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Joie & confiance en Hachem

+ Joie & confiance en Hachem :

-> Celui qui a confiance en Hachem est comblé de joie.
[Sfat Emet]

-> Etre juif nous donne une longueur d'avance sur la joie : "car il n'y a pas de tristesse dans le monde pour celui qui a reconnu la lumière de toutes les lumières de la Vérité" (Kovets Igrot 'Hazon Ich 1:36)

-> Lorsqu'un ben Torah marche dans la rue avec un visage mécontent, et qu'il est évident par ses actions qu'il se considère comme un être humain malheureux, c'est comme s'il se levait et proclamait publiquement : "Il n'y a aucun avantage à servir Hachem et à observer Ses mitsvot!" [ce qui est une forme de 'hilloul Hachem]
Une disposition heureuse en toutes circonstances, même lorsque les choses ne semblent pas aller dans votre sens, témoigne que vous croyez en un D. aimant qui n'accorde que du bien.
Puisque Hachem ne fait que le bien, il est évident que nous devons accepter avec joie ce qui se présente à nous.

-> Un jour, un jeune homme à l'air malheureux entra dans la maison de l'Alter de Slobodka. Lorsque l'Alter vit le visage triste du jeune homme, il se mit à répéter d'une voix agréable et chantante : "Est-il possible qu'un membre de la nation qui est saturé de joie soit triste?"
En écoutant la mélodie, le jeune homme sentit le poids de son cœur s'alléger de plus en plus. Il est reparti détendu et heureux.

-> Celui qui vit dans la joie réalise le désir du Créateur.
[Ba'al Shem Tov]

-> La Torah nous avertit de châtiments horribles pour la faute de ne pas servir Hachem avec joie et allégresse de cœur. Mais nulle part la Torah ne nous ordonne de servir Hachem dans la joie.
Apparemment, le commandement même de servir Hachem est inhérent à la compréhension que cela doit être fait avec joie, car servir Hachem sans joie n'est pas servir Hachem du tout.
[rabbi de Slonim]

-> Essayons d'internaliser l'enseignement de rabbi Na'hman de Breslev : "si un juif savait ce que c'est ["simplement" le fait] d'être juif, il serait joyeux et il danserait [non-stop sur ce que cela implique] jusqu'à ses 120 ans (im yéhoudi aya yodéa ...)".
Le Zohar dit que la plus grande joie est celle de savoir que nous sommes juifs.

-> La joie devrait découler de l'accomplissement de la volonté d'Hachem et de la connexion amoureuse avec Lui. [voir Sforno - Réé 12,7]
Avant d'accomplir une mitsva, nous devrions nous arrêter une seconde et réfléchir à l'importance de ce que nous nous apprêtons à faire. Nous devons nous dire : "Hachem veut que je fasse cela. Il voit ce que je fais et Il est heureux que j'accomplisse Sa volonté."
La conscience que nos actions nous relient à Hachem nous apporte de la joie.
[imaginons que moi qui si rien je peux avoir un lien, apporter de la satisfaction au boss des boss Hachem. Que par mes mitsvot je génère toujours plus de proximité éternelle avec Hachem. ]

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-> La guémara (Taanit 22a) rapporte que rav Béroka 'Hoza'a rencontra Eliyahou haNavi sur la place du marché et lui demanda : "Y a-t-il des gens qui iront directement au monde à Venir (bné Olam Haba) sur cette place du marché?" Eliyahou Hanavi répondit : "Non."
A ce moment-là, 2 personnes sont arrivées et Eliyahou Hanavi a modifié sa réponse. Indiquant les nouveaux arrivants, il déclara : "Ces deux-là iront directement au Olam Haba".
Rav Béroka 'Hoza'a demanda aux 2 hommes ce qu'ils faisaient, et ils répondirent qu'ils étaient des comiques qui remontaient le moral des gens : "Et lorsque nous voyons deux personnes se disputer, nous faisons la paix entre elles".

Le Arizal explique que les bné Olam Haba sont à un niveau bien plus élevé que ceux qui ont simplement une part dans le Olam Haba (kol Israël yech lahem 'helek laOlam aba).
Quelqu'un a un jour demandé au Gaon de Vilna d'expliquer pourquoi ces hommes recevaient une récompense si élevée.
Le Vilna Gaon a répondu : "Ces 2 hommes étaient capables d'apporter du bonheur aux autres, parce qu'ils scintillaient de la joie de l'émouna et du bita'hon. Débordant d'émouna en Hachem, ils ne ressentaient littéralement aucun souci, quelles que soient les circonstances dans lesquelles ils se trouvaient. Leur émouna intense leur a donné les moyens d'élever les cœurs des gens dont les soucis étaient enracinés dans un manque de bitachon en Hachem".

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-> Le Zohar (II;184b) enseigne : Ils (ce monde physique et l'homme en général) existent par le "visage rayonnant" qui provient d'en bas. [Le "visage rayonnant"] de l'homme attire sur lui ces qualités rayonnantes d'en haut. La joie de l'homme fait descendre d'en haut une mesure correspondante de joie".
[en nous "forçant" à être joyeux grâce à la émouna/bita'hon (et en étant reconnaissant envers D.), alors Hachem nous donnera plein de raisons bien réelles d'être joyeux. Si tu souris en-bas, alors en Haut on te fera sourire. ]

-> "Si quelqu'un s'occupe de sa souffrance, alors sa souffrance s'occupe de lui."
[rabbi Nathan de Breslev]

-> Quelqu'un qui se rebelle à cause de sa souffrance fait doubler sa souffrance.
[Rana déBé Eliyahou rabba 2]

-> Une personne qui sait que tout vient d'Hachem reste tout à fait sereine. Si elle ne mérite pas le mal qui lui arrive, elle sera certainement sauvée par Hachem. Si, au contraire, elle mérite une punition, son esprit reste parfaitement serein, car elle sait que son malheur ne provient pas d'un facteur extérieur, mais d'Hachem seul. Hachem lui a apporté cette difficulté pour son bien, afin qu'il soit purifié de la tâche de sa faute. [et ce dans les moindres détails : quelle intensité, quelle durée, ...]
[rabbanit Sarah Feldbrand]

-> Yéhoudah bar Nathan marchait un jour derrière rav Hamnouna et gémissait.
Rav Hamnouna lui dit : "Veux-tu t'attirer des souffrances ? Le verset dit en effet : "Car ce que je craignais est venu sur moi, et ce que je craignais m'a atteint" (Iyov 2,29).

-> voir également : Pense bien et tout ira bien : https://todahm.com/2020/03/31/13093

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-> On demanda un jour à un grand 'hassid breslev connu pour sa capacité à rester joyeux dans toutes les situations : "D'où tirez-vous la force de conserver votre joie et de continuer à danser, même dans des moments aussi difficiles?"
"C'est simple, expliqua-t-il. Lorsque les temps sont durs, je me contente d'emprunter une danse aux jours meilleurs à venir!"

-> Malgré les souffrances qu'il a endurées pendant la Seconde Guerre mondiale, le rabbi de Moditz a gardé un visage souriant.
Confronté à tant de personnes malades d'inquiétude, le Rabbi a demandé : "Pensez-vous qu'une personne doive s'inquiéter toute la journée? Je prends tous mes soucis et je les mets dans une valise que je ferme à clé. Pendant environ une heure par jour, j'ouvre la valise fermée à clé, je m'inquiète et j'agonise sur mon sort et celui de ma famille, de mes 'hassidim et du reste du peuple juif.
Puis, je referme la valise afin de pouvoir servir Hachem avec joie".

-> Une personne sensée ne sera jamais [durablement] triste, car la déprime est soit le résultat d'un problème qui peut être résolu, soit d'un problème insoluble.
Si la situation peut être changée, alors pourquoi être triste? Prions et faisons notre hichtadlout!
Si elle ne peut être changée, la tristesse ne fera qu'aggraver la situation.

-> La joie est au cœur de la richesse. Si une personne est fabuleusement riche mais n'est pas joyeuse, on la qualifie de pauvre.
[rav Tsadok haCohen]

-> On a un jour demandé au Imré 'Haim : "Quel est le secret de votre joie, même dans les pires circonstances?".
Le Rabbi répondit simplement : "Savez-vous ce que je fais toute la journée? Des centaines de juifs se rendent dans mon cabinet pour y déposer leur cœur. J'écoute leurs problèmes et j'essaie de leur donner du 'hizouk (renforcement) et de leur remonter le moral. La lumière réfléchie de mon réconfort pour les autres m'éclaire également. Lorsque j'apporte de la joie aux autres, je suis moi aussi comblé de joie".
[aider autrui (même moralement), c'est alimenter sa propre joie. ]

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-> Lorsqu'une personne s'endort dans la joie, elle fait de bons rêves.
[Rabbi Pin'has de Koretz]

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