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Le bienfait de la vente de Yossef

+ Le bienfait de la vente de Yossef :

"Et ils (les frères) s'assirent pour manger du pain" (Vayéchev 37,25)

-> Ce verset raconte comment, après que les Shévatim (tribus) aient vendu Yossef, les frères se sont assis pour manger. Le midrach (Béréchit rabba 84,16) dit : Rabbi Achva Bar Zeira a enseigné sur ce verset, la faute des Shévatim est rappelée éternellement et elle apporte un espoir éternel.

Le Zéra Shimshon pose une question évidente : ces deux choses se contredisent clairement. Comment peut-on se souvenir éternellement d'une faute d'une telle ampleur, et en même temps, que cela apporte un espoir éternel qui semble placer cette faute sous un jour positif?

Pour répondre à cette question, le Zéra Shimshon cite le Shach suivant (Sifté Cohen sur la Torah).
Le Sifté Cohen écrit qu'il a entendu dire que sans la faute de vente de Yossef, le peuple juif aurait finalement été détruit en exil, que D. préserve.

Le Shach explique que si la Chékhina n'était jamais partie en exil auparavant, alors lorsque le peuple juif a fauté pendant la période du premier et du deuxième Temple, il n'y aurait pas eu la possibilité pour les juifs de partir en exil, puisque la Chékhina aurait dû les accompagner en exil.
Il est tout simplement impensable d'entraîner la présence divine d'Hachem en exil à cause des fautes des juifs. La seule autre option serait d'exterminer le peuple juif fauteur, que D. préserve.

C'est la vente de Yossef hatsadik qui a sauvé le peuple juif, puisqu'il est descendu en Egypte sans qu'il y soit pour rien et que la Chékhina est descendue pour l'accompagner.
C'est ce que suggère le mot "mitsrayéma" (vers l'Egypte - מצרימה), qui a la même valeur numérique que le mot "Chékhina" (la présence Divine - שכינה) soit : 385.
Dans ces conditions, la Chékhina, pour ainsi dire, avait déjà subi l'exil et pouvait maintenant rejoindre le peuple juif dans ses exils ultérieurs.

Le Zéra Shimshon souligne qu'il existe une différence entre les deux types d'exil.
Yossef n'a pas provoqué l'exil de la Chékhina à cause de ses fautes, alors que les juifs de la période du Temple ont provoqué l'exil de la Chékhina par leurs fautes, ce qui est inacceptable.

En d'autres termes, puisque la Chékhina avait déjà connu l'exil, il lui serait plus facile de subir un autre exil, même si c'était à cause de la faute du peuple juif.

Telle est la signification du midrach susmentionné.
Même si la faute des Shévatim restera éternellement gravé dans les mémoires, puisque c'est à cause d'eux que la Chékhina doit maintenant subir un exil continuel, il est en même temps porteur d'un espoir éternel, puisque la Chékhina sera finalement délivrée, et nous, le peuple juif, avec elle.

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