Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Le Tiféret Shlomo dit que chaque personne a une certaine somme d'argent à laquelle elle serait prête à renoncer pour ne pas manquer une mitsva. Par exemple, une personne qui préfère renoncer à 500 euros plutôt que de ne pas dire le Shéma devrait être aussi heureuse que si elle recevait 500 euros chaque fois qu'elle dit le Shéma.
Et il ne s'agit pas seulement d'une idée mignonne. Elle est en fait établie dans la loi juive (Baer Hétiv - 'Hoshen Michpat 382:5).

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-> Rabbi Na'hman de Breslev dit qu'une personne qui éprouve des difficultés à accomplir une mitsva dans la joie devrait imaginer qu'elle est déjà morte et que le Ciel a fait une exception en lui donnant la permission spéciale de revenir à la vie uniquement pour accomplir cette mitsva. Elle accomplira alors certainement la mitsva avec la joie qui convient.

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-> Rabbi Méïr, le fils du rabbi de Berditchev, dit que nous sommes récompensés dans ce monde pour la joie avec laquelle nous accomplissons les mitsvot.
Il ajoute que nous ne parlons pas ici de la récompense pour la mitsva, car la véritable récompense pour une mitsva (qui est spirituelle) ne peut être atteinte dans ce monde (qui est physique). Cette récompense concerne plutôt la joie qu'une personne a éprouvée en accomplissant la mitsva.

-> Rabbi Barou'h de Kossov enseigne que la joie avec laquelle une personne accomplit une mitsva est plus importante pour Hachem que l'accomplissement de la mitsva elle-même.

En fait, le Maggid de Mézéritch dit que l'aspect principal de l'accomplissement d'une mitsva est le plaisir qu'une personne éprouve en l'accomplissant.
[l'idée est puissante : la finalité n'est pas de faire la mitsva, mais bien de développer profondément en nous un sentiment ardent de Joie Sainte.
Etre joyeux n'est pas un simple bonus, mais une nécessité fondamentale! ]

-> Le niveau de joie le plus profond mène à la danse. Le 'Hatam Sofer dit que la véritable danse inspirée par la joie ne peut provenir que de la joie qui découle de l'accomplissement d'une mitsva.

-> Rabbi Na'hman de Breslev dit que lorsqu'une personne accomplit une mitsva avec une joie telle qu'elle l'amène à danser et à applaudir au-delà de son contrôle, les souffrances qui lui étaient attribuées lui sont retirées.
D'autres Sages ont déclaré que c'était le niveau auquel se trouvait le roi David lorsque le verset dit qu'il "sautillait et dansait devant Hachem" (Shmouel I 6,16).

Chaque mitsva ajoute davantage de sainteté sur une personne ... et à mesure que la sainteté grandit, la joie grandit aussi.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - 'Hanoucca]

En réalité, la récompense qu'Hachem donne pour la réalisation d'une mitsva doit être considérée comme le plus petit des plaisirs.
En effet, le plaisir essentiel et la récompense sont la mitsva en elle-même, cette possibilité qui nous est offerte de faire Sa volonté et d'amener [beaucoup] de joie à Hachem.
C'est le sens de l'enseignement de nos Sages : "schar mitsva, mitsva" : la véritable récompense d'une mitsva, c'est la mitsva elle-même.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Ekev]

L'aspect le plus important d'une mitsva est la joie [générée] du fait que nous avons le mérite de pouvoir l'accomplir.
['Hazon Ich - dans ses lettres vol.2, n°93]

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-> On doit accomplir les mitsvot avec une joie si intense que l'homme ne voudra aucune récompense relative au monde à venir pour cette mitsva, mais Hachem lui donne l'occasion de réaliser une autre mitsva, ce qui constituera le salaire de la précédente, car il tire profit de la mitsva en elle-même.
[Rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan - Torah 5,1-2]

"Parce que tu n'auras pas servi Hachem ton D. avec joie" (Ki Tavo 28,47)

-> Rabbi Nissim Yaguen enseigne :
Après que avoir énuméré toutes les malédictions réservées à celui qui ne va pas dans ses voies et n'applique pas la volonté d'Hachem, la Torah conclut par ce verset.

Une énorme accusation est prononcée à l'encontre de celui qui ne sert pas son Créateur "avec joie et contentement de cœur", car les mitsvot lui semblent une lourde charge.

Hachem nous demande de Le servir avec joie.
Se lever tous les jours joyeux, porter les téfilin avec joie, prier avec joie, et durant toute la journée se réjouir et profiter de l'application des mitsvot de la Torah ...
=> Comment réussir à être constamment joyeux? Quel est le secret qui rendra l'homme toujours heureux dans l'application de la Torah et des mitsvot?
Par quelle force trouverons-nous dans chaque mitsva une source de profit, et non un fardeau ou une charge?

La réponse est enfouie dans le verset : "En ce jour, Hachem ton D. te recommande d'exécuter ces diverses lois et ces statuts" (Ki Tavo 26,16).
Rachi explique : "Qu'ils te paraissent nouveaux chaque jour, comme si on te les avait ordonnés ce jour-là".

Imaginez que le Steïpler en personne vienne vous demander de lui rendre un service, avec quelle joie et enthousiasme vous vous empresseriez d'agir.
Essayons d'imaginer que le 'Hafets 'Haïm aurait une demande, ou Rabbi Chimon bar Yo'haï ...
Notre exaltation serait difficile à décrire d'avoir un tel mérite ...
Si Rabbi Chimon bar Yo'haï se dévoilait à moi et me demandait de bien prier, je prendrais en main un livre de prières kabbalistes et commencerais à prier doucement en me concentrant sur chaque mot.

Comment dois-je me comporter lorsque Hachem se dévoile à moi et m'ordonne : "Et tu mangeras, et tu te rassasieras et tu rendras grâce"? Pourquoi mon birkat hamazon a-t-il si pauvre allure?

Hachem nous demande quotidiennement : "Appliquez devant Moi telle et telle mitsva".
Pourquoi ne sommes-nous pas choqués par la puissance de cet ordre? Pourquoi ne ressentons-nous pas un sentiment incommensurable?

Le Créateur du monde en personne tape à notre porte ...
Nous sommes stupéfaits : "Maître du monde, pourquoi t'es-Tu dérangé?"
Il nous répond : "Je veux que tu fasses quelque chose".
Nous devons tenter de nous connecter ainsi lorsque nous appliquons les mitsvot.
Chaque fois que nous mettons les téfilin, pensons que Hachem vient nous demander de faire quelque chose pour Lui ...

Si nous réussissons à ressentir cela même durant l'application de la mitsva du Shabbath, nous aurons la force de vaincre la puissance de l'habitude enfouie en nous.
Dès que l'épouse allume les lumières du Shabbath, elle doit penser : "Le Maître du monde vient de me demander d'allumer les bougies ... Il vient également de m'indiquer de couvrir la table avec une belle nappe, de bien m'habiller et non d'allumer en chemise de nuit ..."

Bien heureux celui qui se souvient à chaque instant de ce que lui demande Hachem notre D.!

Lorsqu'une personne réalise une mitsva avec un désir et une passion énorme, cela amène de la fierté à Hachem.
Hachem, Lui-même, se targue de ce juif devant tous les anges, observant à quel point il chérit les mitsvot et accomplit la volonté d'Hachem avec une telle joie.
En effet, Hachem est extrêmement fier d'un tel juif.
[Kédouchat Lévi - Vayétsé]

Kavana dans notre étude de la Torah

Dans son commentaire sur le Ora'h 'Haïm, le Ba'h écrit que "la raison pour laquelle les Bné Israël ont été exilés de leur terre est qu'ils étudiaient la Torah uniquement pour acquérir des connaissances, et qu'ils ne se préoccupaient pas de la richesse spirituelle et de la relation plus étroite avec Hachem que l'étude de la Torah entraîne. Il y avait donc une lacune fondamentale dans leur façon d'étudier".
Nous voyons combien il est important de ne pas ignorer cet aspect fondamental de ce qu'accomplit l'étude de la Torah.

[ainsi on voit l'importance d'avoir de telles pensées pour réparer celles passées, et déclencher la venue du machia'h (avec la réunion des exilés et la construction du 3e Temple). ]

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-> Afin de récolter tous les avantages de la lumière brillante qui provient de l'étude de la Torah, une personne doit toujours en être consciente.
L'étude de la Torah rapproche l'âme d'un juif d'Hachem, et plus une personne est consciente du pouvoir qu'a la Torah d'unir son âme à son Créateur et de récolter les avantages spirituels de Sa lumière élevées, plus elle a de chances d'en tirer profit.
Bien que ces réalités soient présentes, qu'il en soit conscient ou non, le fait de les connaître augmente leur pouvoir.
[rav Yaakov Ades - Ahavat Torah - chap.2 ]

"Tous les plaisirs du monde fondent et sont réduits à néant lorsqu'ils sont comparés à la joie d'être lié à D."

[Or'hot Tsadikim - chapitre sur la Ahava]

[ex: chaque mitsva, chaque fois où l'on fait la volonté de D. plutôt que la nôtre, ...nous devenons davantage liés à Hachem.
Ainsi, certes en choisissant la volonté Divine je peux avoir l'impression de perdre la possibilité de faire quelque chose, mais en réalité je suis ultra-gagnant : j'obtiens davantage de proximité avec papa Hachem!
=> A chaque mitsva que je peux réaliser, c'est la fête!
(et plus le choix est dur, plus je démontre concrètement mon attachement à D. plutôt qu'à mon égo, et plus l'attachement gagné sera important) ]

->"Grâce à ta joie, ta prière entrera dans le Palais du Roi"
[Rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Téfila 70]

-> "Il n'est pas permis de prier dans la tristesse. Le ferait-on, que l'âme ne recevrait pas les Lumières qui découlent de toute prière."
[Rabbi 'Haïm Vital]

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-> "La joie dans l'accomplissement d'une mitsva est une mitsva en elle-même'
[Rabbénou Bé'hayé - Ki Tavo]

-> "La joie est le centre de gravité de toutes les mitsvot.
[...]
L'essentiel est d'être heureux d'accomplir les misvot.
Celui qui croit en D. et en Sa Torah dans la plus grande simplicité, comme doit le faire tout le peuple d'Israël, n'aura pas de plus grande joie que de faire les mitsvot.
[...]
L'essentiel du judaïsme dépend de la joie et du courage.
[...]
La joie, c'est l'énergie qui alimente l'esprit.
[...]
De la chute de la joie sacrée provient l'erreur de ceux qui se fixent pour but la joie profane et l'ivresse, déformations dont il faut beaucoup se méfier et dont il faut s'éloigner."
[Rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Halakhot]

Zèle et empressement à agir pour Hachem

Lorsqu'une personne réalise une mitsva avec empressement (zérizout), elle annonce au monde à quel point la mitsva est importante pour elle.
[Sforno - Vayéra 18,2]

-> Les 2 premières lettres du mot : empressement (זריזות) forment le mot : zér (זר) : une couronne.
Notre enthousiasme pour les mitsvot va élaborer une couronne pour Hachem.
[Sfat Emet - Chémot 4,25]

-> L'empressement est un signe d'amour d'Hachem.
[Rabbi Its'hak de Corbeil - Séfer Mitsvot katan]

-> La paresse provient de la tristesse.
Connectes-toi avec Hachem et tu atteindras la joie, et finalement la zérizout.
[Baal haTanya]

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-> Il y a 2 aspects liés au yétser ara : le feu et l'eau.
Il peut nous enflammer avec un désir débordant de faire une faute, ou bien refroidir notre enthousiasme pour les mitsvot par de la paresse.

Nous devons nous y opposer en utilisant l'aspect : "l’eau, c’est la Torah" (guémara Taanit 7a) pour refroidir nos emportements à fauter, et "une Torah de feu" (Vézot haBéra’ha 33,2) pour nous enthousiasmer à accomplir des mitsvot.
[Maguid de Mézéritch]

-> Le Rabbi Yé'hezkel de Kouzmir disait : "Un juif doit constamment être en train de courir : que ce soit pour réaliser une mitsva, ou bien pour fuir une avéra."

[cela ne signifie pas agir sans réfléchir, mais plutôt permettre à nos envies spirituelles de s'épanouir sans déperdition.]

-> Les mitsvot doivent être accomplies avec rapidité, car on ne sait jamais quel obstacle le yétser ara peut placer sur notre chemin à tout moment.
[Pélé Yoetz]

-> Le 'Hazon Ich avait l'habitude de dire : "Une ségoula pour ne pas oublier de faire quelque chose est de le faire immédiatement".

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-> "Tu dois savoir que la qualité du zèle (zérizout) est le début de toutes les autres qualités, car l'homme ne peut pas être toujours plongé dans le livre, il doit manger, boire et s'occuper de ses affaires, c'est pourquoi il faut du zèle et de la prudence pour retourner à son livre et étudier."
[Or'hot Tsadikim - Chaar haZérizout]

-> Le trait de l’empressement (zérizout) est le fondement de tous les traits de caractère (midot).
Il est l'ornement de toutes les autres midot et les perfectionne tous.
[Orchos Tsadikim]

-> "La nature humaine est très lourde, car la poussière de la matérialité est épaisse, c'est pourquoi l'homme n'a pas envie de se fatiguer ni de travailler.
Or celui qui veut mériter de servir le Créateur doit se renforcer contre sa propre nature, et prendre sur lui d'être empressé, car s'il se laisse aller à la lourdeur naturelle, il ne réussira certainement pas."
[Ram'hal - Messilat Yécharim - chap.6]

-> Le Ram'hal écrit que les anges sont immatériels et c'est la raison pour laquelle tous leurs actes sont faits avec empressement, comme il est dit : "Et les 'Hayot allaient et venaient tel l'éclair" (Yé'hezkiel 1,14).
La grossièreté de la matérialité empêche l'homme de réaliser ses actes avec zèle. Etant donné que les anges n'ont pas cet élément terre en eux, ils agissent promptement.

-> Cette mida [de la zérizout] consiste à saisir les opportunités qu'Hachem place devant vous.
L'Alter de Slobodka enseignait que la paresse était la racine de tous les échecs. Il poussait ses talmidim à rechercher la grandeur et les encourageait à ne pas laisser la paresse les convaincre que les réalisations étaient hors de leur portée.

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"On ne fait pas attendre une mitsva, même si on pense l'accomplir plus tard avec plus de splendeur, car il n'y a pas de qualité plus grande que l'empressement."
['Hafets 'Haïm - michna Broura (90,28)]

-> "N'atteindront le bien que ceux qui s'y précipitent"
[Rabbénou Bé'hayé - 'Hovot haLévavot]

-> "L'homme se lèvera le matin comme un lion pour le service Divin"
[au tout début du Choul'han Arou'h.
Ainsi, le livre compilant les lois juives démarre en mettant en avant l'aspect vital d'avoir du zèle]

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-> "Vois cet homme diligent dans son travail : il pourra paraître devant les rois" (Michlé 22,29)

Rabbi David Pinto (la voie à suivre n°1026) rapporte que son père rabbi Moché Aaron Pinto répétait inlassablement que le zèle détermine la moitié du mazal [d'une personne].
[Il ajoute : ] En d’autres termes, le zèle est, en quelque sorte, le réceptacle permettant à l’homme d’être gratifié de toutes les bénédictions. Par conséquent, le paresseux perd tous ces avantages, puisque, lorsque se présente le moment propice pour les recevoir, il n’en est pas digne, ne s’y étant pas préparé.

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-> Rabbi Nissim Yaguen (Nétivé Or) enseigne :
"La guémara (Béra'hot 63a) écrit la raison pour laquelle une prière n'est pas entendue : "Rabbi Tavi a dit, rabbi Yoshiya a dit : celui qui s'affaiblit dans la Torah, il n'a pas de force pour faire face au jour de la détresse."
Comme il accomplit les mitsvot faiblement, lorsqu'il aura besoin d'Haachem, on lui répondra faiblement.
Si un homme sert Hachem avec vivacité, rapidement, lorsqu'il a besoin d'Hachem, on lui répond avec vivacité, rapidement.
Mais s'il est "pesant", que chaque chose lui prend des heures, lorsqu'il aura besoin d'Hachem et l'invoquera, on lui enverra des anges pesants à qui il faudra une très longue période pour présenter sa prière face à Hachem, au point qu'elle n'aura plus aucune utilité ...

Le service divin doit être accompli avec vivacité et enthousiasme, pas avec nonchalance, et lorqu'arrive, à D. ne plaise, le jour de la détresse, on mérite d'être délivré et consolé des Cieux."

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-> Précision :
Il arrive qu'un individu commence à faire quelque chose avant d'avoir vraiment réfléchi aux conséquences. Son processus de délibération est si court qu'il semble faire les choses instinctivement.
À leur sujet, le verset dit : "Les pensées de l'homme diligent tournent à son avantage, et ceux qui sont hâtifs ne récoltent que des pertes" (Michlé 21,5).
L'homme diligent prend le temps de réfléchir et de planifier, tandis que l'homme pressé agit sans réfléchir et sans attendre le moment opportun, et c'est pourquoi il échoue. L'empressement est une bonne politique dans l'action, mais pas dans la réflexion et la planification. Une période d'attente pendant laquelle les idées mûrissent est un bon investissement pour lancer un projet. [Malbim - Michlé 21,5]

-> Ces personnes ont besoin de ralentir et de réfléchir à la conséquence de leurs actions.
Le Ram'hal nous rappelle que l'accumulation frénétique de tâches est l'une des ruses utilisées par le yétser ara pour nous empêcher de prendre le temps de réfléchir à la marche à suivre.

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+ Avoir la valeur du temps :

-> Notre yétser ara a la capacité de nous anesthésier (ex: ça va prend ton temps, il y a le temps, ...), nous faisons oublier la valeur du temps qui passe, et qui est notre bien le plus prévieux.

-> Le temps est l'un des plus grands cadeaux offerts à l'humanité. Perdre son temps, c'est déprécier le don de la vie fait par Hachem. [Rabbénou Yona]

-> "La journée est courte, il y a beaucoup de travail, les travailleurs sont paresseux, la récompense est grande et le maître de maison insiste" (Pirké Avot 2,15).
Dans cette parabole de la vie, le temps appelle l'homme à "bien m'utiliser". Si vous accordez de l'importance au temps, vous l'utiliserez à bon escient.

-> Faites preuve de discernement lorsqu'il s'agit d'investir votre temps. Vous devez faire vos choix en tenant compte de ce qui vous accompagnera éternellement. Si une personne réussit à actualiser/optimiser chaque instant, alors les jours s'élèvent et sont rattachés à leur Source en haut. [éternelle]
Toutefois, cela n'est possible que si l'on exploite au maximum les possibilités offertes par nos journées.
[Sfas Emet]

-> Il n'y a pas de perte plus importante que la perte de temps qui ne peut jamais être récupérée.
[rav Shmouel déOzida]

-> La force de la tribu de Yissa'har provenait de son appréciation du concept de temps, car "les enfants de Yissa'har étaient des hommes qui comprenaient le temps" (I Divré haYamim 12,33).
Ils vivaient avec la conscience que chaque instant était précieux et pouvait être utilisé pour apprendre la Torah. C'est à ce titre qu'ils sont devenus les enseignants du peuple juif.
[rabbi Sim'ha Bounim de Peshischa]

-> "Une minute perdue l'est à jamais. Savons-nous combien de minutes nous perdons? Arrêtez-vous et réfléchissez au don du temps. Hachem veut que le temps soit utilisé à notre profit [pour de l'éternité, non de l'éphémère].
Si seulement nous réalisions que chaque fois que nous nous occupons de quelque chose sans valeur, nous prenons des diamants et les jetons à la mer. Si seulement nous réalisions la véritable valeur du temps!"
[rav Mordé'haï Gifter]

[témoigner de la zérizout à faire la volonté d'Hachem, c'est exprimer concrètement que nous considérons les mitsvot comme de véritables diamants [de notre monde à Venir éternel]. ]

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-> Le monde a une expression : "le temps c'est de l'argent".
Nous disons : "le temps c'est le monde à Veni
r (olam aba)".
[rabbi Yé'hezkel Levinstein ]

[de même que la majorité des êtres humains courent après l'argent, les honneurs, ... de même les juifs doivent courir après le fait d'amasser des mérites pour leur part dans le monde à Venir, qui sera leur lieu de vie éternelle (sans possibilité d'y ajouter personnellement quoique ce soit après notre mort).]

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-> voir aussi : Servir Hachem avec le feu du zèle, nous fait mériter Sa révélation : https://todahm.com/2025/02/24/servir-hachem-avec-le-feu-du-zele-nous-fait-meriter-sa-revelation