Parfois, un juif(ve) est soumis à des influences astrales néfastes, mais s'il est bon (tov), on lui fait du bien et la chance lui sourit, car il reçoit une assistance directement d'Hachem, et non des astres (mazal) [à la différence des autres nations].
C'est le sens du verset : "L'homme bon s'attire la bienveillance d'Hachem" (Michlé 12,2). Lui-même, et non celle des astres.
[Gaon de Vilna]
Catégorie : 1- La grandeur d’être juif(ve)
Les étoiles nous apparaissent comme de minuscules points dans le Ciel, alors qu'en réalité, chacune est un monde en soi.
De même, un juif peut nous sembler misérable et insignifiant alors qu'il est en fait un monde gigantesque.
[Baal Chem Tov al HaTorah - Lé'h Lé'ha - n°27 ]
La source de la croissance réside dans la conscience de la grandeur de l'homme.
[rav Shlomo Wolbe - Alé Chour - 1er volume, p.168 ]
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[plus nous avons conscience de la réelle grandeur du fait d'être juif(ve), plus cela nous oblige et responsabilise à agir avec grandeur, merci Hachem! ]
La vie juive : tisser des liens d’amour …
+ La vie juive : tisser des liens d'amour ...
-> Le Rabbi Morde'haï Becher nous enseigne :
"Selon la conviction juive, le but de l’existence est de permettre aux êtres humains de créer une relation avec D.
Afin qu’une relation soit intime et pleine de sens, les 2 parties doivent pouvoir s’accorder.
Nous développons cette compatibilité avec D. en nous efforçant d’imiter Ses actions et Ses traits.
A travers l’accomplissement des commandements de la Torah nous apprenons à agir comme D. ; en améliorant nos traits de caractère, nous nous rapprochons des traits de caractère de D. …
La compatibilité parfaite ne peut cependant être atteinte que lorsque l’intellect est également développé convenablement, lorsque nous apprenons à penser comme D. "
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-> Le Ram'hal (Déré'h Hachem) a dit :
"Parmi tous les moyens que D. nous a donné pour se rapprocher de Lui, il en existe un supérieur aux autres : c’est l’étude de la Torah.
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Dans Sa bonté, D. écrivit un texte conformément à Sa sagesse, qu’Il nous a ensuite remis.
C’est la Torah ainsi que les livres des prophètes qui suivirent.
Ces textes ont une propriété spéciale, à savoir que, lorsqu’ils sont lus avec sainteté et pureté, et avec la bonne intention ( =accomplir la volonté de D.), celui qui les étudie sera imprégné d’une grandeur particulière et atteindra un très haut niveau de perfection.
De même, lorsque quelqu’un s’applique à comprendre le contenu de ces livres, ainsi que les explications que D. nous a remis les accompagnants, il atteindra un niveau de perfection après l’autre.
Tous ces moyens que D. nous a donnés pour se rapprocher de Lui, dotent de grandeur non seulement celui qui les utilise, mais affecte l’univers tout entier ; le monde entier est élevé par l’effort d’une personne.
Et ceci est particulièrement vrai de l’étude de la Torah."
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D. étant infini, sa Torah est infinie.
Tant qu'il y a de la vie, il y a possibilité de chercher à utiliser toute occasion pour tisser des liens nous attachant le plus fortement possible à D.
(n'oublions pas qu'en cumulant plusieurs fins fils/petits actes, on obtient un fil très très solide nous liant à D. )
La vie est un vestibule nous préparant au monde futur.
Dans ce monde, on doit se muscler sur la problématique : Quelle valeur/importance je donne à D.?
(Ainsi, concrètement, selon mes capacités, jusqu'où suis-je prêt à sacrifier, mon "moi je", au profit du "D. veut", et cela par amour pour D. car telle est Sa volonté.)
Seul Israël (les juifs) peut réaliser l'unité parfaite au sein de l'univers et proclamer l'unité d'Hachem.
[Zohar - Tétsavé 181a]
L'homme doit prendre dans la joie le premier repas de Shabbath, qui lui apporte une bénédiction matérielle et une âme supplémentaire.
Au deuxième repas, tous les mondes baignent dans la joie.
Quant au troisième repas, il apporte la bénédiction sur tous les jours de la semaine.
Il faut prendre ces trois repas [de Shabbath] réservés à la sainte descendance d'Israël qui, à la différence des autres peuples, atteignent le plus haut degré de la foi.
D'où l'expression : "Entre Moi et les Bné Israël, c'est un signe perpétuel" (Ki Tissa 31,17) de notre lien privilégié.
[Zohar - Yitro p.88b]
Hachem tire plaisir de nos actions
+ Hachem tire plaisir de nos actions :
-> Hachem a plusieurs milliers d'anges qui Le louent toute la journée mais qui ne savent toujours pas où se trouve le lieu de Sa gloire. Leur seul désir est de se rapprocher d'Hachem, mais Lui ne désire être proche que des simples êtres humains qui Le servent dans ce monde.
Le Beit Aharon de Karlin explique cela par la parabole d'un roi humain qui possède dans son palais tous les types de plaisirs terrestres imaginables. Il fait travailler pour lui toutes sortes de musiciens qui jouent de tous les instruments possibles et imaginables. Il a aussi un petit oiseau qui lui chante, et il met de côté tous les plaisirs qu'il a et tous les instruments de musique en faveur de cet oiseau, car c'est la seule chose dont il tire un véritable plaisir.
Lorsqu'on lui demande d'expliquer pourquoi il aime tant cet oiseau alors qu'il pourrait apprécier la meilleure musique du monde, il répond : "Ce n'est pas chose si grande que des musiciens professionnels et des instruments coûteux puissent produire de beaux sons. Mais il est incroyable qu'un oiseau non entraîné puisse chanter si joliment".
Les anges sont proches d'Hachem et il leur est donc facile de reconnaître Sa grandeur et de Le servir. Mais le plus grand plaisir d'Hachem est que les êtres humains parviennent à reconnaître la vérité et à se rapprocher de Lui.
-> La guémara (Pessa'him 109a) affirme : "Il n'y a pas de joie sans viande"
Le rav Its'hak de Neshchiz (séfer Toldot Its'hak) explique que bien qu'il ait de nombreux anges qui servent Hachem, Sa seule véritable joie provient de la "viande", c'est-à-dire des êtres humains en chair et en os qui le servent.
-> Le Baal HaTanya enseigne que l'âme juive n'est rien de moins qu'une : 'hélek Eloka mi'maal mamach", c'est littéralement une partie de D. d'en-Haut.
[ il est écrit : "Hachem est ma part" ('helki Hachem - Téhilim 119) ; "le peuple [juif] est la part d'Hachem" (ki 'helek Hachem amo - Haazinou 32,9). ]
"Shorachan ou'mékoran bé'Elokim 'Haïm" = leur racine et leur source sont dans le D. vivant.
Une personne qui reconnaît l'élévation de l'âme peut facilement accomplir la mitsva d'aimer son prochain comme soi-même à l'égard de chaque juif, qu'il soit grand ou petit en termes de stature spirituelle ...
Tous les juifs sont interconnectés et égaux (tous sublimes aux yeux d'Hachem), enfants d'un seul Père.
C'est pourquoi nous sommes appelés : "akhim mamach", littéralement "frère", mitsad shoresh nafcham bé'Hachem é'had = puisque l'âme de chaque personne a sa racine dans le D. unique, et que les individus ne sont séparés les uns des autres que dans le sens physique, matériel.
La Chékhina réside dans le cœur
+ La Chékhina réside dans le cœur :
"Votre frère unique sera enfermé dans votre prison, et vous, allez apporter la nourriture pour la famine de vos maisons" (Mikets 42,19)
-> Selon le Tiféret Shlomo (Béchala'h 13,19), lorsqu'une personne doit sortir pour travailler afin de subvenir aux besoins de sa famille, Hachem est toujours avec elle. Il est toujours caché en elle.
Par conséquent, lorsque le verset dit que "votre frère unique est enfermé dans votre prison", il fait référence à Hachem, qui est appelé le frère du peuple juif (lémaan a'haï véréaï - Tehillim 122:8).
Hachem est, pour ainsi dire, enfermé dans la prison de nos cœurs, même lorsque nous sommes occupés à travailler et à obtenir notre subsistance.
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-> Le Tiféret Shlomo (Béchala'h 13,19), dit que Hachem reste proche de tout juif, même lorsqu'il tombe au plus bas. En effet, Il donne un "pikadon", un cadeau à conserver, car Hachem place Sa Chékhina dans nos cœurs (quoique nous puissions faire nous avons une partie d'Hachem en nous, qui reste pure et inchangée).
La grandeur de l’homme sur les autres créations
+ La grandeur de l'homme sur les autres créations :
Rachi (Béréchit 1,27) souligne que l'homme a été créé avec les mains d'Hachem, et non avec Sa parole. En fait, Rachi laisse entendre que le fait même que nous ayons été façonnés de Ses mains est ce qui qualifie l'homme comme ayant été créé uniquement à Son image.
Quelle est la signification du fait que la création de l'homme était différente (du restant de la création), et pourquoi est-ce, en particulier, la façon dont nous avons été créés à Son image?
La parole est une cristallisation du monde intérieur de l'orateur dans le domaine physique de ses mots. L'intérieur de l'orateur est transmis par les mots qu'il prononce. Les mots eux-mêmes ne sont que des contenants pour l'intention de celui qui les a prononcés.
Le monde est la parole d'Hachem. Ce qui signifie que le monde que nous voyons n'est qu'un contenant pour l'expression d'Hachem.
L'essence n'est pas ce que nous voyons. Nous voyons le récipient qui la contient.
L'homme, lui, est différent. Nous ne sommes pas un récipient fabriqué par les mots d'Hachem avec Son essence à l'intérieur. Nous sommes plutôt, dans notre totalité, l'œuvre d'Hachem, et même notre contenant exprime Son essence.
L'idée est que les choses créées avec des mots ont une intériorité qui exprime leur source, mais sont enfermées dans les mots qui les contiennent. Les choses qui sont faites avec les mains ont une réalité qui exprime son créateur.
C'est pourquoi la stature de l'homme dépasse celle du reste du monde.
Le reste du monde est constitué des mots d'Hachem, expression interne d'Hachem, mais enfermée dans une enveloppe physique.
Le corps même de l'homme est une expression d'Hachem, littéralement à Son image. C'est pourquoi l'homme est plus grand que le reste du monde.
[rav Kalonymos Kalman Shapira - le rabbi de Piaseczno - Aish Kodech - Balak 5700 (1940)]
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[un juif a une âme provenant de l'intériorité d'Hachem, des mondes les plus élevés, ce qui n'est pas le cas des non juifs qui proviennent de l'extériorité d'Hachem, de niveaux plus bas.
Ainsi, chaque juif doit être fier de sa grandeur innée, et responsable pour l'utiliser au mieux. ]