] l’œuvre de D., et voilà [les pains] celle de l’homme.
Les pains ne sont-ils pas plus agréables que les épis ? "

Turnus Rufus lui répondit : "S’Il désire la circoncision, pourquoi l’enfant ne sort-il pas du ventre de sa mère déjà circoncis ? "

Rabbi Akiva lui dit : "D. n’a donné les commandements à Israël que dans le seul but de les purifier. " "

-> Le but de la mitsva de la mila est de nous enseigner qu’il nous faut nous parfaire nous-même sur le plan spirituel, par nos propres actes, nos propres efforts.
Le Séfer ha’Hinou’h (mitsva n°2) de nous apprendre également que :
"D. a voulu que Son peuple élu soit complet et Il a voulu que cet achèvement se fasse par le biais des actes de l’homme.

Il n’a pas créé l’homme parfait au sortir de la matrice, pour faire comprendre que de même que le corps doit être amené à un état de complétude par ses actes, il doit également parfaire son âme à travers une conduite adéquate. "

-> Le Ram’hal (Da’at Tévounot) de dire également à ce sujet :
"Le principe fondamental, sur lequel repose toute la construction [de la direction du monde par D.ieu], est que la volonté Divine était que l’homme se complète lui-même, ainsi que tout ce qui fut créé pour lui.

Cette tâche sera en elle-même son mérite et sa récompense : son mérite, car il en ressort qu’il peine et qu’il est constamment occupé en voulant atteindre cette complétude ; et lorsqu’il l’atteindra, il récoltera les bénéfices de son propre labeur et d’aucun autre.

Et sa récompense : car finalement, il se sera parfait lui-même et prendra plaisir au bien pour l’éternité. "

=> De même que nous avons été créés avec une imperfection extérieure, nous avons également été créés avec une imperfection interne.

Et de même que la mitsva de la Mila nous force à retirer notre excroissance, nous devons également consacrer notre vie à retirer les imperfections qui se trouvent en nous, en déracinant ainsi des défauts de caractère tels que l’arrogance, la colère, et l’indulgence excessive envers nous-mêmes.

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-> Le Séfer ha’Hinou’h (mitsva n°2) : " Ce signe est établi sur l’organe sexuel, parce qu’il représente la continuité du peuple"

-> La place de la Mila est spécifiquement située sur l’organe sexuel, ce qui nous montre que le désir sexuel, la plus puissante de nos pulsions intérieures, doit être canalisée pour s’exprimer dans l’amour au sein d’une relation et non être employé de manière égoïste ou abusive.

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+ La circoncision : le 8e jour …

->Le Maharal (Guévourot Hachem) de nous enseigner :
"La Mila, que D. a donnée à Israël, se situe au-dessus de la Nature et est donc accomplie le 8e jour, parce que les 7 jours de la Création sont ceux de la Nature, car le monde naturel fut créé en 7 jours."

->Le Mabit (Beit Elokim) de dire :
" La Mila s’effectue au 8e jour, c’est.-à-dire que l’homme n’était pas né pour suivre le cours "naturel" de la vie, comme les animaux, mais plutôt pour peiner en accomplissant des actes qui sont dirigés vers son Créateur, et pour affaiblir toute force qui l’attire vers la faute, qui est [représentée par] l’excroissance.

" Le 8e jour, l’excroissance sera retranchée", ce qui démontre à travers cela qu’il vaincra l’ordre naturel du monde, qui se manifeste dans les 7 jours. "

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-> Les Sages de la Grande Assemblée ont institué "Réfaénou", comme 8e bénédiction de la Amida, comme supplication pour guérir les bébés garçons, dont la brit mila est le 8e jour de leur vie.
[guémara Méguila 17b]

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-> Lorsque le bébé pleure du fait de la douleur de la circoncision, chacun pensera à ses propres souffrances pour que ces pleurs qui montent sans être entravés par aucune impureté entraînent avec eux sa prière.
Ceci est un très bon conseil.
[Notes du gaon de Griditz - à la fin du traité Shabbath p.130]

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-> La mitsva de la circoncision (mila) est utile pour favoriser la guéoula, d'après ce verset : "Pour toi (Israël), en vertu du sang de ton alliance, je délivrerai tes captifs" (Zé'haria 9,11).
[Rif - guémara Ména'hot 53b]

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-> Tous les Bné Israël ont part au monde futur car, respectant l'Alliance en circoncisant leurs fils en toutes circonstances, ils assurent la survie des mondes, comme le laisse entendre le verset : "Si vous ne respectiez pas Mon Alliance (celle de la circoncision) le jour comme la nuit (et en toutes circonstances), Je cesserais de fixer des lois au ciel et à la terre (pour qu'ils subsistent)" (Yirmiyahou 33,25).

De plus, celui qui contribue à la survie des mondes en ne portant pas atteinte à l'Alliance de la circoncision par des relations interdites a droit au titre de "juste" (tsadik), à l'instar de Yossef qui a mérité ce qualificatif pour avoir repoussé a avances de la femme de Potiphar.
[Zohar - Noa'h p.59b]

-> "La Torah a donné à l'homme 613 voies et moyens pour s'attacher au Créateur, parce que D. désire lui faire du bien dans ce monde-ci et le monde futur."

[Zohar - 2,28b]

Les mitsvot : perfectionner les hommes et parfaire le monde …

+ Les mitsvot : perfectionner les hommes et parfaire le monde ...

-> "L'objectif de la Torah est double : parfaire l'esprit et le corps.
Parfaire l’esprit signifie que la personne doit chercher à atteindre une perception du monde aussi juste que possible …
Parfaire le corps veut dire améliorer ses relations avec les autres êtres humains."
[le Rambam - Noré Névou'him - vol.3]

-> "[Les mitsvot] sont là pour nous aider à vaincre notre mauvais penchant et corriger nos traits de caractère.
La majorité des lois de la Torah sont des instructions du Grand Conseiller, destinées à nous aider à améliorer notre caractère et retourner dans le droit chemin"
[Rambam - Michné Torah - fin des Hilkhot Témoura]

-> "Quelle différence pour D. si nous abattons un animal en lui tranchant la tête par la gorge ou par la nuque ?
[La réponse est : ] "Les commandements ont été transmis à l'homme dans le but unique d'améliorer l'humanité." "
[midrach rabba Béréchit 44,1]

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-> "L'âme pure juive est enveloppée dans une couche impure appelée "klipot" (écorce de fruit). Ces coques forment une barrière qui sépare l'âme juive de sa source sainte.
Les 613 mitsvot sont les instruments pour faire sauter cette barrière. Elles donnent lumière et vie à l'âme juive.
Lorsque vous ôtez la couverture au moyen des mitsvot, votre âme devient le véhicule de la Kédoucha de D."
[le 'Hidouché haRim (rabbi Its'hak Méïr Alter de Gour) - dans le Sia'h Sarfé Kodech]

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-> La principale importance des mitsvot est le fait qu'elles ont été données par D. Lui-même.
Elles sont, par conséquent, le seul moyen à travers lequel nous pouvons approcher le Créateur et pour cette raison, nous tirons une nourriture spirituelle en les pratiquant.

Si nous observons les mitsvot avec l'intention d'atteindre la proximité avec D., nos mitsvot acquièrent une vie et une âme. Sinon, elles restent des rituels vides, des corps dénués d'esprit.
[Méor Enayim - Vayéra]

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-> Le Rambam dit : "Le but de toutes les mitsvot est de nous permettre de croire en Hachem", car obéir à un ordre revient forcément à admettre que quelqu'un l'a énoncé.

La mila (circoncision) …

+ La mila (circoncision) …  (1ere partie)

D. dit à Avraham avinou (il y a près de 3800 ans !) : "Vous retrancherez la chair de votre excroissance, et ce sera le signe de l'alliance entre Moi et vous. " (Béréchit 17,10-11).

Il est écrit ensuite dans la Torah (17,14) : " Et le mâle incirconcis, qui n'aura pas retranché la chair de son excroissance : cette âme sera retranchée de son peuple ; elle a enfreint Mon alliance."

-> La guémara Nédarim (32a) : "Grande est la Mila puisqu’elle est équivalente à toutes les mitsvot de la Torah"

-> Cette guémara nous enseigne aussi : "Grande est la Mila, car sans elle, le monde n’existerait pas. "

-> Le Maharal (‘Hidouché Aggadot – Nédarim 31a) de dire : "A travers la brit Mila, on entretient une relation [suivie] avec D., tout comme deux personnes unies par une alliance."

-> Rabbi Its’hak ‘Haver (Or Torah 28) : "À travers cette mitsva, une personne est enracinée dans la émouna (la foi). "

-> La Mila est le symbole de l’identité juive, comme le dit le Rambam (Moré Névou’him) :
"Il doit y avoir une marque physique commune à toutes les personnes qui ont cette foi : la reconnaissance qu’il n’existe qu’Un seul D. "

Le rav Moché Tendler a dit une fois lors d’une Mila au sein d’un club des officiers de l'armée :
" Chaque élève officier, chaque officier, doit porter l’insigne de son corps d’armée en permanence, en signe de loyauté envers l’armée de son pays qu’il sert si fidèlement.

Pour les juifs, et cela dès le Patriarche Avraham, une brit [Mila] est l’insigne et le symbole qui montre notre engagement envers D.ieu, notre Général en Chef, que nous servons d’une manière consciencieuse et loyale.
Aujourd’hui, nous avons apposé cet insigne sur le soldat le plus récent d’entre nous. "

On peut aussi citer l’histoire suivante (guémara Ména’hot 43b) :
" Lorsque le roi David entra dans les bains publics et qu’il vit qu’il s’y tenait nu, il s’écria : "Malheur à moi, car je me tiens nu, sans faire de mitsva. "

Mais lorsqu’il se souvint de sa Mila, il fut consolé.
Et après être sorti des bains, il composa un chant à ce sujet, ainsi qu’il est écrit : "Au chef des chantres, au 8e, psaume de David" (Téhillim 12,1) : sur la Mila, qui fut donnée le 8e [jour]. "

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-> "La mila est le signe imprimé dans notre chair pour témoigner que D. nous a choisis parmi toutes les nations ; nous sommes Son peuple, les brebis de Son troupeau. Et de génération en génération, nous avons l'obligation de Le servir et de proclamer Sa louange."
[le Tour - Yoré Déa 260]

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-> Le Rambam (Guide des égarés) écrit : "on enlève le prépuce, dans la mitsva de la brit mila, dans le but d'affaiblir la force de l'envie distinctif telle la signature du Roi".

-> Le Ramban est en désaccord avec le Rambam et écrit : "la brit mila permet à l'homme d'avoir une alliance, et un signe distinctif telle la signature du Roi. (Tikouné Zohar 22)

A partir de ces 2 avis, les Sages ont fixé que : "Ces paroles-ci, et ces paroles-là sont les paroles du D. vivant". Ainsi, en réalité, la mitsva de la brit mila a deux buts essentiels :
- affaiblir la force corporelle qui provient du mauvais penchant, tel qu'il est écrit :"Écarte-toi du mal" (sour méra - Téhilim 34,15) ;
- ajouter de la sainteté au corps du juif, comme il est écrit dans la suite de ce Téhilim : "Fais le bien" (vaassé tov - Téhilim 34,15).

-> Le rav Pin'has Fridman enseigne :
Cependant, chez un nouveau-né de huit jours, le mauvais penchant n'exerce pas encore son emprise de façon concrète ; quant à l'acquisition de la sainteté, le nouveau-né n'a pas encore atteint l'âge de la raison, et ne comprend pas cela.
En effet, l'essentiel de la mitsva de la brit mila (circoncision) aura ses répercussions dans l'avenir. Quand le nouveau-né grandira et arrivera à l'âge de raison, alors il pourra affaiblir la force du mauvais penchant, et ajouter à son corps de la sainteté.
Ainsi lorsqu'un membre du peuple d'Israël accomplit le commandement de la brit mila, il se prépare et se projette vers l'avenir, pour faire le bien. De même, Hachem nous récompense, mesure pour mesure, et regarde uniquement l'avenir, lorsque c'est pour le bien, afin d'envoyer Sa délivrance.

D'après cela, nous pouvons comprendre l'eseignement : "Alors chantèrent Moché" (az yachir Moché - Béchala'h 15,1), le mot אז (az - alors) a une valeur numérique de 8.
Moché dit : "par le mérite de la brit mila qui nous a été donnée au 8e jour, la mer s'est fendue" (Mékhilta ; midrach Yalkout).

À leur sortie d'Égypte, la mer s'est fendue, et ce uniquement par le mérite futur qu'ils accepteraient la Torah au Mont Sinaï. S'il en est ainsi, quel mérite possédait Israël pour que Hachem regarde uniquement le bien dans l'avenir?
Le mérite de la brit mila. De la même façon que le peuple d'Israël s'inquiète d'accomplir cette mitsva pour affaiblir le futur mauvais penchant de l'enfant et lui donner les outils nécessaires pour accomplir le bien à l'avenir, ainsi mesure pour mesure, Hachem regarde leur avenir pour le bien et fend la Mer Rouge.

=> Comment l'homme peut-il mériter que l'Éternel regarde uniquement le bien qu'il réalisera à l'avenir? C'est uniquement par le mérite de la mitsva de la brit mila, celle-ci représentant une préparation et un regard tourné vers notre avenir pour réaliser le bien. C'est ainsi que Hachem agit, mesure pour mesure, et regarde vers l'avenir uniquement le bien, pour nous juger par Sa bonté.

La cacherout …

+++ La cacherout ...

+ "Rebbi (Rabbi Yehouda Hanassi) a dit : "Quelle différence pour D. si les juifs mangent sans un abattage convenable, s'ils coupent son cou et le mangent, ou s'ils l'abattent par la nuque ?

Sache que le seul but du commandement de l'abattage est de parfaire le peuple juif."
[Midrash Tan'houma - Chemini 7]

+ "Les lois de cacherout n’ont pas établies pour des raisons de santé.
Nous voyons bien que les non-juifs consomment des aliments non cachères et demeurent en bonne santé.

En réalité, leur raison (des lois de cacherout) est le bien-être de l'âme.
Les nourritures non cachères retirent l'esprit de pureté et de sainteté, créent un blocage dans l'intelligence et mènent à la cruauté."
[Kli Yakar - Vayikra 11,1-2]

+ Rachi sur la guémara Yoma (39a) : "l'obstrue et la bouche de toute sagesse." ( =conséquence de manger non cacher).

+ Le Ram'hal (Messilat Yécharim - ch.11) écrit :
"Les lois concernant les aliments interdits comportent de nombreux détails exposés dans les ouvrages des décisionnaires.
Opter pour la légèreté lorsque la rigueur s'impose, c'est détériorer son âme.
Le péché s'introduit dans le cœur de l'homme au point que la véritable connaissance et l'esprit de sagesse que D. a donnés aux Justes les quittent.

Et finalement, l'homme demeure au niveau animal et matériel, enfoncé dans la grossièreté de ce monde.
À cet égard, la consommation de nourritures interdites est plus grave que les autres interdits, car elles s'assimilent directement dans l'organisme humain et deviennent partie intégrante de sa chair.

Tout homme doté de raison considérera les mets interdits comme du poison ou des aliments empoisonnés.
Qui se permettrait de goûter à de tels aliments ?
Même s'il ne subsistait qu'un soupçon de doute, l'homme s'abstiendrait d'en manger ; et s'il en mangeait, il serait considéré comme un véritable fou.

Or, les mets défendus, comme nous l'avons expliqué, constituent un véritable poison pour le cœur et l'âme.
Quel homme intelligent pourrait-il donc se laisser aller à consommer un aliment qui soulève le moindre soupçon d'interdiction ?"

+ "Celui qui veille à consommer exclusivement des aliments cachères et à les imprégner de sainteté, respecte donc tous les commandements de la Torah, parce que le seul moyen qu'a le mauvais penchant de dominer une personne réside dans la nourriture et la boisson."
[Rav Tsadok Hacohen - Pri Tsadik - Tazria 3]

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+ Suppléments :

1°/ Le Ramban (Torat Hachem Temima) écrit à propos des oiseaux non cachères :

"À part deux d'entre eux, ce sont tous des oiseaux de proie et ils représentent toutes les catégories d'oiseaux de proie existantes.

Ils sont tous cruels.
À travers la consommation de leur chair et leur sang, l'âme s'imprègne de leur cruauté.

C'est pourquoi il convient que ces espèces soient défendues au peuple juif, qui a reçu l'ordre d'être miséricordieux et d'aimer son prochain."

2°/ Pour conclure :

"Il ne faut pas dire : "Je déteste la viande de porc", mais plutôt : "J'aimerais en manger, mais mon Père qui est au Ciel l'a interdite."
[Torah Cohanim - citée par Rachi sur Vayikra 20,26]

Ce n'est que lorsque nous nous abstenons contre notre volonté et par respect pour le commandement Divin que nous accomplissons la volonté de D.

L'exigence fondamentale du judaïsme est de faire la volonté de D. plutôt que la nôtre.

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b'h, par exemple également à ce sujet :
- https://todahm.com/2020/03/11/13295
- Divré Torah sur Chémini 11,44, au sein de : https://todahm.com/2019/04/16/8899

-> par son alimentation l'homme peut élever l'animal et le végétal qu'il mange : https://todahm.com/2021/12/12/33993

Comportement à la synagogue …

-> "A la synagogue ou au Beit Midrach, il est interdit d’agir avec légèreté, par exemple en plaisantant, en riant ou en conversant de sujets ordinaires."

[Choul’han Arou'h, Ora’h ‘'Haïm 151:1]

-> Il est écrit dans le Séfer Yeraim (409) :
" 'Et vous craindrez votre D.ieu.'
L’homme a le devoir lorsqu’il entre au Beit HaMikdach, à la synagogue ou au Beit Midrach, d’agir avec un respect mêlé de crainte, et de la vénération, comme il est dit : "Craignez Mon Temple" (Vayikra 26,2).
Ce n’est pas le Temple lui-même que nous craignons, mais plutôt Celui qui nous enjoint à traiter le Temple avec respect, c’est-à-dire D. "

["Et Je serai pour eux un petit Mikdach dans les terres où Je les ai dispersés." (Yé'hezkel 11 :16) …]

"Toute la subsistance d'un homme pour l'année à venir est décidée entre Roch Hachana et Yom Kippour"

[guémara Bétsa 16a]

Un homme se plaignit à Rabbi Méïr de Prémichlan qu'un concurrent s'était installé près de sa boutique et que son chiffre d'affaires risquait d'en souffrir.
Rabbi Méïr lui raconta que lorsqu'un cheval boit de l'eau dans une rivière, il frappe le sol de ses sabots.

Rabbi Méïr lui demanda : "Savez-vous pourquoi il fait cela?"
Et de répondre : "Parce qu'il aperçoit son reflet dans l'eau, il pense qu'il s'agit d'un autre cheval et il tente de l'effrayer pour le faire fuir de peur que l'autre cheval ne boive toute l'eau et qu'il n'en reste pas suffisamment pour lui-même.

Le cheval n'est pas assez intelligent pour comprendre que la rivière contient de l'eau en abondance, mais vous, en tant qu'être humain, vous devriez comprendre que la compétition ne réduira pas vos revenus.

Vous gagnerez ce qui vous est destiné."

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-> Le rav Avraham Feuer explique que durant l'année, les actes d'une personne sont constamment réexaminés et de nouvelles décisions peuvent être prises à son sujet.
Ce qui nous a été accordé au début de l'année peut être retenu à causes de nos fautes.
[à l'image d'une arborescence, nos choix d'être fidèle ou non à la Volonté de D., nos prières, notre téchouva, ..., vont constamment impacter notre subsistance à la hausse ou la baisse (ex: est-ce que notre travail sera plus ou moins pénible? est-ce qu'on aura plus ou moins de dépenses "imprévues"? ...). Tout est déterminé par Hachem, dans les moindres détails, et une mise à jour constante est réalisée en fonction de notre attitude dans la vie.]

-> Le Baal Chem Tov explique que D. décide chaque jour de l'intensité du plaisir et de la satisfaction que chacun retirera de ses possessions.

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-> Hachem nous donne de nombreuses occasions de modifier positivement ce décret : https://todahm.com/2017/09/27/la-periode-de-tichri-a-hanoucca

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-> "Pendant la fête de Shavouot, nous sommes jugés sur les fruits de l’arbre" [guémara Roch Hachana 16a]

Le Chlah haKadoch de commenter :
"Le jugement auquel D. procède lors de la fête de Shavouot ne concerne pas seulement la Torah elle-même, c’est-à-dire de décider quelle perception de la Torah aura chacun de nous, mais aussi quels seront les moyens qui nous permettrons de l’étudier.
[…]
Même si à Roch Hachana, on n’aura pas mérité un jugement particulièrement favorable, mais comme moyen pour étudier la Torah, on pourra alors bénéficier de la vie et de toutes bonnes choses."

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-> D'une manière générale, selon nos Sages nos prières pour de la spiritualité ont une force toute particulière pour être entendues.
Ainsi, il faut désirer de la subsistance dans une finalité de pouvoir davantage évoluer spirituellement parlant, en accomplissant la volonté de D., et non dans un but d'assouvir nos désirs égoïstes.

-> "C’est testé et prouvé, qu’une prière pour la spiritualité est toujours accomplie"
[rav Yisraël Salanter – citée par le rav Eliyahou Dessler]

++ Les femmes & la circoncision ...

--> Il est écrit dans la guémara (avoda zara 27a) :
"Une femme est considérée comme si elle était circoncise."

--> La conférencière Esther Kosofsky a dit (1) :
"Les hommes portent une kippa sur la tête pour perpétuellement se souvenir de la présence de D.
Le mot en Yiddish pour kippa, yarmulke signifie 'crainte du Ciel' ou 'crainte du Roi'.
Les femmes n’ont pas besoin d’en porter, parce qu’elles ont une compréhension naturelle [de ces notions].

De même, la circoncision est un signe physique du lien qui unit l’homme et D.
Les femmes n’ont pas besoin d’avoir un signe sur leur corps pour leur rappeler que D. attend certaines choses de leur part, parce qu’elles sont nées avec une sensibilité spirituelle.

Ces explications proviennent du Talmud ; elles ne viennent pas juste d’être exprimées pour s’opposer à la société moderne. "

(1) : dans une interview parue dans le journal américain : EnlightenNext (édition automne-hiver 1999)

+ La reconnaissance :

Nos Sages ont dit (guémara Béra'hot 58a) = "Un bon invité, que dit-il?
Combien d'efforts le maître de maison a investi pour moi, quelle quantité de viande, de vin et de pâtisseries m'a-t-il proposé?
Et toute cette peine qu'il s'est donné, elle n'était qu'en mon honneur.

Mais un invité ingrat, que dit-il?
Quel effort a fait mon hôte pour me faire plaisir?
Je n'ai mangé qu'une seule tranche de pain, n'ai bu qu'un seul verre.
Tous les efforts qu'il a fait n'étaient destinés qu'à sa femme et ses enfants."

Ainsi, il y a 2 visions du monde :
-> celle du reconnaissant :
= prise de conscience du bien que l'on m'a fait.
=> Il en découle automatique le sentiment d'être redevable, de ressentir de l'obligation et de l'estime pour son bienfaiteur.

-> celle de l'ingrat :
= reniement et absence de reconnaissance du bien que l'on m'a fait.
=> affranchissement de tout sentiment d'être redevable.
==> L'ingratitude est l'arme permettant de libérer son orgueil du sentiment lié au fait de recevoir un bienfait.

Entre ces 2 attitudes diamétralement opposées, il y a, bien entendu, des niveaux moyens, dans lesquels, généralement, la majorité des personnes se situe.
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---> Reconnaître le bien que D. nous prodigue ( = le fondement d'un juif) :
Nos Sages ont dit (Michnat Rabbi Eliézer 7) = "Pour quelle raison la Torah a autant châtié l'ingrat?
Parce que c'est une forme d'ingratitude envers D.
Aujourd'hui, il l'est envers cet homme, demain il le sera envers son Créateur."

Le Pa'had Its'hak a écrit (Maamar 2,5) = "Dans la nature de l'homme se dissimule l'hypothèse : "Ma force et la puissance de ma main m'ont fait ce succès-là." (Dévarim 8,17)
C'est un sentiment intérieur puissant, dont l'homme a du mal à se défaire."

Le Ramban (fin de la paracha Bo) = "L'intention à avoir dans toutes les mitsvot est de placer sa confiance en D. et Le remercier de nous avoir créés.
Ceci est l'intention unique depuis la création originelle.
A savoir, D. ne désire qu'une seule chose : que l'homme ici-bas sache qu'Il est le Créateur du monde et Lui soit reconnaissant d'avoir été créé."

Pourquoi sommes-nous appelés "Juif" (Yéhoudi, en hébreu)?
La racine de ce nom vient du mot : "reconnaissance" (Hodaa, en hébreu), parce que le juif reconnaît et remercie le créateur du monde pour tous Ses bienfaits infinis.
Ceci est le fondement du judaïsme.
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---> Le respect des parents :
C'est la base du développement de la reconnaissance, car c'est à eux que l'homme doit adresser sa 1ere reconnaissance dans la vie.

* Vision de reconnaissance = apprécier les nombreux bienfaits extraordinaires qu'ils m'ont prodigué depuis ma naissance.
=> mon cœur peut déborder de sentiments d'estime et de respect pour eux.

* Vision d'ingratitude = renier les bienfaits en usant des prétextes variés : ce n'est que pour leur avantage et leur bien que mes parents m'ont mis au monde ...
Et puisqu'ils m'ont donné naissance, ils sont, bien sûr, obligés de veiller à subvenir à tous mes besoins ...
De cette manière, on s'affranchit de son obligation, celle de respecter ses parents.

Il est écrit dans le Séfer ha'Hinou'h (mitsva 33) au sujet du respect des parents :
"A l'origine de cette mitsva, il y a le fait qu'il convient que l'homme reconnaisse et fasse preuve de bonté envers celui qui lui fait du bien, et qu'il ne soit pas insensé, indifférent et ingrat.
Car ceci est un trait de caractère répugnant aux yeux de D. et des hommes.
Il doit être conscient que son père et sa mère sont la cause de son existence dans ce monde et que, de ce fait, il convient qu'il les honore le plus possible.

Ce sont eux qui l'ont amené dans ce monde et ont peiné pour lui, lorsqu'il était petit.
Ainsi, lorsqu'il fixera cette donnée dans son âme, il éprouvera également de la reconnaissance envers D.

En effet, D. est la cause de son existence et de celle de tous ses pères, en remontant jusqu'à Adam haRichon.
D. l'a fait venir sur cette Terre et a subvenu à ses besoins toute sa vie.
Il l'a créé à la perfection, avec tous ses membres.
Il lui a donné une âme dotée de compréhension et d'intelligence ; sans cela, il serait tel un cheval ou une mule, sans discernement.
Ainsi, il prendra conscience qu'il convient d'être vigilant dans son service de D."

Le fait de s'habituer, depuis sa plus tendre enfance, à recevoir les bienfaits de ses parents, fait ressentir que tout va de soi, que tout nous est dû.
Ce sentiment est trompeur!

=> il est bien plus facile de reconnaître le bien que nous fait un étranger que celui que nous fait notre proche, car avec l'habitude cela devient habituel, normal, naturel, obligatoire (que D. nous en préserve!).

D'ailleurs, il est écrit dans le 'Hovot aLévavot" (chaar haBé'hina) :
"La plupart des hommes sont comme des aveugles pour discerner et reconnaître les privilèges qu'ils ont reçus ; ils n'en ont aucune intelligence. [...]
Ils grandissent dans l'abondance des bontés divines ; ils pensent qu'elles dépendent organiquement d'eux-mêmes, et croient qu'elles ne pourront jamais leur manquer, ni leur être ôtées."

=> Il est de notre devoir et de notre responsabilité en tant que parents d'éduquer nos enfants dès leur plus jeune âge à reconnaître les bienfaits que nous leur octroyons, et à matérialiser dans les faits cette reconnaissance, ce qui les aidera sûrement dans leur mitsva de respect des parents [= la base du développement de la reconnaissance].

A l'image des bénédictions et des prières, qui nous permettent d'exprimer à longueur de journée notre reconnaissance envers D., on doit forcer sa nature pour voir positivement autrui, et développer des pensées/remarques de bienveillance à son égard (même pour une petite chose, semblant "normale", car rien n'est petit, dû!!).

[Chaque prière (notre reconnaissance vis-à-vis de D.) est unique et doit être fait avec kavana (intention), de même pour chaque expression de reconnaissance envers autrui quel qui soit ...]

Nous ne pourrons jamais être complètement quitte avec nos parents.
En effet, nos Sages disent :
- "Si ton ami a pris les devants et t'a donné des lentilles, fais-en autant avec de la viande.
Pourquoi?
Parce qu'il t'a fait un bienfait en premier."  [Midrach Béréchit Rabba 35,3]

- "Celui qui ouvre sa porte à son prochain, ce dernier lui est redevable à vie."   [Midrach Chémot Rabba 4,2]

==> A travers la mitsva du respect des parents, la Torah nous apprend à nous exercer à la reconnaissance => à nous débarrasser petit à petit de l'égocentrisme et de l'orgueil implanté en nous par le fait que "Tout nous est dû".
Elle nous habitue au sentiment pur et délicat d'avoir un regard bienveillant et à estimer, à la juste valeur, tous les bienfaits dont nous bénéficions.

Rien n'est naturel! Rien ne va de soi!
Et même si cela fait partie de ses obligations, un homme mérite de la gratitude pour le fait qu'il les assume.

Source (b"h) : compilation personnelle du livre "Honore ton père et ta mère" du Rav Ména'hem Berros + du livre "Respect des parents" (Editions Torah-Box)

[Dans tous les cas, il faut avoir une dette de gratitude envers nos parents car b"h, c'est grâce à eux que nous existons ... ]