+ Nécessité d'aspirer à la guéoula :
-> À mesure que le séjour du peuple juif en Égypte se prolongeait, sa situation spirituelle se détériorait et il luttait pour survivre spirituellement, sombrant rapidement vers le 50e niveau d'impureté (Siddour Arizal, Haggada Arizal, Piska : Mitsva Zou).
Dans l'ensemble, la nation n'était pas en mesure d'abandonner son culte des idoles (Yé'hezkel 20,7-8) et ne respectait même pas les mitsvot de base pour mériter sa rédemption (Mékhilta - Bo, 5).
Malgré tout, le Nétivot Shalom explique qu'Hachem a délivré le peuple juif simplement parce qu'il aspirait à la rédemption. Cette aspiration passionnée a servi de catalyseur à leur salut, et le Nétivot Shalom écrit qu'elle peut également servir au nôtre, alors que nous attendons et désirons ardemment notre rédemption ultime.
En fait, nous exprimons cette "aspiration" à la rédemption finale dans nos prières quotidiennes de la Amida : "Ki lichouaté'ha kivinou kol hayom" (car nous aspirons à ton salut tout au long de la journée).
C'est là le secret de notre Délivrance futur, explique le Nétivot Shalom (Vayé'hi 49,18), car même si nous ne méritons pas d'être délivrés en raison de notre comportement inadéquat, nous pouvons au moins développer en nous un désir désespéré d'être délivrés.
En fait, le midrach (Téhilim - Shocher Tov 40,1) dit que notre comportement ne sera jamais assez digne pour être délivré ; par conséquent, en fin de compte, notre désir sincère d'avoir la guéoula est la seule chose qui l'apportera.