+ Les Cohanim ont gardé le secret de 'Hanoucca (selon le Yisma'h Moché) :
-> Le rav de Satmar (dans son Divré Yoel - 'helek 2 - ot 129) écrit que même si la guémara dit que 'Hanoucca n'a été établie comme fête que l'année suivant le miracle, les Cohanim avaient déjà accompli la mitsva des bougies de 'Hanoucca cette même année lorsque le miracle s'est produit.
Il s'appuie pour cela sur les paroles de son ancêtre, le Yisma'h Moché (paracha Térouma).
Le Yisma'h Moché cite le verset : "Mordé'haï savait tout ce qui s'était passé" (Esther 4,1), et explique que Mordé'haï était l'un des chefs de la Torah de la génération et qu'il savait à l'avance tout ce qui allait se passer, y compris le décret et les miracles. Il connaissait l'intégralité de la Méguilat Esther, telle qu'elle lui avait été transmise depuis le Sinaï, et l'incertitude et l'inquiétude ne provenaient que du reste de la nation.
Il en va de même pour 'Hanoucca. Les Cohanim savaient à l'avance tout ce qui allait se passer.
Ils avaient une tradition à ce sujet depuis Aharon haCohen. En fait, ils ont gardé les mitsvot de 'Hanoucca en privé pendant toutes les générations, même avant que les miracles de 'Hanoucca n'aient lieu.
Ils l'ont toutefois gardée cachée jusqu'à ce que l'histoire de 'Hanoucca se produise réellement.
Lorsqu'ils virent que le miracle de la fiole d'huile s'était enfin produit, ils comprirent que le temps était venu pour tous de faire savoir ce qu'ils avaient toujours su. C'est pourquoi, bien qu'ils n'aient institué la fête que l'année suivante, ils l'avaient toujours célébrée en privé, et cette année-là, ils l'ont célébrée en public.
Pour la première fois, ils ont allumé les bougies en plein air afin de faire connaître les miracles, ce qui est le but principal de la mitsva.
Nous pouvons utiliser cette idée pour expliquer les mots que nous récitons : "Allumer les bougies (nérot) dans la cour sainte". Nous pouvons dire que cela ne fait pas référence aux bougies de la Ménora dans le Temple.
Ils étaient retournés au Temple et avaient recommencé toutes les différentes parties de la avoda. Par conséquent, il est évident qu'ils ont rallumé la Ménora, et il n'y a aucune raison de mentionner spécifiquement qu'ils ont fait cette partie de la avoda.
En réalité, il s'agit plutôt des boguies de 'Hanoucca, qui ont été allumées en public, "dans la cour", pour la première fois.