Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

-> Venez et considérez combien est grand le pouvoir de ceux qui sont charitables et font des actes de bonté, car ils ne s'abritent ni à l'ombre du matin, ni à l'ombre des ailes de la terre, ni à l'ombre des ailes du soleil, ni à l'ombre des ailes des 'hayot ou des Chérubins, ni à l'ombre des ailes d'aigle ; mais sous les ailes de qui s'abritent-ils?
A l'ombre de Celui dont la parole a créé le monde, comme il est écrit : "Que ta bonté est précieuse, ô Hachem, et les enfants des hommes se réfugient à l'ombre de tes ailes" (Téhilim 36,8).
['Hafetz 'Haïm - Ahavat 'Hessed ]

-> "Si l'homme s'occupe de l'étude de la Torah et des actes de bonté et éveille ainsi l'attribut divin de la miséricorde, alors lorsqu'il sera, à D. ne plaise, en difficulté, Hachem entendra lui-même sa cause et lui accordera Sa bonté. Ainsi, la personne sera certainement sauvée (ex: des douleurs de l'arrivée du machia'h)".
['Hafetz 'Haïm - Ahavat 'Hessed ]

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-> Rabbi Elazar s'est vu demander par ses élèves : "Que fera un homme pour être épargné par les douleurs de l'arrivée du machia'h? Qu'il s'occupe de la Torah et qu'il accomplisse des actes de bonté"
[guémara Sanhedrin 98a]

(le 'hessed nous permet d'être sauvé de notre exil/difficultés personnel et collectif)

A l'époque du machia'h, la principale tâche des juifs est la prière.
[rabbi 'Haïm Vital - Pri Etz 'Haïm]

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-> "Il y a un autre grand principe, quelque chose qui rapproche la guéoula, c'est la prière, comme c'était le cas en Égypte ... Nous voyons par là que Hachem, veut que nous Le priions en abondance, et alors Il nous délivra.
Aujourd'hui, nous devons aussi nous fortifier dans la prière, puisqu'il désire que nous le priions.
Pourquoi devrions-nous rester silencieux en ce moment?"
['Hafets 'Haïm - 'Hokhmat haDaat]

-> "Lorsque les juifs crieront (en prière du fond de leur cœur) devant Lui, le salut viendra à eux"
[midrach rabba]

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-> Selon le rav Chaim Vital (Eitz haDa'at Tov), l'asservissement le plus difficile auquel le peuple juif sera confronté à la fin des jours sera celui des descendants de Yishmael. Ce n'est que par la foi, la confiance et la prière sincère que nous pourrons être sauvés d'eux et accélérer la venue de machia'h.

Le Gaon de Vilna (paracha Haazinou) dit que les bné Yichmaël cherchent à nous détruire et que nous pouvons annuler le décret par la prière.
Le nom de Yichmael, qui signifie "Hachem entendra" (yichma kEl), fait allusion au fait qu'Hachem entendra nos prières et nous sauvera de Yichmael. Cela se produira lorsque nous mettrons notre confiance exclusivement en Hachem et que nous nous tournerons vers Lui dans la prière, en reconnaissant qu'absolument aucune autre puissance ne peut nous sauver.
Pour renverser les mauvais décrets, nous devons persévérer et prier jusqu'à ce qu'Hachem ait pitié de nous, surtout dans une génération comme la nôtre, où nous n'avons pas assez de bonnes actions pour servir de conseils de défense.
[rav Moché Sternbuch - Taam vaDaat Vaéra 8,4]

Rabbi Yo'hanan dit : "[Après la venue du machi'ah,] Jérusalem deviendra une capitale pour tous les pays"
[midrach Shir haChirim rabba 1,37]

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-> Rabbi Hochaya dit : Jérusalem est destinée à devenir un phare pour les nations du monde ...
Comme il est dit : "les nations iront vers Ta lumière" (Yéchayahou 60,3) ... "la montagne de la maison d'Hachem sera établie sur les sommets des montagnes et élevée au-dessus des collines ; toutes les nations afflueront vers elle" (Yéchayahou 2,2) ; et "car auprès de Toi est la source de la vie, dans Ta lumière nous verrons la lumière" (Téhilim 36,10)
[midrach Yalkout Chimoni]

-> Jérusalem est destinée à s'agrandir de tous les côtés, et ses portes atteindront Damas.
[Sifre - Dévarim 1]

Celui qui ne croit pas au machia'h, ou qui n'attend pas sa venue, renie non seulement [les déclarations des] prophètes, mais aussi [celles de] la Torah et de Moché, notre maître, car la Torah atteste de sa venue en déclarant : "Hachem, ton D., te prenant en pitié, mettra un terme à ton exil, et il te rassemblera du sein des peuples parmi lesquels il t'aura dispersé. Tes proscrits, fussent-ils à l'extrémité des cieux, Hachem, ton D., te rappellerait de là, et là même Il irait te reprendre. Et Il te ramènera, Hachem, ton D., dans le pays qu'auront possédé tes pères, et tu le posséderas à ton tour ; et il te rendra florissant et nombreux, plus que tes pères." (Nitsavim 30,3-5)
Ces paroles explicites de la Torah incluent tout ce qui a été dit par tous les prophètes ...

Les Sages et les prophètes n'ont pas aspiré à l'ère messianique pour que [les juifs] règnent sur le monde entier, ni pour qu'ils dominent les non juifs, ni pour qu'ils les exaltent, ni pour qu'ils mangent, boivent et fassent la fête. Leur aspiration était plutôt que [les juifs] soient libres de s'impliquer dans la Torah et sa sagesse, sans que personne ne les opprime ou ne les dérange, et qu'ils soient ainsi jugés dignes de vivre dans le monde à Venir.

En ce temps-là, il n'y aura ni famine, ni guerre, ni envie, ni concurrence, car les biens couleront à flots et tous les plaisirs seront disponibles aussi librement que la poussière.
L'occupation du monde entier sera uniquement de connaître Hachem. Les juifs seront donc de grands sages, connaîtront les choses cachées et parviendront à comprendre leur Créateur dans toute la mesure du potentiel humain, comme il est écrit : "Le monde sera rempli de la connaissance de D. comme les eaux couvrent le fond de l'océan" (Yéchayahou 11,9).
[Rambam - Michné Torah (lois relatives au machia'h)]

Toutes les nations et tous les royaumes qui ont opprimé les juifs [à travers l'histoire] verront leurs réjouissances à l'époque du machia'h et seront bouleversés.
Chacun d'entre elles mourra et ne reviendra jamais dans le monde. Cependant, toutes les nations et tous les royaumes qui n'ont pas opprimé les juifs verront leur joie et deviendront leurs fermiers et leurs vignerons.
[Tana déBé Eliyahou - chap.22 ]

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-> La bataille de Gog et Magog sera la vengeance d'Hachem pour tout le mal perpétré contre le peuple juif tout au long de l'histoire.
[Rachi - Yé'hezkel 38]

-> Il est écrit dans le Zohar (II,58) :
Rabbi Its'hak dit : Dans le futur, 70 princes du monde entier s'uniront aux masses pour attaquer Jérusalem et comploter contre Hachem. Ils planifieront de Le combattre, puis de se disputer Son peuple et Son Temple. Cependant, "Celui qui est assis dans les cieux rit, Hachem se moque d'eux" (Téhilim 2,4). Dans sa gloire, D. les effacera de la surface de la terre.

Rabbi Abba dit au nom de Rabbi Yissa Sabba, et Rabbi Shimon Bar Yo'haï dit également :
Dans l'avenir, Hachem fera revivre (réincarnation) et rétablira tous les rois qui ont opprimé le peuple juif et gouverné Jérusalem : Adrianus, Lupinus, Névou'hadnétsar, San'hériv et tous les autres qui ont détruit Sa maison. Ils s'uniront aux autres nations. Hachem annoncera : "Ce sera la plaie par laquelle D. frappera toutes les nations qui se sont mobilisées contre Jérusalem" (Zé'haria 14,12).

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+ Les enfants d'Ichmaël :

-> Les enfants d'Ichmaël (les musulmans) ameuteront en même temps tous les peuples du monde pour qu'ils montent à l'assaut de Jérusalem, comme il est écrit : "Car je rassemblerai toutes les nations contre Jérusalem pour la guerre" (Zé'haria 14,1), et il est aussi écrit : "Les rois de la terre s'organisent et les chefs se concertent contre Hachem et contre son machia'h" (Téhilim 2,2).
[Zohar - Vayéra 119a]

-> Rabbi Yossé et Rabbi 'Hiya marchaient ensemble. Rabbi Yossé dit à Rabbi 'Hiya : "Pourquoi es-tu silencieux? Sans les paroles de la Torah, notre marche n'a aucune valeur."
Rabbi 'Hiya éclata en sanglots et dit : "Il est écrit : "Saraï était stérile, elle n'avait pas d'enfant" (Noa'h 11,30), Malheur, Malheur pour le temps où Hagar engendra Ichmaël! ... Par sa circoncision (effectuée à l'âge de 13 ans), Ichmaël est entré dans l'alliance sainte avant la naissance d'Its'hak ... Malheur, malheur qu'Ichmaël soit né dans le monde et qu'il ait été circoncis! Qu'a fait Hachem? Il a banni les enfants d'Ichmaël de la communion céleste et leur a donné à la place une part ici en terre Sainte, au titre de leur circoncision. Ils sont destinés à régner sur la terre tant qu'elle sera vide, tout comme leur forme de circoncision est vide et imparfaite, et ils empêcheront Israël de retourner sur sa terre jusqu'à ce que le mérite des enfants d'Ichmaël soit épuisé. Et les fils d'Ichmaël livreront de puissantes batailles sur le monde ...
Hachem exterminera les enfants d'Ichmaël de la terre Sainte ... Et il ne restera qu'une seule puissance pour régner sur les nations du monde, à savoir la puissance représentant Israël.
[Zohar - Vaéra 32a]

-> Rabbi 'Haïm Vital, l'élève principal du Arizal, écrit dans son Etz Daat Tov, que les juifs ont connu 4 exils et qu'à la fin des temps, il y aura un 5e et dernier exil appelé l'exil d'Ichmaël (Ichmaël signifie littéralement "Dieu écoutera" - yichma kél), qui sera le plus terrible et le plus difficile de tous, et à cause des nombreuses afflictions dont souffriront les juifs, ils crieront à Hachem et Il écoutera leurs prières (Ichmaël).
Rabbi 'Haïm Vital cite le verset : "si Hachem n’avait été avec nous, quand 'adam' se levait contre nous" (loulé Hachem chéaya lanou békoum alénou adam - Téhilim 124,2). Cet 'adam' est Ichmaël, car dans la Torah (Lé'h Lé'ha - 16,12), il est appelé "péré adam" (sa main sera contre tous, et la main de tous contre lui). Et si ce n'était pour Hachem qui est avec nous, Ichmaël nous mangerait vivants, D. nous en préserve.

Si l'homme s'occupe à étudier la Torah et à faire des actes de bonté, il éveille ainsi l'Attribut Divin de la miséricorde, alors lorsqu'il sera, à D. ne plaise, en difficulté, Hachem entendra lui-même sa cause et lui accordera Sa bonté. Ainsi, la personne sera certainement sauvée.
['Hafets 'Haïm - Ahavat 'Hessed]

La guéoula dépend de la émouna.
La cause première de l'exil est tout simplement un manque de émouna.
[rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan 7,1]

Aucune « mauvaise » prophétie sur la venue du machia’h ne doit obligatoirement se réaliser

+ Aucune "mauvaise" prophétie sur la venue du machia'h ne doit obligatoirement se réaliser :

-> Les tsadikim sont capables d'annuler les décrets de D. et de les transformer de quelque chose de nuisible en quelque chose de bénéfique. [guémara Moed Katan16b]
La vérité, cependant, est qu'ils ne peuvent annuler un décret qu'avant qu'il n'ait été communiqué sous la forme d'une prophétie écrite, mais une fois que la prophétie a été écrite, elle ne peut pas être annulée, afin de ne pas jeter l'opprobre sur la vérité d'une prophétie écrite.

Dans ce cas, comment les tsadikim peuvent-ils empêcher, par leurs prières, les souffrances qui doivent précéder la venue de machia'h, comme cela est écrit dans les Néviim (Prophètes)?
La réponse est la suivante : le Rambam écrit dans le Michné Torah (Téchouva 8,7) et dans le Michné Torah (Méla'him 12,2) que nous ne savons pas précisément comment se déroulera la guéla. Or, puisqu'il est impossible de déterminer avec précision comment se dérouleront les épreuves de la naissance messianique, il est toujours possible de prier pour que toute souffrance soit annulée, puisqu'elle n'est pas explicite dans les paroles des prophètes.
En effet, quel que soit le point de vue, l'annulation des souffrances imminentes devrait être possible : si ces souffrances ne sont pas prévues dans la Torah, elles peuvent certainement être annulées. Et si elles sont annoncées dans les paroles des prophètes, nous pouvons supposer que nous sommes actuellement incapables de comprendre clairement la prophétie ; ce n'est que lorsque le machia'h viendra qu'il nous éclairera sur la manière d'interpréter les paroles des prophètes.

De plus, même si nous supposons que les tribulations précédant l'arrivée du machia'h sont explicitement annoncées dans la Torah, nous savons qu'après l'arrivée du machia'h, tout le peuple juif deviendra prophète. Comme il est dit : "Vos fils et vos filles prophétiseront" (Yoel 3,1), "ils sauront tous"(Yirmiyahou 31,33).
Il est donc possible d'implorer Hachem d'annuler la prophétie prédisant les souffrances avant l'ère messianique. Puisque tout le peuple juif deviendra prophète, il n'y a aucun risque que nous pensions que ce qui a été écrit par les prophètes précédents était faux.
Puisque tout le peuple juif lui-même sera prophète, il se rendra compte que les prophéties des prophètes antérieurs étaient vraies, mais que les tsadikim de la génération précédant l'arrivée du machia'h ont annulé ce décret.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Béahaloté'ha 11,28-29 ]

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[ on a vu que les prophéties en apparence négatives sur la venue du machia'h ne sont pas forcément amenées à se produire. Tout dépend de nous.
Il en découle que nous devons multiplier nos mitsvot, bonnes actions, prières, ... afin de mériter une guéoula qui soit la plus agréable, joyeuse, pour le bien de tous les juifs, et une pleine grandeur d'Hachem (regardez comment est grand le D., dont Son peuple est si méritant! ; et plus nous sommes méritants plus nous mériterons éternellement d'être élevés et proches d'Hachem, ce qui est grandi le Nom Divin). ]

L’essentiel n’est pas de faire une mitsva, mais l’état d’esprit avec lequel nous réalisons la volonté d’Hachem

+ L'essentiel n'est pas de faire une mitsva, mais l'état d'esprit avec lequel nous réalisons la volonté d'Hachem :

-> Lorsque l'on offre un cadeau à un ministre relativement modeste, le cadeau lui-même est important pour le ministre. En revanche, si l'on offre un cadeau à un ministre important, à un grand noble, ce n'est pas le cadeau lui-même qui est important, car pour une personne d'une telle stature, qui est tellement plus noble que le cadeau qu'on lui offre, le cadeau est totalement insignifiant.
Ce qui est important, en revanche, c'est l'esprit généreux de celui qui a offert le cadeau. Ainsi, le ministre apprécie le désir de la personne qui lui a offert le cadeau, le fait que cette personne désire lui offrir un cadeau, et non le cadeau lui-même ...

La connotation du mot "mitsva" est qu'il s'agit d'un commandement de D., qui a ordonné à une personne de faire telle chose, et à son tour, la personne obéit. En réalité, lorsqu'une personne accomplit une mitsva, elle en bénéficie elle-même. Néanmoins, une personne donne satisfaction à D. en observant le commandement, car Il voit qu'une personne désire accomplir Sa volonté.

Ce qui découle de cette discussion, c'est que lorsque quelqu'un accomplit une mitsva, Hachem se réjouit principalement du fait qu'il réalise Sa volonté, ce qui démontre qu'il désire faire la volonté de D.
Par conséquent, il n'y a pas de différence entre une grande ou une petite mitsva, comme le montre l'analogie ci-dessus. Pour un ministre modeste, le cadeau lui-même fait une différence, car c'est ce qu'on lui donne. Dans ce cas, nous pouvons dire qu'il y a une distinction selon qu'il reçoit un grand ou un petit cadeau. Un cadeau plus coûteux sera plus apprécié par le ministre, car il veut le cadeau lui-même.
Un noble, en revanche, ne s'intéresse pas au cadeau en tant que tel. Il s'intéresse avant tout à la bonne volonté de la personne qui offre le cadeau, qui veut trouver grâce aux yeux du noble. Par conséquent, pour le noble, il n'y a pas de différence entre un cadeau coûteux et un cadeau bon marché. En effet, quelle que soit sa valeur, la personne qui l'offre le fait pour plaire au noble.

Il en va de même pour Hachem. La principale satisfaction que D. retire du fait que la personne accomplit sa volonté et qu'elle le fait parce qu'elle désire plaire à D. [l'importance est le cœur qu'on y met (la joie de le faire, le zèle, l'intention, ...)]
Par conséquent, aucune distinction n'est faite entre quelque chose de grand et quelque chose de petit, puisque le désir sous-jacent est le même dans les deux cas : réaliser la volonté de D.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Béhaaloté'ha 8,16 ]

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-> Un exemple de ce qu'on vient de voir :
"La joie est une mitsva de la Torah qu'une personne est obligée d'accomplir pleinement, car c'est une part essentielle dans le service divin, et en vérité, elle (la joie) est plus importante que la mitsva elle-même" [Rabbeinou Bachaye - Kad haKéma'h]

-> Selon le Or'hot Tsadikim (Chaar aSim'ha :
"Celui qui accomplit les mitsvot avec joie reçoit une récompense 1 000 fois supérieure à celui qui réalise les mitsvot avec le sentiment qu'elles sont un fardeau"

=> Ainsi, deux personnes peuvent réaliser une même mitsva et avoir un impact au Ciel totalement différent.
C'est pourquoi notre yétser ara nous endort dans un train-train quotidien, faisant les mitsvot machinalement (comme forcé, avec la tête ailleurs). Ainsi nous devons faire des efforts pour reprendre conscience de ce que nous faisons, pour y rajouter de la joie, de la fierté, de l'empressement, ... à faire la volonté du Maître du monde, de notre papa Hachem.
A la différence des autres nations, nous avons les mitsvot, et elles ne sont pas une punition, mais un cadeau sublime que D. nous fait, et que nous pouvons faire en retour à Hachem en les faisant avec un bel état d'esprit.

Lorsqu'une personne fait la charité, elle devient le bienfaiteur du pauvre qui la reçoit.
Nos Sages (midrach Vayikra rabba 34,10) disent : "Plus que le maître de maison ne fait pour l'indigent, l'indigent fait pour le maître de maison".
Dans ce cas, le pauvre devient effectivement le bienfaiteur du maître de maison. Cependant, la différence est que le maître de maison donne au pauvre quelque chose de tangible, alors que le pauvre donne au maître de maison quelque chose de spirituel.
En d'autres termes, Hachem donne au maître de maison une récompense dans le monde à Venir : la sainteté et la pureté.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Béahaloté'ha 11,7 ]