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Une origine de l’antisémitisme

+ Une origine de l'antisémitisme :

-> "Parce qu'Hachem nous a rendus uniques par Ses lois et Ses préceptes [au mont Sinaï], et que notre prééminence se manifeste dans Ses règles et Ses statuts ... c'est pourquoi toutes les nations idolâtres, animées par l'envie et l'impureté, s'élèvent contre nous, et tous leurs rois, motivés par l'aversion et la calomnie, s'emploient à nous persécuter. Leur désir est de se battre contre Hachem!"
[Rambam - Iguéret Téman]

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-> La guémara (Shabbath 89a) s'interroge : Pourquoi [le lieu de notre mariage avec Hachem, où l'on a reçu la Torah] est appelé : mont Sinaï?

Nos Sages d'y répondre : "Car c'est à partir de là que les nations [du monde] ont commencé à haïr les juifs".
[le mot : "sin'a" : שִׂנאָה = la haine]

Rachi explique : c'est parce qu'elles n'ont pas accepté la Torah lorsqu'elle leur a été offerte [et ce avant que le peuple juif ne l'accepte].
[lorsque les nations du monde ont réalisé leur erreur, et qu'elles ont pu voir les avantages énormes que les juifs en tiraient (l'éternité, la Vérité, ...), elles se sont remplies de jalousie et de haine [même de manière inconsciente].

Toutes les difficultés s'abattent sur une personne parce qu'elle est irrévocablement enfoncée dans le mensonge et que sa bouche et son cœur ne sont pas alignés.
En revanche, lorsqu'une personne s'accroche à la vérité et que sa bouche et son cœur sont alignés, tous les jugements sévères seront adoucis.
[Déguel Ma'hané Efraïm - paracha Bo]

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-> Rabbi Zusya a interprété le verset : "Éloigne-toi du mensonge"(Michpatim 23,7) comme signifiant : "Par le mensonge, tu t'éloignes de D."
[rabbi Pin'has de Koritz - midrach Pin'has]

Manger = un moyen élevé de servir Hachem

+ Manger = un moyen élevé de servir Hachem :

-> Rabbi Na'houm de Tchernobyl (Méor Enayim - Emor) enseigne :
Si, au moment où il mange, un juif ne manque pas de regarder vers l'intériorité de l'acte, veillant à ce que toutes ses actions soient pour l'amour du Ciel en accomplissement du verset : "Dans toutes vos voies, connaissez-Le" (Michlé 3,6), atteignant le mystère de la connaissance qui est de savoir qu'il n'y a rien de séparé de Son service, et que au contraire, en mangeant de cette manière, il se rapproche de Hachem, alors ce repas est considéré comme si c'était un Korban (sacrifice) à Hachem, le rapprochement (mékarev) d'éléments saints d'en bas à leur Source d'en haut.
Cela renforce la connexion de sa portion intérieure de divinité, et Hachem en tire une grande joie".

-> Le Maggid de Kozhnitz (Avodat Israël - A'haré Mot) écrit :
"Toutes sortes d'aliments sont élevés lorsqu'ils sont consommés par un juif dévoué.
Lorsqu'un juif mange et sert Hachem avec la force dérivée de ce repas, les aliments s'élèvent du niveau de l'inanimé, de la vie végétale ou de l'animal au niveau de l'homme."

-> Paraphrasant un autre enseignement du Meor Enayim (paracha Mattot), rabbi Hillel Zeitlin (Mévo l'Hassidout ul'Darka chel 'Habad) explique :
"Chaque chose dans ce monde contient une étincelle sainte qui émane de la parole d'Hachem pour animer cette chose.
Lorsqu'une personne mange un aliment doux au palais, l'étincelle sainte reste en elle et s'unit à sa force vitale, lui apportant vitalité et éclat.
Lorsqu'une personne croit avec une foi parfaite que dans cette nourriture se trouve la subsistance spirituelle, la divinité d'Hachem, et qu'elle concentre son cœur sur cette perspective, se liant à la Source de tout, elle ramène cette étincelle sainte, qui était auparavant piégée dans les brisures de l'exil, à Hachem.
Hachem en tire un grand plaisir, car c'est le fondement de notre avoda, qui consiste à élever toutes les étincelles saintes qui sont tombées dans les domaines de l'impureté après l'éclatement, vers un lieu de sainteté."

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-> L'un des objectifs ultimes d'un mode de vie fondé sur la Torah est d'illuminer les éléments physiques de la vie avec la lumière spirituelle de l'âme.

Le Baal HaTanya (Likouté Amarim - Tanya - chap.37) souligne que Hachem a créé le monde parce qu'il désirait une "dira bata'htonim" (un lieu de résidence dans les royaumes inférieurs).
C'est là le fondement des mitsvot impliquant des matériaux et des objets physiques ; elles nous donnent l'occasion de sanctifier le monde physique au service de la Divinité.
[en ce sens, tous les actes de consommation, même les plus banals, peuvent devenir saints s'ils sont accomplis avec les bonnes intentions : donner à son corps la force de servir Hachem, avoir conscience que la nourriture qu'on mange contient une étincelle divine, et que c'est cette étincelle de spiritualité qui lui donne de la force et qui est ainsi élevée (par l'intention et la bénédiction qui va être récitée).]

-> Dans le même ordre d'idées, l'âme humaine, qui est une portion de D. en Haut (Tanya chap.2) , désire pénétrer les profondeurs des forces physiques du corps pour tenter de sanctifier et d'élever tous les domaines de l'expérience humaine. [rabbi Nah'man - Likouté Moharan 22:5]
L'acte physique qui unifie le plus le corps et l'âme, la masse physique et la force vitale spirituelle, est de manger.
L'acte physique qui unifie le plus le corps et l'âme, la masse physique et la force vitale spirituelle, est le fait de manger. Manger insuffle à une personne force et vitalité en renforçant la relation entre le corps et l'âme. [voir rabbi 'Haïm de Volozhin - Néfech ha'Haïm 2:6]
Par conséquent, d'une manière très profonde, l'acte de consommation physique résume le but même de la création = attirer la lumière de la spiritualité dans l'obscurité des scories physiques. [voir rabbi Nathan - Likouté haLa'hot vol.2]

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-> Rabbi Na'hman (Likouté Moharan 25:3) va jusqu'à dire que l'avoda impliquée dans le manger et le boire d'une âme élevée amène davantage de lumière que la Torah et la prière d'une âme moins élevée.

Après ce monde (selon le Ben Ich ‘Haï)

+ Après ce monde (selon le Ben Ich 'Haï) :

-> "Vous, qui vous attachez à Hachem, votre D., vous êtes tous vivants aujourd'hui" (Vaét'hanan 4,4).
Tout comme vous êtes tous vivants aujourd'hui, vous serez tous vivants dans le monde à venir.
[guémara Sanhedrin 90b]

-> Où y a-t-il une allusion au monde à venir dans ce verset : "Vous, qui vous attachez à Hachem votre D., vous êtes tous vivants aujourd'hui"?

S'attacher à Hachem est impossible dans ce monde, où l'âme est revêtue d'un corps. Le verset doit se référer au monde à venir et nous dire : Dans le monde à venir, où vous vous attacherez à Hachem, vous serez tous vivants, tout comme vous l'êtes aujourd'hui, lorsque vous vous tenez ici avec votre corps et votre âme réunis.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

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-> La récompense du monde à venir est abordée dans la Torah de manière cachée, par des recombinaisons de lettres. Pourquoi n'est-elle pas mentionnée explicitement dans la Torah?

La Torah ne parle pas du monde à venir parce que tant que nos âmes sont dans des corps physiques, nous ne pouvons pas le comprendre. Même le vocabulaire pour le décrire fait défaut. Nous sommes obligés d'utiliser des termes empruntés à ce monde, aussi inappropriés soient-ils.
Puisque nous percevons ce monde, nous empruntons l'expression "monde" et disons le "monde à venir".
Et puisque dans ce monde il y a des travailleurs, et qu'ils sont payés, nous empruntons les termes "paiement" ou "récompense" et parlons du "paiement" ou de la "récompense" pour les mitsvot.
La récompense des justes dans le monde à venir est appelée "délice", car ce terme exprime la joie et le plaisir dans ce monde, bien qu'il n'exprime en aucun cas la joie du monde à venir.
De même, la Torah est appelée "lumière" et les Sefirot sont appelées "lumières", non pas parce que c'est ce qu'elles sont, mais parce que dans ce monde, il n'y a rien de plus important et de plus précieux que la lumière.

Comme nous ne pouvons pas décrire, et encore moins comprendre, la récompense qui attend les justes dans le monde à venir, la Torah n'en parle pas explicitement.
[Ben Ich 'Haï - Ben Ich 'Hayil 2, Kalla 1]

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-> [Dans le monde à Venir,] les justes s'assoient avec leur couronne sur [litt. dans] leur tête et jouissent de l'éclat de la Présence divine.
[guémara Béra'hot 17a]

-> En plus des couronnes de lumière provenant de la Torah qu'ils ont apprise à haute voix avec leur bouche et des mitsvot qu'ils ont accomplies avec leurs mains, ils ont aussi des couronnes provenant des bonnes pensées qui étaient dans leur tête.
[Ben Ich 'Haï - Benayahou 2]

-> Le Arizal explique que ces couronnes sont des lumières que les justes ont créées en étudiant la Torah.
La guémara ne dit pas que les justes voient l'éclat de la Présence divine, mais qu'ils en profitent, car elle ne peut être vue. Lorsque la lumière de la Présence divine brille sur les couronnes des justes, l'effet est analogue à celui du soleil qui brille sur un diamant.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

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-> Rabbi Yosef, fils de Rabbi Yéhochoua ben Lévi, s'affaiblit et faillit mourir. À son retour, son père lui demanda : "Qu'as-tu vu?"
Il répondit : "J'ai vu un monde à l'envers : ceux qui sont en haut (ici bas), en bas, et ceux qui sont en bas, en haut"
Il lui dit : "Mon fils, tu as vu un monde de clarté."
[guémara Pessa'him 50a]

-> Rabbi Yosef voyait les gens ordinaires, sans instruction, dans le monde à venir. Ce monde semblait à l'envers : certains de ceux qu'il savait avoir été des philanthropes riches et respectés dans ce monde étaient assis en dessous de pauvres qu'ils avaient soutenus.
Son père a dit : Cette situation n'est pas à l'envers, mais elle est conforme à la loi. En effet, nos Sages ont dit : "Plus que le maître de maison ne fait pour le pauvre, le pauvre fait pour le maître de maison" (midrach Vayikra rabba 34,10).
Puisque les pauvres qui reçoivent la charité ont plus de mérite que les riches qui la donnent, ils ont droit à un plus grand honneur dans le jardin d'Eden.
[Ben Ich 'Haï - Benayahou 2]

[le monde à Venir est celui de Vérité, qui n'est pas celle du monde non-juive, de notre logique, qui nous arrange, ... mais celle parfaite d'Hachem. ]

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-> Ce monde est un soixantième de [la taille] du Jardin [d'Eden], et le Jardin [d'Eden] est un soixantième de la taille d'Eden, et Eden est un soixantième de la taille du Guéhinam.
[guémara Pessa'him 94a]

-> Le Arizal (Ets ha'Haïm) enseigne que les parties de l'âme roua'h et néchama résident dans le jardin d'Eden supérieur, tandis que la partie de l'âme néfech réside dans le jardin d'Eden inférieur qui existe sur terre.

Le jardin d'Eden inférieur doit être très grand, car on y trouve toutes les âmes de néfech des justes, depuis Adam jusqu'à la fin des générations. Ils sont vêtus de corps raffinés ressemblant à ceux avec lesquels ils ont vécu dans ce monde, qui à leur tour sont recouverts de vêtements raffinés qui ne sont pas faits de matières terrestres.
Ces corps n'ont pas besoin de nourriture ni d'eau ; ils vivent du parfum du jardin d'Eden et de la nourriture spirituelle qui descend jusqu'à eux.
Chaque tsadik se voit attribuer une demeure en fonction de son honneur. Ils passent leur temps à apprendre la Torah au niveau de l'Essence du Secret, que nous ne pouvons pas saisir dans ce monde.

Comment un jardin soixante fois plus grand que le monde peut-il exister dans le monde?

La guémara (Baba Batra 99a) nous dit que l'Arche et les Chérubins ne prenaient pas de place dans le Saint des Saints. Or, l'Arche était constituée de matériaux terrestres sur lesquels reposait la sainteté, alors que le jardin d'Eden est composé de matières très pures et raffinées sur lesquelles repose une sainteté beaucoup plus grande et plus puissante. Si l'Arche et les Chérubins n'occupaient pas d'espace dans le Saint des Saints, il est certain que le jardin d'Eden n'occupe pas d'espace physique dans le monde.
[Ben Ich 'Haï - Rav Péalim 2, Ora'h 'Haïm 1]

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-> Celui qui s'occupe de la Torah lichma mérite beaucoup de choses (Pirké Avot 6,1)

-> Le mot lichma (לשמה) est généralement traduit par "pour lui-même" (à la différence de pour mon profit/intérêt personnel).
Mais rabbi 'Haïm Vittal (Chaar Maamaré Razal 16) l'a scindé en deux mots : léchem hé (לשם ה - pour l'amour de cinq [hé]) = les 5 aspects de la Torah. Les 4 aspects de la Torah étudiés sur terre sont connus sous le nom de Pardess (verger) acronyme de : pshat, rémez, drach et sod.
Les justes du jardin d'Eden, dont les corps sont extrêmement raffinés, apprennent le 5e aspect, connu sous le nom d'Essence du Sod (secret le plus intime).
Si Israël n'avait pas fait le Veau d'or, le poison du serpent l'aurait entièrement quitté, et ils auraient été capables d'apprendre l'Essence du Sod même dans ce monde.

Comment les justes du jardin d'Eden peuvent-ils apprendre l'Essence du Sod?
Le poison du serpent est entré dans l'homme lorsqu'il a mangé le fruit de l'Arbre de la Connaissance. Par conséquent, plus une personne restreint son désir de manger et de boire, plus la quantité de poison en elle diminue, et plus elle se sanctifie.
Bien que les justes du jardin d'Eden aient des corps, la matière dont ces corps sont composés est extrêmement raffinée. Ils sont encore plus raffinés lorsqu'ils respirent l'air pur et saint du jardin d'Eden. Par conséquent, ils peuvent vivre du seul parfum, sans nourriture ni boisson. Il s'ensuit que les justes du jardin d'Eden ont une meilleure compréhension de la Torah que les tsaddikim vivants.
[Ben Ich 'Haï - Yédé 'Haïm 625]

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-> Lorsque Rabbi Bon, fils de Rabbi 'Hiya, mourut jeune, Rabbi Zéra donna la parabole suivante :
À quoi peut-on comparer cela? À un roi qui embauchait beaucoup d'ouvriers. L'un d'eux travaillait beaucoup plus que les autres. Que fit le roi? Il le prit avec lui et se promena avec lui long et court. Vers le soir, les ouvriers vinrent recevoir leur salaire. Il donna à cet ouvrier son salaire en entier. Le roi leur dit : "Celui-ci a fait en deux heures plus que vous n'avez fait en toute une journée".
De même, Rabbi Bon a accompli en 28 ans ce qu'un disciple expérimenté peut apprendre en 100 ans.
[guémara Yérouchalmi Béra'hot 2:8]

-> Les mots "long et court" dans la promenade du roi avec son employé spécial font allusion aux enseignements de Torah concis qui sont dits dans les yéchiva des justes dans le jardin d'Eden.
Ils sont courts en mots, mais longs en qualité ; car puisqu'ils sont clairs et vrais, sans aucun doute, il n'est pas nécessaire de les étayer par des arguments et des preuves.

Pourtant, Rabbi Bon ne pourrait-il pas se plaindre que s'il était resté dans le monde pour une durée de vie normale, il aurait acquis une plus grande récompense pour l'étude de la Torah (Yefeh Mareh)?

Nous déduisons de la parabole que Rabbi Bon n'a pas du tout raté son coup. Pendant les quarante et quelques années qui ont manqué à sa vie sur terre, Rabbi Bon a étudié la Torah dans le jardin d'Eden. Pour ces années, il a été récompensé comme s'il avait appris la Torah sur terre, mais la qualité de l'apprentissage "long et court" était supérieure à celle de l'apprentissage terrestre.
[Ben Ich 'Haï - Bénayahou]

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-> Chaque juif a une part dans le monde à venir.
[guémara Sanhedrin 90a]

-> Hachem a préparé pour chaque juif une part du monde à Venir adaptée à son âme, mais elle ne lui est donnée qu'après qu'il soit entré dans ce monde et qu'il ait accumulé les mitsvot et les bonnes actions.
Mais que se passe-t-il s'il commet un fauté? Perdra-t-il sa part dans le monde à venir?

C'est pour cela que D. nous a donné le don du repentir. Grâce au repentir et à la souffrance, la faute est corrigée et la personne conserve sa part dans le monde à venir.
[Ben Ich 'Haï - Od Yossef 'Haï - drouchim]

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-> L'éloge funèbre d'une personne permet de savoir s'il s'agit ou non d'un fils du monde à Venir ... .
[guémara Shabbat 153a]

-> La plupart des juifs se trouve au niveau "d'avoir une part dans le monde à venir", ce qui signifie qu'ils ont besoin de l'aide des tsadikim pour s'élever.
Un niveau plus élevé consiste à être "un fils du monde à venir", c'est-à-dire l'un des tsadikim qui peut s'élever lui-même et élever les autres aussi.

Si les gens pleurent à l'enterrement d'une personne, c'est le signe qu'au cours de sa vie, elle a aidé les autres. Elle a élevé leurs prières et leurs mitsvot à un niveau élevé grâce à ses propres prières et mitsvot, et c'est pourquoi ils pleurent maintenant sur lui ; car même s'ils ne sont pas conscients de ce qui se passe dans les mondes supérieurs, leurs âmes en sont conscientes.
Le fait que les gens pleurent est aussi un signe qu'il a atteint le niveau du "monde à Venir", par lequel il aidera les autres à s'élever vers le monde à Venir, et c'est pourquoi les autres sont poussés à pleurer sur lui.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

Les 12 Tribus (selon le Sfat Emet)

+ Les 12 Tribus (selon le Sfat Emet) :

-> Le mérite des [douze] tribus persévère même dans les jours les plus sombres de l'exil.
La guémara (Pessa'him 85b) dit que "même une cloison de fer (mé'hitsa chél barzel) ne peut séparer Israël de son Père qui est au Ciel".
Cela fait allusion aux douze "fenêtres" du Ciel qui permettent à la réflexion des tribus de filtrer jusqu'à la terre, comme l'écrit le roi Shlomo : "Il observe par les fenêtres" (machguia'h min a'halomot - Chir Hachirim 2,9) = Hachem regarde à travers les douze fenêtres du Ciel et invoque en ce moment le mérite des tribus au nom de leurs descendants, le peuple juif.
[Chémot 5646]

[la suite et fin de ce verset : "Il regarde par les treillis" (métsits min a'harakim), qui sont des ouvertures plus étroites que des fenêtres, peut faire allusion au mérite des 70 âmes qui sont descendues en Égypte et qui ont constitué la pierre angulaire de la nation juive. ]

-> L'impact des [douze] tribus imprègne l'histoire juive jusqu'à la fin des temps ...

Les [douze] tribus sont comparées aux douze piliers qui soutenaient le bassin de Salomon [yam chel Shlomo - Méla'him 7,23], dans la mesure où ce monde est comparé à la mer (kémayim layam mé'hassim) et est soutenu par leur mérite.
[Bamidbar 5648]

-> Alors que les Patriarches transmettent les bénédictions d'Hachem, les tribus sont les parfaits bénéficiaires de ces bénédictions.
La relation entre les 3 Patriarches, les transmetteurs originaux des bénédictions d'Hachem, et leurs 12 enfants, les bénéficiaires, peut être comparée aux 3 bénédictions sacerdotales (birkat Cohanim) transmises par les Cohanim et aux 12 bénédictions intermédiaires du Shmoné Esré dans lesquelles Israël cherche à atteindre et à absorber les bénédictions d'Hachem.
[Nasso 5660]

-> Alors que les 3 fêtes (Régalim) correspondent aux 3 Patriarches, les 12 portes du Mont du Temple, qui servent de passerelle entre le Temple et les régions les plus éloignées de la terre d'Israël, correspondent aux 12 tribus.
[Shoftim 5657]

-> Les 12 tribus correspondent aux 12 mois de l'année.
Chaque Roch 'Hodech, Hachem renouvelle l'univers au mérite des tribus ...

Le "profil" des 12 tribus est gravé sur le Trône de gloire d'Hachem. Lorsque Hachem "regarde" leur ressemblance, il invoque leur mérite éternel pour soutenir l'univers.
Comme le suggère Yéchayahou (66,2) : "véél zé abita" (וְאֶל זֶה אַבִּיט) = Je [Hachem] regarderai זֶה : dont la valeur numérique est douze, les 12 tribus.
[Vaéra 5645]

Les juifs = plus hauts que les anges (selon le Ben Ich ‘Haï)

+ Les juifs = plus hauts que les anges (selon le Ben Ich 'Haï) :

-> Le peuple d'Israël (juif) est encore plus élevé que les anges. C'est ce qui ressort de ce qui suit.
Les anges gardiens chantent devant Hachem pendant la nuit, mais ils sont silencieux le jour.
Pourquoi cela? Par respect pour Israël (guémara 'Hagigah 12b).

De plus, la source des âmes d'Israël est plus proche de D. que celle des anges, comme il est écrit : "Voici les Ariel-anges (אֶרְאֶלָּם) qui crient dehors" (Yéchayahou 33,7 ; Sha'aré Kédoucha 3,2) = ils sont en dehors de la sphère d'Israël.

Il est écrit : "Aujourd'hui, vous vous tenez (atèm nitsavim ayom) tous devant Hachem, votre D." (Nitsavim 29,9).
Le mot hébreu utilisé pour "se tenir" est nitsavim plutôt que l'habituel omedim.
Nitsavim suggère de se tenir debout dans la prière, comme 'Hanna qui s'est décrite en train de prier : "Je suis la femme qui a été nitsévet" (I Chmouël 1,26).
Moché dit à Israël : "Vous" et seulement vous "êtes nitsavim" - debout dans la prière - "aujourd'hui".
Vous êtes les seuls à prier le jour ; les anges ne prient que la nuit, par respect pour vous.

De plus, vous êtes le seul à être "devant Hachem ton D." ; les anges sont à l'extérieur.
Vous êtes plus proche de Lui qu'eux, car vos âmes proviennent d'un lieu plus élevé.

Cependant, parce que vous êtes plus haut que les anges, vous devez développer l'humilité, car celui qui est petit dans ce monde est grand dans l'autre (Zohar - 'Hayé Sarah 122b).
[Ben Ich 'Haï - drouchim Nitsavim]

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-> Les âmes d'Israël proviennent de dessous le Trône de gloire (Zohar, midrach haNé'élam 1:125:2), alors que celles des anges proviennent d'une source plus éloignée de D.

Puisque les corps des anges sont si éphémères qu'ils ressemblent à des âmes, si leurs âmes étaient venues d'une source plus proche de D., ils auraient été capables de créer des mondes.
Les corps d'Israël, en revanche, proviennent de la terre. Quelle que soit l'élévation de leur âme, ils ne pourront jamais créer des mondes.
[Ben Ich 'Haï - Birkat 'Haïm - Haftara Béréchit]

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-> Voyez comme vous êtes aimés de D., comme l'amour d'un homme pour sa femme.
[guémara Yoma 54a]

-> Le Ben Ich 'Haï (Bénayahou) commente :
Un homme apprécie davantage la nourriture que sa femme lui prépare et les choses qu'elle fait pour lui que la nourriture et les choses préparées par des serviteurs.
De même, le service d'Israël envers D. lui est plus agréable que le service des anges.

Par exemple, chaque jour, les anges disent la Kédoucha en toute sainteté et pureté, alors que la Kédoucha dite par Israël (les juifs) est plus agréable à Ses yeux.
Hachem dit : "Je n'ai pas de plus grand plaisir dans Mon monde que lorsque le peuple d'Israël se tient debout, les yeux levés vers le ciel, et qu'il dit : 'Saint, saint, saint est Hachem des armées' (kadoch, kadoch, kadoch Hachem tsévakot) " (Pirké Hékhalot).

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-> Israël est plus précieux pour Hachem que les anges tutélaires. En effet, Israël chante en permanence, alors que les anges gardiens ne chantent qu'une fois par jour. Certains Sages disent : une fois par semaine. D'autres disent : Une fois par mois. D'autres encore disent : une fois par an, une fois tous les sept ans, une fois par jubilé, ou une fois dans l'éternité.
De plus, Israël mentionne le Nom après 2 mots, comme il est écrit : "Écoute, Israël, Hachem est ton D." (le Shéma). Mais les anges gardiens mentionnent le nom qu'après 3 mots, comme il est écrit : "Saint, saint, saint, Hachem des armées".
[guémara 'Houlin 91b]

-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) écrit :
La raison de l'avantage d'Israël sur les anges est que la source des âmes d'Israël est plus proche de D.

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-> Rabbi Yéhochoua ben Levi dit : À chaque commandement qui sortait de la bouche d'Hachem [au mont Sinaï], les Israélites reculaient de 12 mil (שְׁנֵים עָשָׂר מִיל soit environ 14 kilomètres), et les anges de service (mala'hé acharét) les faisaient avancer, comme il est écrit : "Les anges de service se sont enfuis" (Téhilim 68,13). Ne lisez pas yidodoun (יִדֹּדוּן - ils se sont enfuis), mais yédadoun (יְדַדּוּן - ils les firent marcher).
[guémara Shabbath 88b]

-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) explique :
Après que les Israélites eurent reculé de 12 mil, les anges de service les ramenèrent. Un ange saisit chaque Israélite, homme, femme ou enfant, et l'aide à marcher vers le mont Sinaï, comme une femme qui promène son enfant en bas âge.
Pourquoi D. n'a-t-il pas simplement fortifié les Israélites pour qu'ils puissent avancer par eux-mêmes?

Hachem a délibérément gardé les Israélites faibles afin que les saints anges descendent du ciel pour les faire marcher. Les anges verraient alors à quel point les juifs sont précieux aux yeux de D. et ne s'opposeraient pas à ce qu'Il leur donne Sa Torah.
[...]

Les anges ont vu qu'ils étaient au-dessus des vicissitudes du temps et que les secrets de D. n'étaient révélés qu'à eux seuls. Ils dirent donc : "Donne ta splendeur [c'est-à-dire Ta Torah] aux cieux ... Qu'est-ce que l'homme pour que tu te souviennes de lui?" (Téhilim 8,2-5).

Les anges ne doivent pas se sentir supérieurs au peuple d'Israël. Nous sommes soumis aux vicissitudes du temps parce que nous avons un corps physique.
De plus, l'honneur d'Hachem ne permet pas de révéler ses secrets à des êtres physiques/matériels. Néanmoins, les enfants d'Hachem (les juifs) sont plus importants à Ses yeux que les anges.

Pour le prouver, [au mont Sinaï] D. a rendu les juifs faibles, et les anges ont dû les aider à marcher.

L’origine de la poignée de main

+ L'origine de la poignée de main :

=> Il est courant de passer un accord ou un engagement via une poignée de main. Mais voyons-nous une source à ce geste dans la Torah?

-> A 5 endroits, le nom de Yaakov est écrit, avec la lettre vav (יעקוב), tandis qu' "Eliyahou" est lui, orthographié (אליה) sans ו. Yaakov prit cette lettre du nom d’Eliyahou comme gage afin que ce prophète vienne annoncer la rédemption/délivrance des Bné Israël (Rachi - Bé'houkotaï 26,42).

Le Maharal (Gour Aryé - Bé'houkotaï 26,42) explique que ce gage fut scellé par une poignée de main. En effet, la lettre ו ressemble à un doigt, donc 5 fois la lettre vav représentent symboliquement la main. [les 5 doigts (ו) de la main]
C’est ainsi que fut finalisée l’accord entre Yaakov et Eliyahou. En prenant le ו d’Eliyahou 5 fois, Yaakov a pris sa "main" comme un gage pour s’assurer qu’il annoncerait la délivrance de ses enfants.

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=> Où trouvons-nous dans la Torah une source pour serrer la main d’une personne pour la saluer?

-> Le rav Eliayhou Dessler (Mikhtav méEliyahou 2) expliqua un jour que saluer et bénir quelqu’un (car saluer en disant shalom est une forme de bénédiction ) avec la main vient de la Torah.
Pourquoi Yaakov eut-il besoin de mettre sa main sur Efraim et Ménaché lorsqu’il leur donna sa bénédiction (Vayé'hi 48,14)?
La réponse est que lorsqu’il y a un lien tactile, par les mains, entre celui qui bénit et le destinataire de la bénédiction, celle-ci a alors un effet plus fort.

-> De même, le Tiferet Chlomo (Moadim - Chémini Atséret) dit que les mains servent de conduit pour la bénédiction (béra'ha). C’est pourquoi les gens se saluent avec une poignée de main.

L’origine des synagogues

+ L'origine des synagogues :

-> La Aggadat Eliyahou (Péa 7,11) rapporte un midrach enseignant que lorsque le Temple a été détruit, Hachem a dispersé les pierres à travers le monde, comme il est écrit : "Comme les pierres sacrées se trouvent éparpillées à tous les coins de rue" (Eikha 4,1).
Partout où une pierre du Temple est tombée, c'est là où une synagogue a été établie.
Par conséquent, une synagogue est appelé un "mikdach méat" (un Temple en miniature), car à cet endroit se trouve un peu du Temple (c'est-à-dire une pierre du Temple).
[Otsar Pélaot haTorah - p.844]

Un juif = le plus grand des miracles

+ Un juif = le plus grand des miracles :

-> Si une personne veut voir un miracle de nos jours, tout ce qu’elle a à faire est de regarder un juif.
Un Juif vivant aujourd’hui est le plus grand miracle qu’une personne puisse jamais voir.
Comme l’écrit le Aroukh haChoulkhan (Ora'h 'Haïm 1:10) : "il n’y a pas de signe ou prodige plus grand que cela" (מזה גדול ומופת אות לך אין ).
Il y a plus de 3300 ans, nos ancêtres étaient en Egypte et 80% des hébreux périrent. Pourtant, Hachem a préservé les hébreux afin que nous puissions être ici aujourd’hui.
Au moment de la destruction du 1er Temple, le nombre de morts était énorme, mais Hachem voulait que nous soyons là aujourd’hui. Hachem s’est assuré que nous réussissions à surmonter la destruction du 1er Temple.
Le nombre de personnes mortes lors de la destruction du 2e Temple était aussi stupéfiant. Falvius-Josèphe écrit que le nombre de personnes décédées s’élevait 1,1 million. Puis les Romains ont traqué chaque juif, mais encore une fois, Hachem sauva nos ancêtres.

Des milliers de juifs ont été massacrés pendant les Croisades, mais Hachem nous a sauvegardé.
En l’an 1391, 200 000 juifs furent convertis de force en Espagne, mais Hachem a assuré notre pérennité.
300 000 Juifs ont été expulsés d’Espagne en 1492 et des dizaines de milliers ont été tués.
Hachem a sauvé nos ancêtres des pogroms de Chmielnicki afin que nous puissions être là aujourd’hui.
[pour ne citer que ces exemples de malheur national]

Nous sommes donc une infime minorité qui a survécu à toutes les persécutions du peuple juif.
Hachem veille sur nous depuis 3300 ans. Notre ancêtre a été sauvé de l’Holocauste (Shoa) afin que nous puissions être en vie aujourd’hui.
Qu’un Juif soit ici n’est pas statistiquement improbable, ou même hautement improbable, mais c’est a priori IMPOSSIBLE, c’est là le plus grand des miracles!

Voici les mots étonnants de Rav Yaakov Emden (Introduction à son Siddour Beit Yaakov) :
"Comment celui qui nie la Providence divine n’a-t-il pas honte? Il suffit d’analyser notre situation dans ce monde. Nous sommes un peuple exilé, et malgré tout ce qui nous est arrivé pendant des milliers d’années, nous sommes toujours là. Je m’émerveille de ce miracle qui est, à mes yeux, beaucoup plus grand que tous les miracles qu’Hachem a accomplis pour nos ancêtres en Egypte, dans le désert et en terre d'Israël."
[cela a été écrit il y a près de 300 ans. Que dirait-il aujourd’hui?]

=> Ainsi, Hachem a accompli pour nous le plus grand miracle de l’Histoire. Tout au long de l’Histoire, il n’y a rien dans lequel Hachem s’est autant investi plus que dans l’existence de chaque juif!
Et ce parce qu’Il nous aime, attend nos prières, apprécie notre Torah et nos mitsvot.
[rav Yéhochoua Alt]

Les raisons étonnantes des accidents de voiture

+ Les raisons étonnantes des accidents de voiture :

-> En 1988, le rav Chmouel haLévi Wosner (Chévet haLévi 7,11) fut invité à donner son avis sur les raisons de l’augmentation des accidents de voiture.
Il évoqua les inconduites commises sur la route. Celles-ci génèrent de forces spirituelles maléfiques, qui, présentes sur la route, portent atteinte aux gens sous le couvert d’accidents de voiture. Parfois, même des innocents tombent dans "leurs griffes".
[le rav Sternbuch (Téchouvot véhanhagot 3,76) écrit que les animaux maléfiques mentionnés dans la Téfilat hadérékh, incluent les "chauffards" qui conduisent comme des animaux maléfiques ('hayot raot).]

Une autre raison, écrit-il, est que les gens s’abstiennent du ‘hessed de prendre des auto-stoppeurs.
Cela tombe parfois dans la catégorie définit par la guémara (Baba Kama 20a) : l'un (l’auto-stoppeur) tire profit, sans que l’autre (le conducteur) n’en pâtisse (חסר לא וזה נהנה זה).
[Il a été dit que prendre un auto-stoppeur pourrait entrer dans la catégorie de la grande mitsva de l’hospitalité aux invités (אורחים הכנסת).]