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Hachem dit au peuple juif : "Je vous ai donné Ma Torah. Je ne peux pas M'en séparer, mais Je ne peux pas non plus vous dire de ne pas l’emporter avec vous. C’est pourquoi Je demande que partout où vous allez, vous désigniez un espace pour que Je vive avec vous."
[midrach rabba - sur "vayik'hou li térouma" - Térouma 25,2 ]

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=> On voit de là qu'Hachem ne peut pas se séparer de tout juif!

"Une révolution tumultueuse surviendra et les gens en arriveront à voir nettement que la puissance d'Israël réside dans son éternelle sainteté, dans la lumière d'Hachem et de sa Torah, dans l'aspiration à la lumière spirituelle, l'ultime valeur triomphant de tous les mondes et de toutes les puissances .... telles sont les douleurs du machia'h qui viennent affiner et épurer le monde entier à travers les souffrances qu'elles causent."
[rav Avraham Kook - Orot haTkhiya - 72]

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[avec la venue du machia'h, et l'éclat de Vérité qu'il y aura, nous aurons alors pleinement conscience de la grandeur d'Hachem et de chaque juif.]

La haine des nations pour les juifs devient une bénédiction

+++ La haine des nations pour les juifs devient une bénédiction :

"Il (Hachem) consumera les nations qui l'oppriment" (Balak 24,8)

-> Puisque ce sont les nations non juives qui oppriment le peuple juif, le fait que Hachem sauve le peuple juif, en lui conférant des bienfaits matériels, se fait pour Son Nom, c'est-à-dire pour Sa réputation, c'est-à-dire pour que les autres nations ne puissent pas se moquer du peuple juif en disant : "Où est donc leur D.?" (Téhilim 115,2). Comme elles haïssent le peuple juif, elles se réjouissent de sa détresse et le raillent en disant : "Où est donc leur D.?"

[ si Hachem permettait au peuple juif de souffrir, les nations non juives auraient des raisons de penser que D. les a abandonnées, puisqu'elles mesurent le succès à l'aune de la richesse matérielle.
Ainsi, la haine des nations non juives à l'égard du peuple juif est indirectement à l'origine de la richesse matérielle du peuple juif.]

Il s'ensuit qu'à cause de cela (c'est-à-dire parce que les nations non juives les oppriment), le peuple juif est béni par Hachem pour consommer (c'est-à-dire jouir) des bonnes choses de ce monde.

C'est le sens allégorique de l'expression "Il consumera les nations qui l'oppriment" (Balak 24,8), c'est-à-dire que parce que "les nations l'oppriment", le peuple juif consomme les bonnes choses de ce monde.

Hachem, à Son tour, ne retranche pas de leurs mérites les bienfaits qu'il leur accorde en raison de cela, car le salut qu'il leur accorde n'est qu'à cause de Son grand Nom, car "les nations l'oppriment".
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi ]

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=> La haine que les non juifs nourrissent à l'égard du peuple juif est indirectement à l'origine de la richesse matérielle du peuple juif.

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-> La haine des nations envers le peuple juif, peut renvoyer au sujet suivant : Hachem se tient toujours aux côtés de l'affligé, du poursuivi : https://todahm.com/2021/12/12/hachem-se-tient-toujours-aux-cotes-de-lafflige-du-poursuivi

Adrian dit à Rabbi Yéhochoua : "Grande est la brebis (le peuple juif) qui se tient au milieu de 70 loups."
[Rabbi Yéhochoua] répondit : "Grand est le berger (Hachem) qui la sauve et la protège et qui les détruit sous ses yeux."
[midrach Tan'houma - Toldot ]

En Egypte, Hachem nous a choisis comme Sa nation alors que nous étions à notre niveau spirituel le plus bas (49e niveau d'impureté sur 50).
Cela a été fait pour démontrer que Hachem aime le Klal Yisrael de manière inconditionnelle.
La règle est que si l'amour dépend de quelque chose, lorsque cette condition n'est pas remplie, l'amour n'existe plus.
L'amour d'Hachem pour nous est inconditionnel.
Même si nous fautons, Il nous aime toujours. Il veut que nous fassions téchouva et attend que nous revenions à lui, mais il nous aime toujours.
[Nétivot Shalom]

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[dans le judaïsme on fait souvent référence à la sortie d'Egypte (zé'her litsiat mitsraïm). Pourquoi cela?
Le but principal de notre yétser ara n'est pas tant de nous faire fauter, mais plutôt après la faute de nous dévaloriser, de nous faire déprimer de notre valeur auprès d'Hachem et de notre importance spirituelle.
A cela, on rapporte l'exemple des juifs en Egypte qui étaient au plus bas, Hachem les a aimés toujours, Il était avec eux dans la souffrance, les a délivrés et leur a même donné Son bien le plus précieux : Sa Torah.
Un juif(ve) n'est jamais seul et est toujours important, précieux aux yeux de papa Hachem! ]

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-> Il est dit dans le séfer Ché'érit Yaakov que Pharaon pensait que le peuple juif avait le din d'être des esclaves (avadim) d'Hachem.
Lorsqu'un roi se met en colère contre son esclave et le remet à son ennemi, ce dernier est censé être très dur envers l'esclave. C'est ce que pensait le racha Turnus Rufus.
Cependant, Hachem a fait savoir, que : "béni bé'hori Israël" (Chémot 4,22), que les juifs sont les enfants de Hachem, et lorsqu'un roi se met en colère contre son enfant, il ne veut pas que les ennemis de l'enfant lui fassent du mal et l'oppriment. Au contraire, si l'ennemi fait du mal à l'enfant, le roi lui rendra la pareille.

Nous disons dans la Haggada de Pessa'h : "avadim ayinou léPharaon béMitsraïm". Pharaon pensait que le peuple juif avait le din (statut) d'esclaves d'Hachem, et c'est ainsi qu'il les a soumis à de grandes souffrances.
Nous poursuivons : "vayotsiénou Hachem Elokénou micham" = Hachem lui-même a sorti le peuple juif d'Egypte. Hachem a le statut d'un Cohen, et un Cohen n'est autorisé à devenir impur que pour ses sept proches parents.
Le fait que Hachem nous ait fait sortir Lui-même prouve que nous sommes Ses enfants, car si nous étions des esclaves, Il ne serait pas allé dans l'impureté d'Egypte pour nous sauver.
['Haïm léRoch]

L'essence et le statut de l'homme [dans sa vie spirituelle] sont proportionnels à la façon dont il valorise son potentiel.
[rav Aharon Kotler - Michnat Rav Aharon - 1er volume, p.151 ]

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[plus nous avons conscience de la grandeur du 'simple' fait d'être juif(ve), plus nous pouvons agir avec responsabilité et grandeur, ne nous satisfaisant pas de l'insignifiance de la spiritualité dans la vision non juive. ]

Par amour pour les Bné Israël, Hachem les a rapprochés de Lui plus que toutes les autres nations du monde.
Il leur a donné la Tora et, notamment, le Shabbath, le jour plus saint que tous les autres, jour de repos et de joie, de délices physiques et spirituelles.
[Zohar - Béchala'h p.47a]

Amalek & Hachem réside à l’intérieur de chaque juif

+ Hachem réside en permanence à l'intérieur de chaque juif :

-> Le midrach (Vayikra rabba 15,9) rapporte que les grecs ont décrété que chaque juif devait écrire sur les cornes de ses bœufs qu'ils n'ont aucune part dans le D. d'Israël.

Le Beit Avraham de Slonim explique que le mot "Amalek" a la même guématria que "safek" (doute).
Cela symbolise la façon dont Amalek a semé le doute dans l'esprit du peuple et l'a poussé à se poser des questions : "Hachem est-il au milieu de nous ou non?"

Il explique que le peuple juif croyait certainement qu'Hachem existait et qu'Il gouvernait et guidait le monde. Cependant, ils doutaient qu'Il soit "au milieu d'eux" ou non. Ils doutaient que Sa présence puisse être trouvée parmi des gens simples, modestes comme eux, et cela les a conduits à tomber dans le désespoir.

En vérité, nous devons tous croire qu'Hachem est avec nous, quel que soit notre niveau. Même si nous sommes impurs, Hachem est toujours avec nous, comme il est dit : "Il réside avec eux, avec toute leur impureté" (A'haré Mot 16,16).
Et puisque la Chékina est avec nous même lorsque nous sommes impurs (suite à nos fautes), nous savons que nous pouvons toujours être élevés, quel que soit le niveau de bassesse auquel nous nous trouvons.

A 'Hanoucca, les grecs voulaient que peuple juif ait de tels doutes. C'est pourquoi ils ont fait écrire aux juifs qu' "ils" n'ont aucune part dans le D. d'Israël. Ils leur ont permis de croire qu'Hachem existe, mais leur ont fait dire qu'Il n'était pas avec eux parce qu'ils n'en étaient pas dignes.
Les 'Hachmonaïm ont lutté contre cet état d'esprit et ont enseigné qu'Hachem est toujours avec chaque juif (quoiqu'il ait pu faire comme faute, même les pires).
A cette fin, ils ont instauré 8 jours de 'Hanoucca pour remercier et louer Hachem afin de renforcer notre émouna en Hachem et de reconnaître qu'Il est avec nous à tout moment.

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[c'est l'arme principale de notre yétser ara, qui constamment essaie de nous dévaloriser (moins on se sent important, moins on a d'ambition spirituelle pour nous), et surtout il essaie de nous faire croire que Hachem est loin de nous, que nous ne sommes pas important à ses yeux, ... (il éteint notre feu interne d'une relation d'amour avec papa Hachem! ) ]

"Décrire le judaïsme comme une religion, c'est déformer ce qu'est le judaïsme.
[Pour les nations du monde,] la religion est la pensée de l'homme sur D.
[A l'inverse,] le judaïsme est la pensée de D. sur l'homme.
Dans d'autres religions, on s'intéresse à ce qui se passe au Paradis. Dans le judaïsme, l'accent est mis sur ce qui se passe [en Vérité] sur terre."
[ rav Shimshon Raphael Hirsch - introduction à son livre 'Horev]

Des cadeaux à D.

+ Des cadeaux à D. :

-> Lorsqu'un juif sert Hachem, il ne s'agit pas d'un cadeau pour Lui, mais de l'accomplissement d'une obligation.
Mais lorsqu'une personne élève des étincelles [de sainteté], il s'agit d'une sorte de don de cette personne à D.

Telle est la signification profonde du dicton de nos Sages : "Lorsqu'une personne est jugée après sa mort, on lui demande : "As-tu fait honnêtement ("bé'émouna") tes affaires?" (nassata vénatata béémouna - guémara Shabbath 31a).
Lorsqu'un juif fait des affaires avec un non-juif et que le juif tire profit de ces affaires, il est en mesure d'élargir son service divin. Les étincelles incrustées parmi les nations sont ainsi rehaussées.
L'expression hébraïque pour "as-tu fais tes affaires" (nassata vénatata) signifie littéralement : "Avez-vous élevé et donné?"
Ainsi, le premier verbe de l'expression "faire des affaires" [nassata, qui signifie "as-tu élevé ?" fait allusion à l'élévation des étincelles [de sainteté].
Dans ce contexte, les autres mots (vénatata béémouna) peuvent être compris comme signifiant : "Avez-vous donné honnêtement (fidèlement à la volonté de D.)?" En effet, comme nous l'avons expliqué auparavant, en élevant les étincelles, le peuple juif offre un cadeau à D.

Grâce à ce processus, l'élévation des étincelles trouvées parmi les non-juifs par le peuple juif, des convertis parmi les nations rejoignent le peuple juif.

[ élever les étincelles de la Divinité enfouies dans le monde non juif implique à la fois d'utiliser les ressources du monde non juif à des fins saintes et d'inspirer les non-juifs qui sont destinés à se convertir à se convertir effectivement au judaïsme. Ces 2 façons d'élever les étincelles sont des "dons" que nous offrons à Hachem. ]

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Kora'h 18,7 ]

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=> Comment offrir un cadeau à Hachem alors que nous sommes obligés de Le servir en toute situation?
En transformant nos activités quotidiennes banales en actes visant à élever les étincelles divines au sein de la réalité matérielle.

[ ainsi même dans nos occupations banales, nous pouvons faire plaisir à Hachem en Lui offrant (élevant) de nouvelles étincelles de sainteté. ]