+ La crainte du Ciel (par le rav Nathan Watchfogel) :
-> "Si une personne n'a pas de crainte [d'Hachem], elle n'a pas non plus de sagesse" (Pirké Avot 3,17).
... La seule façon de gagner en crainte d'Hachem est d'étudier du moussar, il adoucit nos cœurs de pierre.
Cela nous ouvre les yeux, nous remarquons la main d'Hachem dans nos vies, et nous ressentons plus de crainte d'Hachem grâce à cela.
[rabbi Nathan Watchfogel]
-> Une personne doit commencer à apprendre le moussar par le biais du yira (crainte d'Hachem), mais cela doit immédiatement se transformer en joie.
Si une personne prend le moussar qu'elle étudie et en fait vraiment une partie de sa vie, et le prend vraiment à cœur, alors cela lui apporte de la joie, parce qu'au fond de nos cœurs, la joie nous vient plus naturellement que la peur/crainte.
Lorsqu'une personne étudie le moussar comme il se doit, elle est immédiatement remplie de joie.
[rabbi Nathan Watchfogel]
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-> Aujourd'hui, il y a beaucoup plus de gens qui s'assoient et étudient dans le monde entier. Il y a beaucoup plus de yechivot et de kollélim. Avec autant d'étude, nous devrions nous attendre à ce que cette nouvelle génération produise plus de guédolé hador que jamais auparavant, mais nous n'avons pas constaté que c'était le cas. Pourquoi?
Les gens sont occupés à étudier la Torah, mais ils ne font pas d'effort pour acquérir la crainte d'Hachem.
Il est dit : "Sans crainte (d''Hachem), il n'y a pas de 'hochmah (sagesse)" (Pirké Avot 3,21).
Comme le dit le rav 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm), la yirat Chamayim (crainte du Ciel) est l' "entrepôt" de la Torah.
Le rav de Volozhin écrit : "Plus l'entrepôt de yirat chamayim qu'une personne se construit est grand, plus elle peut y mettre de 'grains' de Torah et les garder en sécurité dans son entrepôt" (Néfech ha'Haïm 4,5).
Nos Sages (guémara Yoma 72b) disent : "Malheur aux talmidé 'hakhamim qui étudient la Torah mais n'ont pas de yirat Chamayim".
Etudier le moussar est ce qu'une personne doit faire pour acquérir la yirat chamayim. C'est ce qui permet de réussir dans la Torah.
[rabbi Nathan Watchfogel]
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-> Sans un séder de moussar quotidien, "la chose la plus importante manque".
Le rav Yérou'ham Lévovitz a dit que le yétser ara laissera une personne faire tout ce qu'elle veut, juste pour qu'elle n'étudie pas le moussar!
-> Le rav El'hanan Wasserman parlait un jour au 'Hafets 'Haïm d'une nouvelle yéchiva qui venait d'ouvrir, et il en disait beaucoup de bien.
Le 'Hafets 'Haïm lui demanda s'il y apprenait le moussar.
Lorsque Rav El'hanan répondit par la négative, le 'Hafets 'Haïm dit : "Si c'est le cas, alors la yéchiva ne vaut même pas une bouffée de tabac".