"Afin qu'il n'y ait pas de fléau parmi eux lorsqu'on les dénombrera. Voici ce qu'ils donneront, quiconque passe par le dénombrement, un demi shékel (ma'hatsit aShékel - מחצית השקל)." (Ki Tissa 30,12-13)
Pourquoi la Torah appelle le demi Shékel permettant d'éviter un fléau : ma'hatsit (מחצית), et non le terme : 'hatsi (חצי)?
Le terme ma'hatsit (une moitié - מחצית) a 5 lettres, et la lettre du milieu est un צ, qui est la 1ere lettre du mot tsédaka.
L'accompagnant des 2 côtés, il y a les lettres ח et י, qui forment le mot חי (la vie).
Les lettres extérieures (aux 2 extrémités) sont מ et ת, formant le mot מת (la mort).
La Torah nous suggère que la tsédaka (צ) est la force résidant au sein de chaque juif, qui peut faire la différence entre la vie et la mort.
La tsédaka a la faculté de repousser/d'éloigner la mort et de rapprocher/d'apporter la vie.
Par ailleurs, le צ au milieu du mot tsédaka fait référence à un tsadik.
Être entouré d'un tsadik, et lui être solidement attaché, permet de bénéficier de sa sainteté et d'acquérir la vie (חי ), une vie spirituelle profonde.
Le fait de s'éloigner d'un tsadik est à l'opposé de la vie (D. nous en préserve!).
Source (b"h) : traduction & adaptation personnelle d’un commentaire de Rabbi Moshe Bogomilsky
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-> Rachi explique que Hachem a montré à Moché comme la forme d’une monnaie de feu et lui a dit : "Ceci ils donneront" (v.30,13).
Pourquoi a-t-Il choisi de lui montrer une pièce de feu?
Le Pné Meïr propose l’explication suivante : de même qu’en allumant une lumière par un feu, celui-ci ne se trouve pas diminué, lorsque l’homme donne une partie de ce qu’il possède, il ne lui manque rien. Donner à la tsédaka ne représente pas une perte.
-> Le Ba’al Hatourim, fait remarquer que le mot : "ils donneront" (vénaténou - ונתנו) peut se lire identiquement dans les 2 sens.
Cela nous enseigne que ce que l’homme donne à la tsédaka finit par lui revenir, et qu’on ne perd rien à donner, au contraire.
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-> "Ils prendront ceci" (30,13)
-> Rachi dit que pour expliquer à Moché ce que les juifs devaient donner, Hachem lui montra une pièce en feu.
Mais pourquoi la pièce devait-elle être en feu, alors qu'évidemment ils ne donneront pas une telle pièce? Que vient nous apprendre cette image?
En fait, quand on veut épurer un métal pour en enlever tout scorie et déchet, on doit le faire passer dans le feu. C'est ainsi que les scories du métal vont se séparer de lui et ce métal pourra être pur.
De la même façon, Hachem voulait montrer à Moché que quand on veut donner de l'argent pour la tsédaka, il doit être pur et propre de tout déchet qui symbolise le vol et la tromperie.
Seule une pièce en feu, c'est-à-dire nettoyée de toute faute et obtenue dans la plus grande honnêteté, pourra être donnée et agréée.
[Zéved Tov]
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-> Dans la guémara (Kidouchin 66b) nous trouvons Rabbi Tarfon très impressionné par une série d'arguments en Torah apportés par Rabbi Akiva.
Il dit alors : "Akiva, kol haporéch mim'ha, képoréch min ha'Haïm" ([Rabbi] Akiva, toute personne qui se sépare de toi, c'est comme si elle se sépare de la vie elle-même).
Rabbi Akiva était un tsadik de plus haut point, et tout celui qui pouvait mériter sa proximité en tirait de la vie spirituelle, et inversement pour celui qui s'en éloignait
-> Le mot ma'hatsit (מחצית).
Selon le Gaon de Vilna, le tsadik du milieu représente la mitsva de la tsédaka.
Les lettres le plus proche forment : 'haï (la vie), et viennent nous protéger de celles qui sont plus loin et qui forment : mét (mort).
Cela fait allusion aux paroles du roi Salomon : "La tsédaka sauve de la mort" (tsédaka tatsil mimavét – Michlé 11,4).
Etre proche de la tsédaka, c'est s'assurer la vie.
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-> On donne 1/2 Shékel car les juifs commirent la faute du veau d'or pendant la première moitié de la journée.
Egalement car lors de la vente de Yossef par ses frères, chacun reçût 2 dinars, qui sont l'équivalent du 1/2 Shékel selon la Torah.
[midrach Yalkout Chimoni Chémot 386]
-> Le rav Mikaël Mouyal écrit dans un divré Torah :
Le Yérouchalmi explique que comme le Veau d'or a été réalisé au milieu de la journée, c'est-à-dire à la demi-journée, pour réparer cette faute il fallait donner un demi Shekel. Car le demi Shekel venait pour la fabrication des socles symbolisant la foi, qui a été ébranlée par la faute du veau d'or. Mais quel est le lien profond entre la foi et le demi Shekel?
C'est que l'essentiel des difficultés qu'un homme peut rencontrer en matière de foi, c'est qu'à chaque événement qu'il vit, il s'imagine avoir connaissance de la globalité de l'événement. Ainsi, quand un événement le fait souffrir ou qu'il ne parvient pas à comprendre son bien fondé, il en vient à se poser des questions de foi. Mais, en réalité, il faut savoir que personne n'a connaissance de la totalité des événements.
Ainsi, on doit toujours se dire qu'on a que la moitié de l'événement entre les mains, et c'est pour cela qu'on pense que c'est du mal, mais quand on connaîtra la suite et qu'on saura l'autre moitié, tout s'éclairera et tous les doutes tomberont. Cela est un principe fondamental en matière de foi. Il faut tout le temps se dire qu'on n'est qu'à mi chemin.
Quand un événement que l'on perçoit comme mal, s'insère dans le contexte global de toute l'Histoire, il devient obligatoirement bon. C'est quand on le sort de son contexte, quand on le voit partiellement, qu'il paraît mal. La foi est donc déstabilisée quand on imagine avoir tous les éléments.
Mais, si on arrive à se dire que pour l'instant, l'Histoire n'est pas terminée, qu'on n'est qu'au milieu, alors on aura la force de se dire qu'à la fin, le bien apparaîtra. Quand Hachem envoie un événement, Il l'envoie en connaissance de l'Histoire dans tout son ensemble. Ainsi, Il n'envoie que du bien.
Mais l'homme, qui a une vision étroite, et ne voit pas l'ensemble des événements, peut imaginer qu'il y a du mal. A la fin des temps, quand tous les événements se seront passés et qu'on aura la vision globale, alors on verra que tout était bien.
Le secret de la foi est donc d'avoir l'humilité de se dire qu'on ne connaît pas tout et qu'on n'est qu'à mi chemin. C'est cela l'idée du demi-Shékel, emblème de la foi, permettant de fonder les socles et la base du Service Divin.
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-> Hachem demanda aux juifs de donner le 1/2 Shékel afin que leurs dons devancent celui d'Haman.
En effet, le mot "Shékel" a la même guématria que "Néfech" (430).
Dans Sa grande bonté, D. expie la moitié de la faute d'une personne, tandis que le 1/2 Shékel rachète la seconde partie.
[Pérouch haRoch - Ki Tissa 30,13]
-> Le rabbi 'Hanoch Alexander fait également remarquer que les mots : "Shékel" et "Néfech" (âme) ont la même guématria (430).
C'est une allusion à l'idée que chaque juif reçoit du Ciel une moitié de son âme : sa néchama. La 2e moitié de notre âme se développe par le biais de notre Torah, de nos mitsvot et de nos actes de bonté.
En agissant ainsi, nous travaillons à amener notre âme à un état de perfection et de plénitude.
[d'une certaine façon, le 1/2 Shékel que nous amenons à Hachem, représente notre apport personnel durant notre vie, venant compléter celle donnée par D.]
-> Cette mitsva a fait pencher la balance face aux 10 000 kikar d'argent qu'Haman voulait donner à A'hachvéroch pour anéantir les juifs.
En effet, la guémara (Méguila 13b) explique : "Rech Lakich disait : Il était connu et dévoilé devant Celui Qui a créé le monde par Sa parole, qu'Haman pèserait ces pièces contre les juifs, et c'est pourquoi Il fit précéder leurs Shékels aux siens.
C'est aussi pourquoi on a la coutume, le 1er Adar, d'écouter la paracha Chékalim."
-> b'h, voir également : https://todahm.com/2019/04/16/8843-2
-> Les juifs donnèrent précisément 1/2 Shékel pour expier la faute [du veau d'or], du fait que seuls les hommes fautèrent, et non les femmes, leurs "moitiés", faisant que la moitié d'un Shékel est nécessaire à cette réparation.
[Alchikh haKadoch - Ki Tissa 30,13]
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-> Les Baalé haTossefot font observer le rapport qu’il y a entre la mitsva de donner le "demi-chékel" et les "chekalim" de Haman :
"J’ai entendu que 10 000 kikars d’argent valent autant qu’un demi-chékel pour chacun des bnei Israël, qui étaient 600 000 quand ils sont sortis d’Egypte, et il a dit qu’il donnerait à A’hachvéroch la totalité du prix de leur rachat."
Le calcul est exact, et le Séfer "Beit ‘Hadach" l'explique ainsi :
La plupart des gens vivent 70 ans. L’obligation de donner le demi-chékel ne commence qu’à partir de l’âge de 20 ans. Par conséquent pendant sa vie, un juif donne 50 fois le demi-chékel, soit en tout 25 chekalim, qui représentent un "mané" (chaque chékel vaut 4 dinars), et un "kikar" d’argent vaut 60 "mané".
Donc chaque groupe de 60 hommes a donné pendant sa vie une somme totale d’un kikar d’argent.
Ceux qui sont sortis d’Egypte étaient 10 000 fois plus nombreux que cela (600 000).
La somme qu’ils ont donnée pendant leur vie était donc de 10 000 "kikars", qui sont venus avant les 10 000 "kikars" de Haman.
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-> Le commandement de donner le 1/2 Shékel a été ordonné "pour obtenir le pardon pour vos âmes" (Ki Tissa 30,15), pour expier les fautes des juifs.
C'est pourquoi le montant a été fixé précisément à 1/2 d'une pièce, afin de montrer que Hachem est responsable de l'autre moitié. En effet, s'Il n'avait pas d'abord créé le yétser ara pour nous tenter, alors nous n'aurions jamais fauté!"
[Rav Sim'ha Bounim de Pschischa]
[pour réussir sa vie, il faut savoir composer avec les 2 moitiés qui constituent notre totalité : le yétser ara et le yétser atov. Il faut que la moitié soit pour Hachem => il faut toujours tâcher d'écouter son yétser atov!]
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-> La faute du Veau d'or est survenue car l'homme se voyait comme complet, comme n'ayant pas besoin de Hachem, se séparant de Lui, Le reniant.
[plutôt que de se soumettre totalement à D., nous avons tendance à se créer le dieu que nous aimerons avoir, et se soumettons alors à cette volonté qui n'est en réalité que la nôtre!]
La réparation de cette faute a été réalisée par le biais du demi-Shékel, car la véritable unité avec Hachem n'est possible que lorsque l'homme reconnait que lui tout seul, il n'est rien, qu'il n'est que moitié.
[cela renvoie au concept d'humilité : d'un côté le monde n'a été créé que pour moi, d'un autre côté je ne suis que poussière => je dois utiliser chacune de ces notions en fonction des situations, par exemple si le yétser ara me dit que puisque je suis une nullité (je ne suis rien!) alors c'est pas si grave de faire une mauvaise action, je dois lui répondre que le monde entier ne dépend que de moi! => durant ma vie, j'évolue entre le 0 (je suis rien) et le 1 (je suis tout) = 0,5 : le 1/2 Shékel]
Uniquement Hachem est entier, parfait, et la seule façon pour l'homme d'atteindre la plénitude est de se connecter et de s'unifier avec Lui.
[adapté du Rabbi de Loubavitch - rabbi Ména'hem Mendel Schneerson - Likouté Si'hot]
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-> La mitsva du ma'hatsit haShékel nous enseigne l'importance de l'amour pour chaque juif, quel qu'il soit.
Devant Hachem, il n'y a ni riche ni pauvre, ni proche ni étranger, il accepte les offrandes de tous, leur permettant d'expier toutes leurs fautes.
-> 1/2 Shékel : tant qu'un juif vit, c'est qu'il n'a pas atteint la plénitude de ce qu'il devait accomplir durant sa vie. Il y a encore du pain sur la planche!
-> 1/2 Shékel : il faut savoir se casser en 2, être humble, si on veut atteindre le 1 (Un - Hachem).
-> 1/2 Shékel : on n'est pas complet sans l'aide d'autrui, et notre vie ne peut être pleine que si on a laissé de la place en nous pour ressentir les douleurs d'autrui.
Aucun membre du peuple juif n'est entier tant qu'il ne se joint pas aux autres ; isolés, nous ne représentons que la "moitié" de notre potentiel.
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+ "Chaque homme donnera à Hachem [un demi-Shekel pour] le pardon de son âme" (Ki Tissa 30,12)
-> Le midrach Tan'houma dit que Hachem a montré à Moché une pièce de feu, qui provenait de dessous Son Trône de Gloire Divin (kissé hakavod), et Il a dit à Moché que les juifs doivent donner un pièce qui ressemble à cette pièce de feu.
Pourquoi Hachem a-t-il montré cette pièce?
Le rabbi Tsadok haCohen (Pri Tsadik) répond que Hachem voulait montrer à Moché que même un objet qui est intrinsèquement matériel, comme une pièce, a la capacité d'être élevé au plus haut niveau de spiritualité, celui du Trône de Gloire Divin, s'il est utilisé comme il le faut.
["cette pièce de feu" = il faut donner la tsédaka avec un feu d'enthousiasme : pour quelques pièces éphémères je gagne une récompense infinie (quelle affaire!) ; et je dois être en feu pour illuminer de joie, de considération le pauvre qui me permet de faire la mitsva (en effet, il a davantage besoin de mon sourire, de mots d'estime que de mon argent!).
Le feu de la pièce doit me permettre d'allumer mon amour pour cette mitsva, et également de réchauffer le cœur, d'allumer un feu (même passager) de joie sur le visage du pauvre (qu'il puisse ressentir : on me témoigne de la considération, c'est que je suis important aux yeux d'autrui, c'est donc que je suis quelqu'un de bien!)]
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-> Le rav David Pinto (la voie à suivre n°1073) écrit :
"Hachem désirait enseigner à Moché un principe important : la pièce d’argent ressemble au feu. Celui qui utilise le feu convenablement peut en retirer de nombreux bénéfices : cuire, s’éclairer, se réchauffer. Cependant, si, à D. ne plaise, quelqu’un en fait usage sans respecter les règles de sécurité, le feu peut brûler tout ce qui se trouve sur son passage ...
Le mot matbéa (pièce - מטבע) peut être décomposé en la lettre Mèm (מ) et le terme téva (nature - טבע).
Autrement dit, l’homme doit prendre les éléments de la nature créés par D., comme l’argent, et les subjuguer à la Torah, donnée à Moché en 40 jours (valeur numérique du Mèm).
Telle est la ligne de conduite qu’il est souhaitable d’adopter, celle d’utiliser tous les objets matériels provenant, si l’on peut dire, du mauvais penchant, pour les besoins de la Torah et des mitsvot."
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-> Pourquoi cette pièce était-elle prise sous le Trône de gloire (kissé hakavod)?
Ceci nous apprend à ne pas penser que la valeur de l'âme représente réellement un demi Shékel.
Au contraire, il faut savoir que l'âme est très précieuse et très noble. C'est une âme sainte prise sous le Trône de gloire pour venir apprendre la Torah et accomplir les commandements Divins. Sa valeur est immense!
C'est la raison pour laquelle Hachem montra à Moché une pièce de feu prise sous le Trône de gloire, l'endroit d'où proviennent les âmes. Cela nous apprend que, comme dans cette pièce de feu, prise sous le Trône de gloire, est sans prix ainsi en est-il de l'âme.
De plus, ce demi Shékel destiné à la charité est aussi précieux devant Hachem que la pièce de feu prise sous le Trône de gloire, à juste titre, un rachat pour l'âme.
[Méam Loez - Ki Tissa 30,13]
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-> Après avoir servis le Veau d'or, les juifs étaient passibles de mort ('hayav mita).
Hachem a alors dit : "Chacun doit donner pour son expiation".
Lorsque les juifs voulaient donner [ils ont pensé qu'il fallait apporter tout leur argent pour expier une faute aussi grave que le Veau d'or] ...
Hachem a alors dit à Moché : "Dis-leur de ne pas s'inquiéter. Je ne demande pas ... des centaines de pièces, ni 50 pièces, ni 10 pièces, ni même 1 seul shékel. Ce qu'ils doivent donner est : un demi-shékel."
Hachem a alors pris un demi-shékel de feu de sous son Trône et Il l'a montré à Moché, et Il a dit : "C'est cela qu'ils doivent donner".
=> Comment comprendre qu'un demi-shékel peut expier une faute aussi énorme?
La raison est que l'expiation principale provient du fait que c'est "une pièce de feu" (מַטְבֵּעַ שֶׁל אֵשׁ), c'est-à-dire de la passion et de la joie de donner pour le Temple et pour les korbanot.
Le montant à donner est très secondaire par rapport aux émotions à donner, et c'est pour cela qu'un demi-shékel était suffisant pour expier.
[Hachem a tout, Il n'a besoin de rien, et ce qu'Il désire c'est notre cœur, nos émotions positives lorsque nous faisons Sa volonté.
"A moi appartient l'argent, à moi l'or, dit Hachem" ('Hagaï 2,8)
Ainsi, le montant n'est pas important, mais plutôt l'envie, le désir : "Mon fils, donne-moi ton cœur" (Michlé 23,26).]
[rav Elimélé'h Biderman]
-> Le Sfat Emet (Shékalim 5633) enseigne que puisque l'aspect essentiel du ma'hatzit haShékel était la joie et le désire, il en résulte que la mitsva est toujours applicable actuellement.
Le Sfat Emet écrit : "Le ma'hatzit haShékel s'accomplit également de nos jours, et peut-être encore davantage qu'auparavant, par notre désir de vouloir donner à Hachem [comme un feu brûlant à l'image du demi-shékel en feu] ...
Le ma'hatzit haShékel expie nos fautes (cf. guémara Yérouchalmi Shékalim 2,3)."
[De la même façon, nous obtenons actuellement l'expiation de nos fautes par notre envie d'apporter le ma'hatzit haShékel.
D'une manière plus générale, la récompense pour le feu de joie que nous avons à faire une mitsva est supérieure à la récompense pour la mitsva en elle-même.
Certes, nous devons faire la volonté de D., mais le plus important c'est toutes les émotions, tout le cœur, tout l'état d'esprit, que nous pouvons y mettre en les faisant.
Par exemple, extérieurement 2 personnes peuvent faire une amida totalement similaire (même texte, même mouvement, ...), mais la réalité (connue par Hachem) peut être infiniment différente, et dépend du cœur investi.]
-> Dans la guémara Sanhédrin et Béra'hot, il est rapporté : Abbayé dit à Rava : Pourquoi les générations d'avant étaient-elles plus grandes que nous et recevaient-elles des miracles. Si tu dis qu'elles étudiaient plus que nous, voici que nous connaissons plus de sédarim qu'eux. Mais c'est parce qu'ils se sacrifiaient [de tout leur cœur] pour l'honneur d'Hachem et Hachem veut les cœurs.
-> Le rav Wolbe dit que si l'esprit est limité dans sa réflexion, dans son niveau, ... le cœur lui est illimité.
Nous avons donc en nous une force infinie du sentiment et la profondeur insondable de notre cœur, la possibilité de permettre une révélation de la Présence Divine telle qu'elle est présenté dans les sphères les plus élevées : illimités.
Nous devons développer un amour immense et même infini pour Hachem, qui sera le parfait Michkan pour la réception de la Royauté Divine dans notre cœur.
Le Zohar nous dit que cette Royauté n'est rien d'autre que la Présence Divine.
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-> Le rav Elimélé'h Biderman écrit que si nous servons Hachem avec un feu d'excitation et de confiance en Lui, alors le yétser ara ne va pas essayer de nous pousser à fauter.
Il compare cela à quelqu'un qui passe devant des chiens virulents. Le fait d'avoir peur d'eux va les inciter à courir après nous, et à l'inverse en leur témoignant que nous n'avons pas peur d'eux, ils vont nous laisser tranquille.
[de même, plus nous mettons des émotions positives dans notre service Divin, plus notre yétser ara va nous laisser tranquille!
On peut également ajouter que plus un foyer juif aura une merveilleuse atmosphère, plus ce que le yétser ara pourra nous proposer sera fade. Ainsi, une maison remplie de Torah et de crainte d'Hachem est un remède très puissant contre le yétser ara!
D'une manière générale plus nous donnons un bon goût à notre pratique du service Divin (de la joie, de l'encouragement, de la émouna, ...), moins nous aurons envie d'aller voir ailleurs ce que le yétser nous propose!]
Le rav Biderman explique qu'au don de la Torah, les juifs ont été libéré de leur yétser ara, mais cependant le yétser ara leur a été rendu lorsqu'ils ont idolâtré le Veau d'or (cf. Zohar Béréchit 52).
Le yétser ara a alors eu de nouveau le contrôle sur eux, et la nation juive a eu peur qu'il les égare.
C'est pourquoi Hachem est venu pour leur donner le conseil de la pièce en feu. Cela signifie que si l'on sert Hachem avec passion, avec le cœur (et non dans la froideur de la routine, d'un acte extérieur à nous), alors ceci est le moyen afin d'être protégé du yétser ara.
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-> Selon nos Sages : "én davar oméd bifné aratson" (אין דבר עומד בפני הרצון).
Le Imré Emet l'explique ainsi : "Rien ne peut empêcher une personne de désirer".
Il peut y avoir des circonstances qui vont empêcher une personne de faire quelque chose, mais rien ne peut l'empêcher de vouloir faire cette chose.
Lorsque le tribunal Céleste demande à quelqu'un pourquoi il n'a pas fait les mitsvot, il peut donner pleins d'excuses, et ses excuses peuvent être acceptées.
Mais alors le tribunal va lui demander : "Pourquoi n'avez-vous pas aspiré à faire les mitsvot? Vous auriez dû au moins vouloir les accomplir, et vous auriez dû vous sentir désolé, attristé, de ne pas pouvoir les réaliser."
En effet : "Rien ne peut empêcher une personne de désirer" (אין דבר עומד בפני הרצון).
[Ainsi, la pièce de feu d'un demi-shékel, renvoie au fait que :
– Façonnée dans le feu, la Torah aime le feu : le feu de l’enthousiasme, le feu de l’ardeur" (Rabbi Elimelé’h de Lizensk) ;
– "Autrefois, le mikvé (bain rituel) était glacé et il en sortait des hommes chauds pour la prière ; aujourd’hui, il est chaud et il en sort des hommes de glace" (observation hassidique).
Ainsi, quelque soit notre niveau actuel, si nous voulons atteindre le Trône de gloire, nous devons au moins faire en sorte d'avoir des désirs de faire la volonté d'Hachem les plus ardents possibles (et prier en ce sens).
Cela est tellement précieux pour Hachem, qu'il garde cette ferveur (joie, envie, ...) de chaque juif, au plus proche, sous Son trône! (cf. la pièce de feu 1/2 shékel provenant de Son Trône!)]
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-> Le demi Shékel était donné pour sauver le peuple de la mort.
Cet argent représentait un rachat pour l'âme.
Dans cette optique, il est évident que riches et pauvres sont semblables. L'âme d'un homme riche n'est pas supérieure à celle d'un pauvre.
Par conséquent, si l'homme riche avait donné davantage, les gens auraient dit : "L'âme du riche a plus de valeur, et elle est plus importante pour D."
Ils auraient été conduits à cette erreur du fait que Hachem avait donné beaucoup d'argent au riche.
De ce fait, nombreux sont ceux qui font cette méprise.
Hachem a donc ordonné que le riche ne donne pas plus que le pauvre pour nous apprendre que tous les hommes sont égaux devant Lui. Il donne à l'un la richesse, à l'autre la pauvreté car Il connaît tous les secrets ... [Abarbanel]
Si D. avait demandé à chacun de donner selon sa générosité, les pauvres ainsi que les hommes ruinés auraient été gênés, Il ordonna donc que chacun donne un demi Shékel, une petite somme à la portée de tous. [Alchikh haKadoch]
[selon le Raana'h, les pièces données étaient pesées, et en ce sens il fallait que tout le monde donne la même pièce pour calculer le nombre exact de juifs.]
[...]
Pourquoi une demi-pièce et pas une entière?
Ce commandement recèle un enseignement. Cet argent venait expier la faute du Veau d'or fabriqué à midi. Le peuple n'attendait pas une demi-journée supplémentaire mais fauta aussitôt en fabriquant le Veau d'or.
Hachem leur commanda donc de donner un demi Shékel.
Une autre raison est que le demi Shékel est égal à 6 gramsine, pièce utilisée à cette époque.
Le Veau d'or ayant été fabriqué à la 6e heure de la journée, Hachem ordonna que les juifs donnent un demi Shékel égal à 6 gramsin.
Selon certains, les juifs transgressèrent les 10 Commandements lorsqu'ils firent le Veau d'or. Ils devaient donc donner un demi Shékel, égal à 10 guérot (Ki Tissa 30,13), pour expier la transgression des 10 Commandements.
Selon d'autres, ce don avait pour but d'expier la vente de Yossef.
Les frères de Yossef le vendirent pour 10 dinars d'or.
10 dinars valent 5 Shékel => chaque frère reçut un demi Shékel, la somme qu'il fallait donner lors du recensement.
[Pour que le cercueil de Yossef monte à surface, Moché écrivit sur une tablette d'or : "Monte, boeuf" (alé chor).
Cette tablette parvint aux mains du érev rav, qui la jetèrent dans le feu et le Veau en sortit.
Hachem ordonna donc de donner un demi Shékel pour réparer la vente de Yossef, qui rapporta à chaque frère un demi Shékel.]
[Par ailleurs, en donnant un demi Shékel, cela obligeait de multiplier par 2 le nombre total de pièces obtenues, et ainsi d'éviter de les compter individuellement directement.
Nous avons 300 000 pièces, ce qui implique une nombre de juifs de 600 000.]
Selon le Sifté Cohen, une autre raison pour laquelle Hachem choisit une pièce d'un demi Shékel est que l'homme n'est jamais conscient de tout le bien dont il jouit.
Il a toujours l'impression qu'il lui manque quelque chose.
En effet, l'être humain est fait des 4 éléments : poussière, eau, air et feu.
Seuls 2 d'entre eux peuvent être pesés : la poussière et l'eau.
Le demi Shékel fait allusion au fait qu'une personne ne peut jamais obtenir tout ce qu'elle désire.
Selon le Alchikh haKadoch, une autre raison est qu'un homme non marié est appelé un demi-corps (péleg goufa).
Puisque seuls les hommes participèrent à la fabrication du Veau d'or et non les femmes, Hachem ordonna que chaque homme donne un demi Shékel. En effet, seule une moitié de lui-même avait fauté.
[le passage concernant les Shékalim précède celui du bassin (kiyor) pour nous révéler la grandeur des femmes : elles ne voulurent pas donner leurs boucles pour fabriquer le Veau d'or, mais cependant pour offrir du cuivre pour faire le bassin, elles devancèrent les hommes.]
[le demi Shékel est une leçon de Shalom bayit : tu veux être entier, atteindre la totalité de tes potentialités, alors cela ne peut se faire qu'avec ton conjoint, et rien que pour cela tu dois lui en être toujours reconnaissant! Hachem a montré une pièce de feu => chaque conjoint doit avec beaucoup de chaleur faire en sorte que sa moitié, puisse briller afin d'atteindre une plénitude dans sa vie.
Nous devons toujours voir le demi Shékel d'autrui, voir ce que nous pouvons lui apporter, ce don il a réellement besoin!]
Le demi Shékel nous apprend également que tous les biens matériels sont futiles et qu'il ne faut pas être orgueilleux. Devant Hachem, nul homme n'est grand.
La seule chose précieuse pour D. est le monde à venir
L'homme doit donc être très humble, comme il est écrit : "Hachem se trouve avec les brisés et les humbles" (Yéchayahou 57,15).
Hachem a prescrit de donner un demi-objet pour montrer qu'Il désire ce qui est brisé et incomplet et non l'homme pétri d'orgueil qui se croit parfait.
Par contre : "Un cœur brisé et abattu, Hachem ne rejette pas" (Téhilim 51,19). Un tel homme est considéré grand devant D. qui ne le rejette pas.
Par conséquent, lorsqu'une personne vertueuse meurt, chacun doit s'attrister, pleurer sa mort et se dire : "Elle est morte à cause de mes fautes, nous ne formons qu'un seul corps".
Hachem nous adonc enjoints de donner un demi Shékel pour nous enseigner que chaque individu n'est qu'une demi-personne.
C'est seulement lorsque nous sommes avec d'autres que nous sommes considérés comme entiers.
[Méam Loez - Ki Tissa 30,14-16]
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+ Pourquoi le fait de donner de l’argent lors du recensement protège-t-il de l’épidémie?
Lorsque l'on compte, on dénombre les corps et non les âmes, car ce sont les corps qui distinguent les uns des autres. Or, la mort est essentiellement liée au corps, l’âme étant éternelle.
=> Quand on recense le peuple, le fait de mettre en évidence les corps, cela risque donc d’entraîner la mort et l’épidémie. Mais, quand on donne de l’argent que l’on a gagné à la sueur de son front et à la peine de son corps, et que l’on se détache de cet argent, par cela on se détache quelque peu de son corps. Celui-ci n’étant plus en évidence, cela préserve donc de l’épidémie.
[D’après le Likouté Halakhot de Rabbi Na'hman de Breslev]
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+ "Un demi Shékel (ma'hatsit aShékel)"(v.30,13)
Pourquoi la Torah demande-t-elle que chacun ne donne qu'un demi Shékel pour compter le peuple, et pas un Shékel entier?
En réalité, chaque personne est constituée d'un corps et d'une âme spirituelle.
Quand on compte des personnes, chaque individu vaut une seule unité. C'est parce qu'on ne compte que les corps, et chaque corps vaut un.
Mais si on comptait les âmes, il aurait été possible que certaines valent plus qu'une entité. En effet, il y a des âmes très élevées qui en valent plusieurs.
[Par exemple, le rav Israël Salanter disait qu’il avait les capacités de 1000 personnes, ce qui impliquait qu’il devait agir comme 1000 personnes.]
Ainsi, si quand on dénombrait le peuple chacun ne comptait que pour un, c'est bien qu'on ne comptait que les corps, et non les âmes.
C'est pourquoi, dans le cadre de ce dénombrement, il fallait que chacun donne un demi Shékel, allusion au fait que par cette pièce on ne comptait que son corps, qui n'est qu'une partie et une moitié de l'individu.
L'autre moitié, qui représente l'âme, n'était pas dénombrée par cette pièce, puisqu'une âme pouvait valoir pour plusieurs.
[Ktav Sofer]
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-> "Un demi-chékel, selon le poids du Sanctuaire"
=> Pour quelle raison Hachem a-t-Il décrété de donner la moitié d’une pièce?
Le ‘Hida en donne une raison au nom de Rabbi Alkabets : cela vient nous enseigner le rapport d’unité entre les bné Israël, pour qu’il ne vienne pas à l’idée qu’on puisse se séparer d’autrui et vivre sa vie tout seul, car chacun individuellement n’est qu’une "moitié" et il n’a la possibilité d’arriver à la perfection que lorsqu’il s’unit avec autrui.
Un corps juif, quand il se sépare et n’est plus rattaché à ses frères, est comme une moitié de corps : un "demi-chékel".
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-> Le rav David Pinto (la voie à suivre n°1073) écrit :
"Les initiales des mots ma’hatsit hachékel (le demi-chékel - מחצית השקל) équivalent numériquement à 45, de même que le terme adam (homme - אדם).
De plus, ce nombre correspond également à la valeur numérique complète du Nom divin Youd-Hé-Vav-Hé (יהוה).
[lorsque l'on écrit chacune des lettres pleinement : יוד ...]
Nous en déduisons que, lorsque l’homme donne de la tsédaka à son prochain, il relie les Noms divins et accède à une plénitude personnelle. C’est pourquoi Hachem ordonna de donner un demi-Shékél, celui de notre prochain venant compléter le nôtre pour former un sicle entier, afin d’exprimer l’idée selon laquelle on ne parvient à la perfection qu’avec son prochain."
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"Quand tu feras le dénombrement général des Bné Israël, ils donneront chacun le rachat de leur personne à Hachem" (Ki Tissa 30,12)
-> Nos Sages (guémara Yérouchalmi Shékalim 9b) enseignent que Hachem ordonna de donner un demi-Shékel dans le but d'expier la faute du Veau d'or.
-> Selon la guémara (Sanhédrin 102a) : aucune punition ne vient sur Israël sans qu'il y ait une part de châtiment relative à la faute du Veau d'or.
=> Comment expier la faute du Veau d'or aujourd'hui puisque nous n'avons plus la mitsva du demi-Shékel?
-> Le 'Hidouché haRim explique que notre verset fait allusion au Shabbath.
En effet, si nous prenons le terme : ראש (roch - tête) qui appraît dans notre verset, nous constatons que les lettres qui le constituent, précèdent, dans l'alphabet hébraïque, sont celles du mot : Shabbath (שבת).
Nous en trouvons une autre allusion un peu plus loin dans notre paracha :
"Six jours le travail sera fait et le 7e jour, c'est le Shabbath, jour du repos consacré à Hachem" (Ki Tissa 31,15).
Nous pouvons observer que les premières lettres des 3 mots : "Shabaton kodech l'Hachem" (jour du repos consacré à Hachem - שַׁבָּתוֹן קֹדֶשׁ לַיהוָה) forment le mot : Shékel (שקל).
=> Le 'Hidouché haRim explique que le Shabbath est à moitié pour l'homme et à moitié pour Hachem.
Hachem se délecte de cette moitié et c'est le sens du demi-Shékel.
Ainsi, le demi-Shékel fait clairement allusion à la sainteté du Shabbath, et de la même façon que le demi-Shekel expie la faute du Veau d'or, celui qui respect le Shabbath expie également cette faute.
[Tsror ha'Haïm]
-> Le Chla haKadoch explique que Moché rassembla le peuple d'Israël et lui ordonna de respecter le Shabbath dans le but d'expier la faute du Veau d'or.
Ce raisonnement s'appuie sur l'enseignement (guémara Shabbath 118a) : "Rabbi Yo'hanan a enseigné que tout celui qui observe le Shabbath selon la loi, même s'il pratique l'idolâtrie, comme durant la génération d'Enoch, sera pardonné."
Ainsi, Hachem dans Son infinie miséricorde, souhaite donner la possibilité aux juifs d'expier la faute du Veau d'or (idolâtrie), même après la destruction du Temple et l'annulation de la mitsva du demi-Shékel, par la mitsva du Shabbath qui perdurera jusqu'à la fin des temps.
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[le Rambam (Hilkhot Avoda Zara) nous enseigne l'idée que celui qui respecte le Shabbath est pardonné car la faute du Veau d'or n'était pas l'expression du reniement de l'existence de D., mais l'expression du désir de créer un intermédiaire au service divin. Or selon le midrach, il en existe 3 qui peuvent témoigner l'un sur l'autre : Hachem, le Shabbath et Israël.
Shabbath est ce tampon de foi en la création du monde par un D. unique, il nous apprend le rapport directe que l'on doit avoir avec Hachem.]