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+ "Il faut savoir que nous ne sommes pas dans ce monde pour nous reposer, mais pour peiner, et nous donner du mal.
Il faut se comporter comme un ouvrier travaillant pour un maître ou comme un soldat au régiment qui mange en toute hâte, dort à peine, et se tient toujours prêt au combat.
C'est à ce propos qu'il est dit : "L'homme est né pour le labeur."(Yov 5;7). "

[Rav Moché 'Haïm Luzzato - le Ram'hal, dans son "Messilat Yécharim" - chapitre 9]

 

---> "Il y a 3 associés dans la création de l'homme : D., le père et la mère.
Lorsque l'homme honore son père et sa mère, D. dit alors : "Je considère cela comme si Je séjournais parmi eux et qu'ils M'honoraient."
[En revanche, lorsque l'homme méprise son père et sa mère, D. dit] : "J'ai bien fait de ne pas séjourner parmi eux, car si Je l'avais fait, ils M'auraient méprisé."
[= guémara Kiddouchim 30b      --> avoir de la gratitude/reconnaissance envers ceux qui nous ont crée/envers toute personne qui nous a donné un conseil, un sourire, la moindre chose, ...]

--> "Lorsque Rav Yossef entendait les pas de sa mère approcher, il disait : "Je me lève devant la ché'hina (la présence divine)."
[= guémara Kiddouchim 32b]

Réflexion du ‘Hafets ‘Haïm sur la parnassa …

+ Réflexion du 'Hafets 'Haïm sur le fait de gagner sa parnassa (dit à des commerçants venus le visiter) :

"Dans toute action profane, on peut introduire une dimension sacrée.
Quand, vous vous donnez de la peine pour gagner votre parnassa, pensez que vous le faites afin de pouvoir vivre selon les lois de la Torah.

Lorsque vous voyagez pour votre gagne-pain, ce sera aussi considéré comme une mitsva et vous recevrez un salaire.
Il en sera de même dans tout ce que vous entreprenez : quand on s'est déplacé pour une mitsva, après 120 ans, même la boue qui s'attache aux souliers fait pencher la balance du bon côté."

 

 

As-tu de quoi mourir?

Le 'Hafets 'Haïm répétait fréquement :
"On dit souvent : "Je n'ai pas de quoi vivre" ...
La question qu'il faut se poser, c'est : "As-tu de quoi mourir?"
Il faut se munir de provisions pour ne pas arriver là-haut les mains vides!"

 

C’est seulement en étudiant que l’on peut devenir (b »h) un Sage …

+ Le Rav Itsélé Karélitz (un des frères du 'Hazon Ich) demandait souvent :
"Pourquoi la guémara inverse-t-elle le verbe et le sujet, et dit-elle : "tanou Rabbanan"?

===> Pour qu'on ne risque pas de se tromper et de penser qu'on puisse être Rabbanan (Rav), sans qu'il y ait d'abord le tanou (étudient/apprennent).
Il faut d'abord étudier.
C'est uniquement de cette manière, qu'on devient Rabbanan!!"

[on doit respecter et écouter les Rabbanan, avec tout l'investissement qu'ils ont fait pour étudier, apprendre de la Torah... ]

Un Sépher Torah vivant …

+ Un Sépher Torah vivant ...

Un homme est venu voir le Rav Tsion Abba Shaoul, en se plaignant de ce que les soins à apporter à ses 2 parents, déjà fort âgés et malades, lui pesaient au point qu'il en perdait le moral.
Il demanda alors s'il avait l'autorisation de placer ses parents dans un centre de retraite afin de se soulager du "poids" de cette mitsva.

Le Rav n'hésita pas un instant et répondit à cet homme :
"Tu as en ta possession une misva incomparable!!
Tes parents sont comme un Sépher Torah.
C'est d'un véritable Sépher Torah que tu es en train de t'occuper.
Ce n'est pas rien!
Et qui n'aime pas s'occuper d'un Sépher Torah !? "

--> "Par ma vie, la plus simple existence du peuple d'Israël constitue un miracle plus grand que celui de la sortie d'Egypte."

--> "N'est-ce pas par la force de la Torah que nous avons traversé tous les exils?
C'est par ce même mérite que nous resterons forts, que nous vaincrons"

[rav Elazar Menahem Chakh - 1898-2001]

 

L’humilité, c’est …

+ L'humilité, c'est ...

Selon la Torah, l’humilité est une dynamique consistant à s’autocritiquer en permanence afin de prendre conscience du fait que l’on n’a pas exploité pleinement ses capacités et que les dons innés que l’on possède imposent une responsabilité plus grande et que nul ne peut s’enorgueillir d’accomplir simplement son devoir.

+ "Que le mari aime sa femme comme lui-même, et qu'il l'honore plus que lui-même."
[guémara Yébamot 62b]

En effet :
- à priori, chaque individu s'aime lui-même plus que tout au monde ; c'est pourquoi on enjoint au mari d'aimer sa femme autant que lui-même.

- Par ailleurs, il doit la respecter "plus que lui-même".
En effet, certains hommes ont une image d'eux-mêmes très négative, ils peuvent même éprouver un certain mépris pour eux-mêmes.
Mais pour autant, ces jugements ne les dispensent pas de l'obligation d'honorer leur femme.

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-> "Tout homme qui n'a pas d'épouse vit sans joie, sans bénédiction et sans bonheur"
[guémara Yébamot 62b]

"Plus l'étude de la Torah est répandue, plus on s'évite des temps difficiles, et plus on annule les accusations portées contre Israël."

[le 'Hafets 'Haïm - dans son livre : "chem Olam I" - chapitre 22]