+ Donner de la tsédaka de tout cœur expie les péchés :
"Et maintenant, allez travailler. Et la paille ne vous sera pas donnée, mais vous devrez fournir la quantité de briques (véto'hen lévénim titnou)" (Chémot 5,18)
-> Le rav Mordchele de Nadvorna (séfer maamar Mordé'haï) dit que ce verset fait allusion à la mitsva de la tsédaka.
Le mot" to'hen" (la quantité - תֹכֶן) signifie : to'h (de l’intérieur).
Le mot "lévénim" (briques - לְבֵנִים) signifie : lev (le cœur).
Le mot "titnou" (fournir, donner) indique le don de tsédaka.
Le verset suggère donc que lorsqu’on donne de la tsédaka, cela doit se faire du plus profond de son cœur.
Selon ses paroles, nous pouvons ajouter ce qui suit : l’une des façons de faire téchouva est de donner de la tsédaka, comme il est dit : "Et ta faute sera effacée par la charité" (Daniel 4,24).
Nos Sages (guémara Baba Batra 4a) disent que Daniel fut puni pour avoir conseillé Névou'hadnétsar et lui avoir dit qu’il pouvait prolonger son règne et expier ses fautes en fournissant de la nourriture aux affamés.
Nous pouvons donc comprendre le début du verset : "Et maintenant, allez travailler". Le midrach dit que le mot "vé'ata" (et maintenant), fait référence à la téchouva.
Ainsi, le verset nous dit : comment peut-on faire téchouva et mériter le pardon de nos fautes?
En donnant de la tsédaka du plus profond de son cœur.