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Après la mort …

+ Après la mort ...

-> Comment l’âme plane au-dessus du corps :
"Au cours des 3 jours qui suivent le décès l’âme plane au-dessus du corps et pense qu’elle va y revenir. " (Talmud de Jerusalem - Mo’èd Katan, 3-15)

"Pendant 7 jours l’âme va et vient entre la maison et la tombe" (Zohar Vayé’hi 218b - 226a)

-> Un tunnel obscur :
"Quand l’âme sort de ce monde-ci, elle monte dans la caverne de Makhpéla – la porte du paradis" (Zohar - Vayé’hi 219, 250)

-> L’immense lumière :
"Rabbi Dossa dit : "le verset dit : "Car un homme ne peut pas me voir" ". Pendant la vie, les hommes ne voient pas, mais ils voient après la mort."
(Bamidbar Rabba - fin de Nasso)

"Seigneur du Monde, Tu es la lumière du monde"
(Bamidbar Rabba - Béha’alotékha 16 :5)

"Il n’y rien de plus difficile pour l’âme que de se séparer du corps, et personne ne meurt avant de voir la lumière de la présence divine. Et du fait de sa grande soif de cette vision, l’âme sort à la rencontre de la présence divine."
(Talmud de Babylone - Kidouchin 48)

"A ce moment-là, quand elle doit quitter le monde, l’âme sort du corps. Jusqu’à ce que la présence divine se révèle à l’âme ; et dans sa joie et l’amour de la présence divine, l’âme sort du corps à la rencontre de la présence divine, et si elle a du mérite, elle s’attache à la Présence divine. Et sinon la présence divine s’en va loin d’elle. Et l’âme reste dans le deuil d’avoir quitté le corps." (Zohar - Métsora 53)

"Au moment du décès, il est donné à l’homme de voir ce qu’il n’a jamais vu de sa vie."
(Zohar - Vayé’hi)

"Le monde futur est étendu, infini, découvert. Juste une grande lumière qui ressemble à la lumière de ce monde-ci."
(Séfer Hayachar - Cha’ar 14)

-> Rencontre avec des parents ou des amis :
"Au moment où le juste meurt, Hakadoch Baroukh Hou dit : "Venez les Tsadikim, venez l’accueillir !"
Et les Tsadikim disent : "Sois le bienvenu !"
(Talmud de Babylone - Ketoubot 104)

"Au moment de la mort d’un homme, il voit ses parents et ses amis de ce monde-là, et il les reconnaît – ils ont l’aspect qu’ils avaient dans ce monde-ci.
Et s’il a des mérites tous sont heureux pour lui et ils l’accompagnent. »
(Zohar - Vayé’hi 218b)

-> Toutes nos actions sont écrites en détail :
"Un peu avant qu’un homme quitte ce monde, D. lui apparaît, et lui dit : "Note tout ce que tu as accompli".
L’homme met tout par écrit, puis appose son sceau."
(Yalkout Chimoni – Iyov 922)

"Sache ce qui est dessus de toi. Un œil observe – une oreille écoute et toutes tes actions sont inscrites dans un livre."
(Piké Avot 2.1)

=> "La conclusion de tout cela : il faut craindre D., et écouter ses préceptes, parce que tout l’homme se résume à cela !"
(le roi Salomon dans le dernier verset de Kohélèt 12,1)

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La guémara (Shabbath 31a), nous enseigne les questions que l'on nous posera après notre mort :

1. As-tu fait ton commerce avec foi ?
2. As-tu fixé un temps d'étude ?
3. As-tu accompli la Mitsva de se procréer ?
4. As-tu espéré avoir la délivrance ?
5. As-tu raisonné avec sagesse ?
6. As-tu compris les choses par déduction ?

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+ Etre attendu dans le futur par nos Sages ... (par le 'Hafets 'Haïm)
Lorsqu'une personne qui étudie la Torah, réussi à expliquer un enseignement difficile de Rambam, de Rachi ou des Tossafot, ces illustrent Richonim viennent à sa rencontre dans le monde de vérité, comme en témoigne ce passage de la guémara (Baba Métsia 42b) :
"Rava a déclaré : A ma mort, Rabbi Ochaya sortira à ma rencontre, car j'ai expliqué la michna selon sa vue".

Source (b"h) : en grande partie issu d'une réponse du rav Binyamin Benhamou sur Torah-Box.com

Pourquoi un corps mort devient impur?

"C'est la loi de la Torah, que D. a ordonnée en disant" ('Houkat 19,2)

-> Les véritables raisons des enseignements de la Torah et des mitsvot de D. sont cachées à tout le monde. Par conséquent, une personne doit accomplir et observer toute la Torah simplement parce que c'est l'ordre d'Hachem de la réaliser.
Cette idée est évoquée dans la phrase "C'est la loi de la Torah" (zot 'houkat haTorah), indiquant que nous devrions considérer la Torah entière et ses mitsvot comme des lois insondables, puisqu'aucune des raisons des mitsvot ne nous a été révélée.
Au contraire, la principale raison d'observer la Torah et ses mitsvot doit être que "Hachem a ordonné, en disant", ce qui signifie que, parce que D. nous a ordonné de les observer, nous sommes obligés de les accomplir et de les garder.

Sur cette base, nous pouvons expliquer pourquoi il nous a été ordonné de faire une préparation à partir des cendres de la vache rousse afin de purifier toute personne qui a été rituellement souillée par le contact avec un cadavre humain.
Considérons ce principe important : l'âme et la vitalité d'une personne, taillée sous le Trône de gloire (Zohar 3,29b), désirent continuellement servir Hachem, sans même une interruption momentanée.
Le corps d'une personne, cependant, n'acquiesce pas. L'âme et sa vitalité mènent une guerre constante contre le corps. Néanmoins, celui qui le mérite vainc le corps, l'obligeant à réaliser la volonté de l'âme.

Mais pourquoi le corps physique/matériel ne veut-il pas observer la Torah et ses mitsvot?
Parce qu'il ne comprend pas la logique qui sous-tend la Torah et ses mitsvot. S'il connaissait les raisons qui sous-tendent la Torah et ses mitsvot, le corps voudrait également les observer.
En revanche, l'âme (juive) ayant été taillée sous le Trône de gloire, comprend les raisons qui sous-tendent la Torah et ses mitsvot. En conséquence, elle veut constamment les observer et les accomplir sans relâche. Une personne méritante fait en sorte que son âme vainque son corps afin qu'il réalise et observe la Torah et ses mitsvot.

Par conséquent, lorsqu'une personne meurt et que son âme monte au ciel, le corps reste seul, et c'est pour cette raison qu'il transmet la souillure rituelle.
Pour cette même raison, les tombes des justes (tsadikim) ne transmettent pas de souillure rituelle. Puisque les tsadikim purifient leur corps dans la mesure où leur corps désire également accomplir la Torah et ses mitsvot, leur corps ne provoque pas de souillure lorsque l'âme s'en va.

C'est le sens profond du verset "Telle est la loi de la Torah". Puisque la Torah est constituée de lois suprarationnelles, car, comme nous l'avons dit, les raisons sous-jacentes de la Torah ne sont pas révélées, le corps physique ne veut pas observer la Torah. Par conséquent, le corps transmet la souillure rituelle après la mort d'une personne, comme nous l'avons expliqué plus haut.
C'est pourquoi D. nous a ordonné de préparer une solution à partir des cendres de la vache rousse afin de nous purifier de la souillure rituelle transmise par le corps lorsqu'il est laissé à lui-même après la mort.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi ]

La résurrection des morts

-> Le Malbim (sur Yé'hezkel 43,20-24) dit au sujet de la résurrection des morts :
1°/ Elle se produira avant l'inauguration du troisième Temple, puisque le prophète Yé'hézkel y participera.
2°/ Les morts ressusciteront en chair et en os, sans aucun défaut, car un infirme ou un ange ne sont pas aptes à servir au Temple.
3°/ Ceux qui auront été ressuscités seront soumis aux commandements, comme les autres ; sans cela, ils ne pourraient accomplir la "Mitsva" de porter les vêtements des Cohanim et les autres commandements relatifs au culte sacrificiel.

Quand un homme commet une transgression, le jour où cette faute a été accomplie vient témoigner contre lui et n'est pas compté, au Ciel, comme un jour de vie, sauf si la personne se repent.

Quand un Juste (tsadik) meurt, son âme monte au ciel, "habillée" de tous les jours de sa vie qui lui servent de vêtements d'apparat.
En revanche, si un homme a fauté tout au long de son existence, il n'aura pas de quoi "se vêtir" dans l'au-delà ; malheur à lui et à son âme.
[Zohar - Vayé'hi p.224a]

Les âmes des tsadikim qui se sont sanctifiés et purifiés tout au long de leur vie deviennent, comme les anges, des exécutants de la volonté du Maître de l'univers.
En revanche, les âmes des réchaïm qui se sont rendus impurs pendant leur existence, se transforment en forces nuisibles dans le monde.
Ainsi, chacun reçoit dans le monde futur un rôle correspondant à sa conduite, bonne ou mauvaise, durant son existence.
[Zohar - 'Hayé Sarah 129a]

Lorsqu'une personne décède, Hachem vient et se révèle à elle.
[voir Yalkout Chimoni sur Iyov - chap.922]

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-> Dans les descriptions de ce que les gens ont vu et ressenti lorsqu'ils étaient cliniquement morts, le thème commun à de nombreux récits est celui d'une personne voyageant dans un tunnel sombre. Au bout du tunnel, une immense lumière engloutissait totalement la personne, qui était submergée par un sentiment d'amour et de sécurité extraordinaires. Elle se sent sans souci, à l'aise, belle, détendue et totalement heureuse d'être là.
Quel est ce sentiment qui est éprouvé?
Le verset nous dit que tant que nous sommes en vie, il est impossible pour l'homme de voir Hachem. Cependant, nos Sages nous disent que lorsqu'une personne décède, Hachem vient et se révèle à elle (voir Yalkout Chimoni sur Iyov - chap.922) et de nombreuses sources se réfèrent à la présence d'Hachem comme à une lumière brillante.

Jeu des 3 lettres concernant le décès

+ Jeu des 3 lettres concernant le décès/la mort ...

Lorsque vient le temps de la "tombe" (קבר - kévèr), qu'on s'y désintégre/pourri (רקב - rékèv), c'est alors le matin (בקר - boker) d'une nouvelle et nettement meilleure existence, car on aura alors trouvé la vraie paix/satisfaction, de par notre plus grande proximité (קרב - karov) avec D.

Dans la tradition juive, on pleure quand on naît (est-ce que je vais réussir à être à la hauteur des potentialités que D. m'octroie), et on est content à la mort (c'est bon j'ai réussi à faire plein de super choses!!).
== ceci est à l'image d'un bateau quittant le port pour un voyage dans l'inconnu (=la vie), où la famille pleure son départ et se réjouit à son retour.

A la vie!! 😉

 

Au jour de la mort, le corps et l'âme doivent rendre des comptes avant d'être séparés. Le corps retourne à la poussière, à l'endroit d'où il a été pris, et l'âme revient devant Hachem, à l'endroit qui lui est réservé en fonction des actions accomplies ici-bas.

Lors de la résurrection des morts, le corps et l'âme se retrouveront. Le corps se relèvera de la poussière pour une vie éternelle, grâce à "une rosée de lumières" répandue sur le monde par Hachem, qui fera disparaître le mauvais penchant et donnera à la lune tout son éclat, comme il est dit : "La lune, alors, deviendra comme la lumière du soleil, et la lumière du soleil sera sept fois plus vive, comme la lumière des sept jours" (Yéchayahou 30,26).
[Zohar - 'Hayé Sarah 130b]

Rendre compte de nos fautes

Le jour où l'homme s'apprête à quitter ce monde, le jour où il doit se résigner à se séparer du souffle de vie qui l'habite encore, il prend conscience de toutes les fautes qu'il a commises durant sa vie, alors qu'il en était incapable tant qu'il était sous l'emprise de son corps.
Puisqu'il a commis ces fautes de son vivant, c'est avant de quitter ce monde qu'il doit en rendre compte et les reconnaître.
Mais les réchaïm continuent à les nier, même au seuil de la mort.
[Zohar - Lé'h Lé'ha 78b]