Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

La fête de Pessa’h ou la fête des matsot ?

+ La fête de Pessa'h ou la fête des matsot ?

-> Dans la Torah, Pessa'h est appelé "la fête des Matsot" (Michpatim 23,15 & 24,18 ; Emor 23,6).
Cependant, nous l'appelons "Pessa'h".
=> Où la Torah fait-elle allusion au fait que cette fête devrait être appelée "Pessa'h"? En effet, tout au long de la Torah, nous trouvons que la fête est appelée uniquement "la fête des Matsot".

-> Il est écrit : "Je suis pour mon bien-aimé, et mon bien-aimé est pour moi" (Chir haChirim 6,3).
Ce verset implique que nous louons D., tandis que D. loue le peuple juif.
De même, nous portons des téfilin, qui contiennent un parchemin sur lequel sont écrites les louanges d'Hachem, tandis qu'Hachem porte des téfilin, pour ainsi dire, dans lesquels sont écrites les louanges du peuple juif. [guémara Béra'hot 6a]

À la lumière de cela, nous pouvons comprendre ce qui est écrit dans le Tana déBé Eliyahou (et aussi Vayikra rabba 2:5) concernant les louanges du peuple juif : que c'est une mitsva de louer le peuple juif et que D. en tire du plaisir.
Il semble que ce soit la raison pour laquelle il nous est interdit d'être distraits de nos téfilin lorsque nous les portons (guémara Ména'hot 36b), ce qui signifie qu'il nous est ordonné d'être continuellement impliqués dans la mitsva des téfilin.
Le commandement d'être constamment occupé par la mitsva des téfilin signifie que l'on devrait être constamment occupé soit à louer ses concitoyens juifs, comme le dit la guémara (Béra'hot 6a) concernant les tefillin de Dieu, "Qu'est-ce qui est écrit dedans? Il est écrit : "qui est comme Ton peuple, comme Israël" (Chmouël II 7,23).
Or on doit être occupé à louer D., comme le représentent les téfilln du peuple juif dans lesquels sont consignées les louanges de D., à savoir les passages du Shema : "Sanctifie pour Moi tout premier-né" et "Quand Dieu t'amènera"(véaya ki yévia'ha). [Dévarim 6,4 ; 13,1 ; 13,11]

C'est la raison pour laquelle la fête de Pessa'h, dans la Torah, est appelée "la fête des Matsot" = parce qu'elle met l'accent sur la louange du peuple juif.
Rachi commente le verset : "Ils firent cuire la pâte qu'ils avaient apportée d'Égypte pour en faire des gâteaux de matsot sans levain ('hamets)... car ils avaient été chassés d'Égypte et n'avaient pas fait de provisions pour eux-mêmes" (Bo 13,39), en disant que les matsot sont l'expression de l'éloge du peuple juif.
Ceci est repris dans le verset "Je me souviens de l'amour bienveillant de ta jeunesse ... du fait que tu m'as suivi dans le désert, dans une terre non ensemencée" (Yirmiyahou 2,2).
C'est pour cette raison que la Torah appelle cette fête "la fête des Matsot", car par ce nom, D. souligne les louanges du peuple juif. C'est la raison pour laquelle la Torah appelle cette fête "la fête des Matsot" : D. transmet les louanges du peuple juif.

Cependant, nous appelons cette fête "Pessa'h", ce qui traduit la louange de D., comme le dit le verset : "Tu diras : "C'est une offrande de Pessah [Pessa'h] à D., qui les est passé sur [passa'h] les maisons des Bné Israël en Égypte". Cela exprime la louange du peuple juif à l'égard de D.
Ainsi, "Je suis pour mon bien-aimé, et mon bien-aimé est pour moi".

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Bo 12,27]

<--->

=> Nous appelons cette fête "Pessa'h" pour louer D., alors que D. l'appelle "fête des Matsot" pour nous louer.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *