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"Tout ce qui marche sur le ventre (ga'hon - גחון)" (Chémini 11,42)

La guémara Kiddouchin (30a) signale que le vav (ו) du mot ga'hon (le ventre), marque la moitié de la Torah d'après le nombre de ses lettres.

Le Rabbi de Gour (Rabbi Avraham Mordé'haï) de dire qu'un juif ayant déjà étudié la moitié de la Torah risque de s'enorgueillir, de se taper l'abdomen en disant : "Réjouissez-vous, mes entrailles, car j'ai étudié beaucoup de Torah!"
=> A ce juif, on dit donc d'être humble et de "ramper sur le ventre".

"Et la cigogne ('hassida)" (Chémini 11,19)

La cigogne fait partie de la liste des oiseaux interdits expressément à la consommation par la Torah (dans ce chapitre 11 de la paracha).

1°/ Rachi ('Houlin 63a) de nous enseigner :
"Pourquoi [en hébreu, la cigogne] est-elle appelée 'hassida?
Parce qu'elle est généreuse ('héssed) vis-à-vis des autres membres de son espèce et partage avec eux sa nourriture."

=> Si elle est tellement charitable, pourquoi fait-elle partie des oiseaux non cacher?

Le Rabbi de Rizhin de répondre que c'est parce qu'elle ne fait preuve de bonté qu'avec les membres de son espèce mais ne viendra jamais à l'aide des autres.
Pour le judaïsme, une telle 'qualité' n'a rien d'admirable.

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2°/ Dans son commentaire sur ce verset, Ibn Ezra fait remarquer que cet oiseau fait son apparition à des moments spécifiques de l'années.

Le Rabbi de Kotsk ajoutait : "Ceux qui se conduisent extérieurement avec 'hassidout ("piété") à certains moments de l'année (aux jours redoutables ou aux fêtes), sont comme la 'hassida. Ce sont des animaux impurs!"

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L'oiseau est appelé : 'hassida, car il fait du : 'hessed (des actes de bonté), et parce qu'il partage sa nourriture avec ses amis.

Le Talmud de Jérusalem (Baba Métsia 3,5) nous rapporte qu'une souris est mauvaise car lorsqu'elle voit un tas de graines, elle appelle tous ses amis pour en manger

Pourquoi la façon d'agir de la cigogne est appelée : "bonté", tandis que celle de la souris est caractérisée de : "cruauté", "méchanceté"?

La cigogne partage la nourriture qu'elle a amassé pour elle-même avec ses amis.

De son côté, la souris appelle ses amis à profiter du tas de quelqu'un d'autre.

Etre généreux avec ce qui appartient à autrui, n'est pas de la bonté, mais son contraire.

Source (b"h) : compilation personnelle du 'houmach Artscroll + du "Talelei Orot" du rav Yissa’har Dov Rubin + traduction personnelle issue du "Védibarta Bam" du  rabbi Moshe Bogomilsky

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-> Le rabbi Yéhochoua Gefen enseigne au sujet de la cigogne :
La ’Hassida est égoïste, elle n’est concernée que par ses égaux, alors que la loi de ’Hayékha Kodmim est basée sur un sens de responsabilité : nous avons un devoir vis-à-vis de nous-mêmes et de note famille ; leurs besoins sont donc prioritaires, et le fait de les négliger serait une entorse au règlement de la Torah.
Cela n’enlève rien au privilège que l’on a d’aider tout juif dans le besoin ; mais cela nous donne une échelle de valeurs ; nous sommes prioritaires, avec notre conjoint et nos enfants ; puis on fait passer les autres membres de notre famille, nos amis, de notre communauté, avant les étrangers.

Le non-respect de cet ordre des priorités peut avoir de graves conséquences. On raconte qu’un enfant issu d’une famille pratiquante s’était éloigné de la voie de la Torah et s’engageait dans certaines activités très douteuses. Un organisme spécialisé décida de s’occuper de ce garçon et de le placer une famille chaleureuse et bienveillante qui lui porterait l’affection et l’attention dont il manquait.
On trouva une famille d’accueil tout à fait appropriée, réputée pour son ’hessed débordant envers les membres de sa communauté. Quelle surprise quand on découvrit que l’enfant en question n’était autre que le fils de ces mêmes gens. Ses parents étaient tellement intéressés et occupés à aider les autres qu’ils négligèrent les besoins de la personne envers qui ils avaient la plus grande obligation. C’est un très grand challenge pour toute personne qui souhaite œuvrer pour la collectivité.
D’autre part, cela ne signifie pas qu’il faut négliger toute personne qui ne fait pas partie de notre famille. L’un n’empêche pas l’autre ; au contraire, le ’hessed à l’égard d’autrui peut être un outil très bénéfique dans l’éducation de nos enfants, cela peut leur inculquer certaines qualités, telles que la générosité ou l’empathie. Si l’équilibre est gardé, le ’hessed peut cibler plusieurs bénéficiaires.

"Et les anciens d'Israël." (Chémini 9,1)

Rabbi Akiva a enseigné : "Israël est comparé à un oiseau.
De même que celui-ci ne peut voler sans ses ailes, de même Israël ne peut rien accomplir sans ses anciens." (Vayikra Rabba 11,8)

Le rav 'Haïm Shmoulevitz note que cette similitude établie spécifiquement pour Israël montre que, par leur nature même, les nations diffèrent profondément de notre peuple.

-> De même que les animaux non volatiles sont à même d'accomplir dûment leurs missions sans ailes, et que celles-ci leur seraient totalement inutiles, de même les nations du monde peuvent-elles remplir leurs rôles sans "anciens".

-> Mais Israël, quant à lui, est comparé à un "oiseau" : s'il perd ses ailes, il est privé d'un élément vital et se retrouve dans un état plus grave que les autres animaux, car il ne peut même plus marcher.

=> Telle est la nature profonde de notre peuple : Nous détacher de nos "anciens" nous fait perdre notre principe vital et nous rend incapables d'agir/d’œuvrer.

 

Source (b"h) : issu du "Talelei Orot" du rav Yissa’har Dov Rubin

"Voici la loi de l'offrande d'élévation" (Tsav 6,2)

Le midrach (Vayikra Rabba 7,2) enseigne que lorsque l'on se repent, c'est comme si on était monté à Jérusalem, qu'on avait reconstruit le Temple et l'Autel, et qu'on y avait apporté tous les sacrifices mentionnés dans la Torah.

Par ailleurs, il est écrit dans la guémara (Yérouchalmi Yoma 1,5) : "Toute génération dans laquelle le Temple n'a pas été reconstruit est considérée comme si elle l'avait détruit."

=> Ainsi, chaque juif doit lui-même être un temple : s'il se sanctifie, le temple qu'il incarne reste saint ; s'il faute, il le souille.
En se repentant, il se reconstruit donc et recrée un temple en lui-même.

"Et assemble toute la communauté à l'entrée de la Tente d'assignation" (Tsav 8,3)

Rachi nous explique que c'est l'un des événements : "où un espace réduit a accueilli un grand nombre."

Le Panim Yafot fait remarquer que le parvis du Tabernacle faisait 50 coudées de côté, et donc 2500 coudées de surface (50*50).
Or, selon le recensement effectué par Moché dans le désert, les Israélites étaient au nombre de 604 550 (cf.Bamidbar 3,32), et 22 000 lévi'im (Bamidbar 3,39), ce qui fait au total plus de 625 000.

La Michna (Avot 5,5) rapporte que lorsqu'il se trouvaient dans la cour, les enfants d'Israël se tenaient serrés, et étaient au large quand ils se prosternaient.

Or, pour se prosterner, une personne a besoin d'un espace de 4 coudées sur 1.
Cela signifie que quand Moché a ordonné au peuple de se rassembler "à l'entrée de la Tente d'assignation", il fallait une aire de plus de 2 000 000 de coudées carrées (625 000 * 4), soit 1 000 fois la surface réelle du parvis.

Il est à noter que selon l'opinion de Rabbi Méir, rapportée par le Midrach (Torat Cohanim - Chémini), lors de l'inauguration du Tabernacle, Moché a béni le peuple par les termes (Dévarim 1,11) : "Qu'Il ajoute à votre nombre 1 000 fois ce que vous êtes!"

Source (b"h) : issu du "talelei Oroth" du rav Yissa'har Dov Rubin

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-> Le Méam Loez (v.8,3) enseigne :
Lorsque Hachem ordonna à Moché de rassembler le peuple à l'entrée de la Tente d'assignation (Ohel Moéd), Moché lui répondit : "Maître de l'univers! Cet endroit ne mesure que 50 coudées sur 50! Comment une si petite surface pourrait-elle contenir tout le peuple?
Nous sommes 600 000 adultes et au moins autant de femmes et d'enfants!"
En effet, la Torah dit : "La longueur du parvis sera de 100 coudées et sa largeur de 50 sur 50" (Chémot 27,18).

Hachem répondit : "Ne t'en étonne pas, Je peux prendre le firmament semblable à la membrane d'un œil et l'étendre d'une extrémité de la terre à l'autre. Je dirai à Mon prophète : "Il étend le ciel comme un rideau et l'étire comme une tente d'habitation" (Yéchayahou 40,22).
Sache que des millions d'anges étaient présents au mont Sinaï. Ici aussi, par Ma parole, cet endroit s'étirera pour accueillir tout le peuple."

Avec l'aide de Hachem, le même miracle se produira à la résurrection [des morts].
Tous les humains, depuis la création d'Adam jusqu'à la fin des temps, reviendront à la vie et se retrouveront à Jérusalem.
La superficie de la ville sainte s'étendra sur l'ordre de D., comme il est écrit : "Étends l'endroit de ta tente et le rideau de ton Michkan. Étends, ne t'arrête pas" (Yéchayahou 54,2).

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+ "Assemble toute la communauté à l'entrée de la Tente d'assignation" (Tsav 8,3)

-> Moché devait réunir tout le peuple à la porte du Michkan, lieu qui était relativement étroit. Cela nous indique qu'Hachem a réalisé un miracle et un lieu plutôt étroit a pu contenir un grand nombre de personnes.
Mais pourquoi Hachem a-t-Il fait un tel miracle?

Hachem ne cherchait pas par cela à montrer Sa Force et Son Omnipotence. Il voulait en fait enseigner une leçon : l'homme doit se satisfaire de ce qu'il a. Même s'il n'a pas tout ce qu'il veut et qu'il ne dispose pas de l'aisance et la largesse dont il désire, il doit quand même se réjouir.
C'est pourquoi, la suite du verset dit : "C'est cette chose-là qu'Hachem a ordonnée de faire" = Cette chose-là, à savoir ce message d'apprendre à se contenter de peu, Hachem a ordonné de le faire, c'est à dire d'appliquer et de réaliser dans tous les domaines de la vie cet enseignement, et pas uniquement par rapport à ce rassemblement précis ici question.
['Hatam Sofer]

Yaakov et Lavan & l’enterrement de Rabbi Yéhouda haNassi

+ Yaakov et Lavan à l'enterrement de Rabbi Yéhouda haNassi :

-> Le Talmud de Jérusalem (Kilayim 89) raconte que lorsque Rabbi tomba malade et souffrit, les habitants de Tsipori promirent que celui qui annoncerait que Rabbi était mort serait passé au fil de l'épée.

Lorsque Rabbi décéda, Bar Kapara sortit la tête de la fenêtre. Sa tête était recouverte et ses habits déchirés. Il leur dit : « Les justes d'ici-bas et les archanges attrapent les Tables de la loi (allusion à Rabbi), mais ce sont les archanges qui se sont emparés d'elles ». Ils lui demandèrent :
Rabbi est-il mort? Il leur répondit: c'est vous qui l'avez découvert. Ils déchirèrent alors leurs vêtements. Le bruit qui retentit couvrit une distance de trois Milin.

Rabbi Na'hman au nom de Rabbi Mana a dit: de nombreux miracles eurent lieu ce jour-là. C'était le soir de Chabbat et tous se rassemblèrent dans les synagogues pour lui faire une oraison funèbre. Ils déposèrent son cercueil dans dix-huit synagogues et ils l'enterrèrent à Beth Chéarim. Le soleil resta dans le firmament, à savoir que le jour s'allongea, pour que chacun puisse arriver dans la maison de Rabbi, remplir un fût d'eau et allumer une bougie en son souvenir. Les gens commencèrent à souffrir de la situation. Ils se demandaient s'ils avaient ou non transgressé Chabbat. Une voix céleste sortit et dit: celui qui a peiné pour participer à l'oraison funèbre de Rabbi a le monde futur d'assuré, excepté le laveur, qui avait l'habitude de venir chaque jour chez Rabbi et qui n'est pas venu ce jour-là !

En entendant ces paroles, le laveur sauta du toit, tant sa peine était grande et il mourut ! Une seconde voix céleste retentit : « Même le laveur est invité au monde futur ! »

Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) soulève un problème (Kétoubot 103b) : qui a permis au laveur de se suicider ? On ne peut pas expliquer comme le Maharit qu'il sauta du toit, car il avait profané Chabbat. D'un côté, il s'agissait d'une faute involontaire, mais même cette faute, il ne l'avait pas transgressée puisque le soleil ne s'était pas couché. Et pour les enfants d'Israël qui souffraient, il ne s'agissait là que d'une crainte. Qui permit donc au laveur de se suicider ? Ce laveur était, en fait, un grand érudit.
Étant donné qu'il se rendait chaque jour chez Rabbi, il apprit donc forcément de lui les secrets de la Torah.

Il me semble qu'il ne s'est pas jeté du toit d'une grande hauteur. Il dut même faire en sorte de retomber sur ses pieds, sans subir de dommage. Il voulait juste se fouler le pied, pour expier sa faute de n'avoir pas accompagné Rabbénou Hakadoch à sa dernière demeure.
Mais Hachem le fit tomber sur la nuque, ce qui lui fut fatal ! Ce qui signifie qu'il n'avait pas eu l'intention de se suicider.

Je n'avais jamais compris ce passage du Talmud de Jérusalem : tous raccompagnèrent Rabbi, sauf le laveur. Quelle importance s'il n'avait pas participé à la Lévaya ?... J'ai cherché des années une explication, jusqu'à ce que je lise l'enseignement du Rama de Pano qui nous révèle que ce laveur était en fait Lavan Haarami.

Le Arizal nous enseigne que Rabbi est une étincelle de l'âme de Yaakov Avinou, c'est pourquoi il fut nommé Rabbi Yéhouda Hanassi.
Nassi sont les initiales de Nichmato Chel Yaakov Avinou. Puisque Lavan Haarami avait occasionné beaucoup de dommages à Yaakov Avinou, une voix céleste sortit en disant : celui qui participe à l'enterrement de Rabbi, étincelle de l'âme de Yaakov Avinou, est invité dans le monde futur, excepté le laveur, étincelle de l'âme de Lavan Haarami, qui l'avait fait souffrir.
[rav Barou'h Rozenblum]

"L'Honneur d'Hachem remplit le Michkan" (Pékoudé 40,34)

-> Nos Sages enseignent que Betsalel, qui a fabriqué le Michkan, avait connaissance des Noms Divins qu'Hachem a utilisés pour créer le ciel et la terre.
Le premier verset de la paracha de Pékoudé dit : « Voici les dénombrements du Michkan, Michkan de témoignage ». En hébreu, ce verset se dit : " אלה פקודי המשכן משכן העדות ".
Rabbi Lévi Its'hak de Berditchev (Kédouchat Lévi) dit que ce verset fait allusion à ces Noms Divins que Betsalel a utilisés pour fabriquer le Michkan. Quand on prend les premières lettres des mots : " אלה פקודי המשכן ", on obtient les lettres אפה de valeur numérique numérique 86, correspondant au Nom א-ל-ה-י-ם. Les dernières lettres, הין ont la valeur numérique 65, correspondant au Nom א-ד-נ–י.
Puis, quand on prend les mots " משכן העדות ", les premières lettres forment le mot מה de valeur numérique 45, correspondant au Nom Divin écrit ainsi : יוד – הא – ואו – הא .
Enfin, les dernières lettres, נת , de valeur numérique 450, correspondent à 10 fois ce Nom Divin de valeur numérique 45. Ainsi, tous ces Noms Divins éclairaient dans le Michkan et concouraient à faire résider la Présence Divine.
Le nombre total de tous ces Noms constituait la somme de 646 (86 + 65 + 45 + 450).
D'autre part, le mot Michkan (משכן), quand chaque lettre est écrit au complet, cela donne : מם שין כף נון.
La valeur numérique de toutes ces lettres s'élève également au chiffre de 646 (40+40+300+10+50+20+80+50+6+50 = 646).
Cela est en allusion dans le verset : "L'Honneur d'Hachem remplit le Michkan". L'Honneur d'Hachem fait référence à la sainteté des Noms Divins qui ont participé à la fabrication du Michkan, dont la valeur numérique s'élève à 646.
Quand le Michkan est rempli, c'est à dire que le mot Michkan est écrit de façon complète, chaque lettre étant écrite pleinement, cela donne la même valeur numérique : 646.
Ainsi, "L'honneur d'Hachem (646) remplissait le Michkan (646)".

Selon le Ramban, le bouc émissaire (séïr la'azazel) est un sacrifice offert, sur l'ordre de D., à l'Accusateur et aux forces du mal. Ce commentaire rejoint l'idée souvent exposée dans le Zohar, selon laquelle il faut parfois "composer" avec eux quand il est impossible de les combattre de front.

Mais Rav Soloveitchik (dans 'Al Hatechouva) donne au commentaire de Ramban une signification plus rationnelle. D'après lui, le juif pratiquant endure deux sortes de souffrances.
Les unes proviennent du «sacrifice (consenti) pour l'Eternel», à cause de son entêtement à servir D. malgré les difficultés économiques ou sociales. Les autres sont symbolisées par le bouc émissaire jeté du haut d'un précipice ; ce sont les fautes ou le manque d'enthousiasme dans la pratique des mitsvot, qui le mènent sur la voie de la perdition. Quand la personne se repent, Hachem assimile aussi ces dernières souffrances à "un sacrifice pour l'Eternel" qui lui apporte expiation.

Le sacrifice d’un Cohen célibataire n’est pas agréé

+ Le sacrifice d'un Cohen célibataire n'est pas agréé :

-> "Quand un homme apportera un sacrifice" (Vayikra 1,2) vient exclure un Cohen qui n'est pas marié ; son sacrifice n'est pas agréé et il est privé des bénédictions.
Il n'est pas un homme à part entière et la Présence divine ne réside pas sur lui car il est comme un infirme, disqualifié pour le Service, puisqu'il est "amputé" de sa moitié.

Ainsi, Nadav et Avihou, les deux premiers fils d'Aharon, périrent de mort violente pour avoir apporté «un feu étranger" (Chémini 10,1-2) alors qu'ils n'étaient pas mariés.
Selon Rabbi Aba, c'était d'autant plus grave qu'ils avaient brûlé de l'encens, qui est le sacrifice de la plus haute valeur.
[Zohar - Vayikra 5b]

Egypte & La main puissante d’Hachem

+ Egypte & La main puissante d'Hachem :

-> Que signifie le fait que Hachem nous a fait sortir d'une main forte (yad 'hazaka)? Pourquoi Hachem a-t-il eu besoin d'une main forte pour nous sortir d'Egypte?

Le concept de main forte ne s'applique qu'en cas d'une personne forte contre une autre personne forte.
L'un doit dominer l'autre avec sa grande puissance, et cette puissance est nécessaire lorsque son adversaire est également puissant.
Face à Hachem, rien ne peut Lui être comparé, alors pourquoi Hachem a-t-il eu besoin d'utiliser Sa main puissante, forte?

La main puissante que Hachem a utilisée n'était pas contre les égyptiens mais contre la midat ha'din (attribut de Rigueur), qui cherchait à poursuivre le peuple juif. La midat hadin disait à Hachem : "Tu aimes les jugements équitables, alors pourquoi [le peuple juif] est-il différent de ces autres adorateurs d'idoles (ovdé avoda zara)?" [les juifs étaient similaires aux égyptiens, en servant des idoles. ]
C'est la main forte que Hachem a utilisée pour repousser la midat hadin pour le bien des Avot.
[Alchikh haKadoch]