Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

+ En quoi consiste l'humilité de Ra'hel?
Il est écrit : "Et Yaakov raconta à Ra'hel qu'il était le frère de son père et le fils de Rivka" (Vayétsé 29,12).
[Rachi commente ce verset : Si Lavan se comporte avec ruse, je saurai moi aussi être son "frère" en ruse ; et s'il se comporte honnêtement, moi aussi je serai honnête, car je suis le fils de Rikva sa sœur qui a toujours été une femme honnête.]

N'est-ce pas qu'il était le neveu du père (Lavan) de Ra'hel (et non pas le frère de son père)?
En fait, Yaakov demanda à Ra'hel de l'épouser ; elle accepta, mais (elle ajouta) : Mon père est rusé et tu ne pourras pas (le vaincre).
Yaakov dit à Ra'hel : A quelle tromperie (fais-tu allusion)?
Elle répondit : J'ai une sœur (Léa) plus âgée que moi et il ne me mariera pas avant elle.
Yaakov lui dit : "Je suis le frère (l'égal) de ton père" (Vayétsé 29,12).

Ra'hel dit alors : "Est-il permis aux tsadikim d'agir avec ruse?"
Yaakov répondit : Oui, cela est permis, d'après ce verset (Chmouël II 22,27) : "Avec l'homme honnête, sois honnête, mais avec l'homme tortueux, sois rusé".

Il donna alors à Ra'hel un code (pour le jour de leur mariage). Lorsque (Lavan) s'apprêta à faire entrer Léa (sous le dais nuptial), Ra'hel s'est dit : Ma sœur va être humiliée (en public, si elle ignore le code) et elle lui révéla le code convenu, en accord avec le verset : "Lorsqu'arriva le matin, voici qu'il s'agissait de Léa" (Vayétsé 29,25), ce qui prouve que jusqu'au matin, Yaakov ignorait que c'était Léa, car il se fiait au code qu'il avait transmis à Ra'hel et qu'elle avait dévoilé à Léa.
[guémara Baba Batra 123a]

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=> Quels signes Yaakov a-t-il transmis à Ra'hel et pourquoi?

-> Les 3 signes (simanim) que Yaakov a transmis à Ra'hel, pour qu'elle les répète sous le dais nuptial ('houpa) afin d'être assuré que c'est bien Ra'hel qui est à ses côtés, sont : nida, 'hala, et hadlakat haner qui sont les 3 mitsvot fondamentales que doit respecter une épouse et mentionnées dans la michna (le respect des lois de pureté, le prélèvement de la pâte et l'allumage des lumières la veille de Shabbath) .
[le Ritba]

-> De même selon le Daat Zékénim MiBaalé Hatosfot, ce sont les 3 mistvot concernant la femme (que Ra’hel devait énoncer) : Nidda (les Lois relatives à la menstruation – Ra’hel devait aussi dire qu’elle était pure), ‘Hala (le prélèvement de la pâte) et l’allumage des bougies (de Shabbath).

-> Yaacov remit à Ra’hel l’amulette du mérite de ses ancêtres qu’il portait autour du cou.
[Torah Chéléma]

-> Yaakov a demandé à Ra'hel 3 signes : saisir le lobe de l'oreille droite, le pouce de la main droite et l'orteil du pied droit.
Pourquoi ces 3 signes?
C'est parce que dans ces 3 membres sont localisées des forces liées au désir. De plus, c'est dans ces 3 membres que le Cohen doit mettre du sang du sacrifice sur le lépreux afin de le purifier de son impureté.
[cela rappelle le procédé de purification -> Métsora 14,25 : "Après avoir immolé l'agneau délictif, le Cohen prendra du sang de la victime, et l'appliquera sur le lobe de l'oreille droite de celui qui se purifie, sur le pouce de sa main droite et sur l'orteil de son pied droit".]
[Yalkout Réouvéni]

-> Le Ben Ich 'Haï enseigne :
Yaakov a choisi ces 3 signes afin de faire 3 allusions :
- Le pouce de la main droite vient faire allusion au fait que les Bné Israël sortiront d'elles, car ils sont comparés au pouce.
- L'orteil (bohen - בהן) de la main droite fait allusion au fait que sortiront d'elles une élite désignée : Adam (אדם), car les lettres bét, hé et noun du mot בהן suivent respectivement dans l'alphabet les lettres : aleph, dalét et mem du mot אדם.
- Le lobe de l'oreille droite fait allusion à la Torah orale que recevront par audition ses descendants.

De plus, ces 3 signes correspondent aux 3 membres : la main (yad - יד), l'oreille (ozen - אוזן) et le pied (réguel - רגל) dont les initiales : youd, aleph et réch forment le mot : "yaer" (qui éclaire - יאר), ce qui constitue un bon présage (siman tov).

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=> Pourquoi Yaakov ne s'est-il pas fié à la voix de Ra'hel pour la distinguer de Léa?
En effet, la transmission des signes de Ra'hel était inutile, car Yaakov aurait pu reconnaître la voix de Ra'hel et la distinguer de celle de Léa.
On peut citer les 2 réponses suivantes :

-> Selon le Iyoun Yaakov :
La pudeur de Ra'hel et de Yaakov était telle, durant les 7 années où Yaakov travaillait chez Lavan avant d'épouser Ra'hel, qu'il ne la reconnaissait pas par sa voix.
De plus, Yaakov, qui se méfiait de Lavan, craignait que ce dernier entraîne sa fille Léa à avoir une voix ressemblante à celle de sa sœur Ra'hel.

-> Selon le Razid haZahav :
Si dans la paracha Vayétsé (chapitre 29), il est signalé que Lavan avait 2 filles et que Ra'hel était "yafat maré" (belle de visage), c'est pour nous enseigner que la seule différence entre les 2 sœurs était l'apparence physique, mais en tous les autres points, elles étaient semblables, et en particulier elles avaient le même timbre de voix.
C'est pourquoi Yaakov a transmis des signes à Ra'hel, afin de la distinguer sous la 'houpa.

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=> Pourquoi Yaakov a-t-il gardé Léa comme épouse?

-> Puisque Yaakov ignorait jusqu'au matin que Léa s'était substituée à sa sœur Ra'hel sous la 'houpa, ce mariage erroné était nul et non avenu. Cependant, après que Yaakov ait su que c'était Léa, il a agi envers elle noblement, sans lui faire le moindre reproche, et l'a réépoussée.
['Hizkouni - Vayétsé 29,25]

-> Le Ritba enseigne :
Malgré les signes communiqués à Ra'hel, Yaakov craignait la tromperie de Lavan à son égard. Il a alors envisagé les 2 options :
- si c'est bien Ra'hel qui est avec lui sous le dais nuptial ('houpa), il aura donc épousé Ra'hel ;
- si Lavan place Léa sous la 'houpa, il acceptera Léa comme épouse, afin que dans les 2 cas, sa liaison soit sanctifiée.

-> Le midrach (Béréchit rabba 70,19) rapporte :
Durant la nuit de noces, Yaakov l'appelait plusieurs fois Ra'hel et elle (Léa) répondait comme si elle était Ra'hel. Au matin, après avoir reconnu que c'était Léa qui était à ses côtés, Yaakov lui reprocha son mensonge.
Léa répondit : N'as-tu pas, toi-même, agi ainsi avec ton père Its'hak lorsque tu es entré auprès de lui pour recevoir la bénédiction destinée à Essav et lui as dit : "Je suis (Essav)"?
Ainsi, mesure pour mesure, de même que tu as agi avec ruse sur ordre de ta mère afin de recevoir la bénédiction de ton père, j'ai agi seulement avec ruse sur ordre de mon père afin de te bénir par les nombreuses Tribus d'Israël qui naîtront de moi.
Ces arguments ont convaincu Yaakov qui conserva Léa comme épouse.

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=> Yaakov n'a rien reproché à Ra'hel et l'a même aimée davantage?

-> Le Kli Yakar enseigne :
Yaakov aurait pu naturellement en vouloir à Ra'hel pour l'avoir trahi et avoir transmis les signes convenus à sa sœur Léa.
Non seulement Yaakov n'a eu aucune rancœur envers Ra'hel et ne lui a fait aucune réprimande, mais de plus il a considéré l'attitude noble de Ra'hel comme une vertu et un acte admirable de tsédaka.
[Yaakov a compris que l'intention de Ra'hel dans cette transmission des signes était un sacrifice personnel en l'honneur d'Hachem (léchem chamayim), afin que sa sœur ne soit pas humiliée en public sous la 'houpa, mais le but de Ra'hel n'était pas de trahir Yaakov. Ce dernier apprécia cette attitude exceptionnelle de Ra'hel. Cette attitude bienveillante de Yaakov envers Léa et Ra'hel prouve, de plus, les qualités remarquables du père de la Nation d'Israël.]

Yaakov a alors aimé Ra'hel davantage, et même plus que Léa dont il avait déjà apprécié les qualités, comme le souligne le verset : "Et il aima aussi Ra'hel, plus que Léa" (Vayétsé 29,30).
Ce verset vient signifier que l'amour naturel de Yaakov pour Ra'hel a été amplifié, paradoxalement, par le fait que Ra'hel avait donné les signes à Léa.

"Et qu'Hachem te donne" (Toldot 27,28)

-> Rachi explique le terme "Et ... (te donne)", comme signifiant : "Qu'Il te donne et recommence à te donner".

=> Mais quel est l'apport de ce renouvellement dans le don? Pourquoi le don devait-il se faire par un recommencement?

-> Le Sfat Emet explique :
En fait, nos Sages disent que bien qu'Hachem aie créé le monde, Il continue et recommence à chaque instant à le refaire exister et à le renouveler.
Ainsi, en plus du fait qu'Hachem bénira Yaakov, Il lui donnera aussi cette bénédiction de sorte à ce qu'il ressente qu'elle lui vient d'Hachem à chaque instant, de façon renouvelée.
Il te donnera une bénédiction qui recommencera et se renouvellera à chaque instant, au même titre que le monde qui est renouvelé constamment.

"Que je te bénisse avant de mourir" (Toldot 27,4)

=> Pourquoi Its'hak n'appela que son fils Essav pour le bénir, et non Yaakov aussi?

En fait, du Ciel on a fait tourner les choses ainsi pour que Yaakov prenne les bénédictions alors qu'Its'hak penserait que c'est Essav qui se tient devant lui.
En effet, si Its'hak avait béni Yaakov clairement, l'ange accusateur aurait pu argumenter qu'un juif, descendant de Yaakov, ne peut bénéficier de la bénédiction d'Its'hak que s'il est aussi méritant que Yaakov. La bénédiction ne peut se transmettre qu'aux juifs aussi tsadikim (Justes) que leur ancêtre.
Mais à présent que Yaakov a reçu les bénédictions alors qu'Its'hak pensait bénir Essav, de cette façon tout juif pourra mériter de bénéficier de ces bénédictions, car il n'y a pas de juif qui soit pire que Essav.
Tout juif mérite donc cette bénédiction qu'Its'hak pensait donner à Essav.
[Beit Its'hak]

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-> b'h, en clin d'œil, on peut ajouter : https://todahm.com/2020/03/22/12617-2

"Hachem le bénit. Et l'homme grandit" (Toldot 26,13)

-> Souvent, quand un homme s'enrichit, il risque de tourner vers l'égoïsme. L'humanité qui est en lui encoure le risque de s'affaiblir, et il aura plus de mal à penser aux autres.
Mais, pour les tsadikim il en est autrement. Plus Hachem les couvre de bénédictions et les enrichit, et plus à titre de gratitude vis-à-vis d'Hachem, ils renforceront leurs vertus et développeront leur bonté.
L'humanité, l''homme'' qui est en eux, prendra alors encore plus d'ampleur.
C'est ce qui en fut concernant Its'hak. "Hachem le bénit". Mais loin de se désolidariser des autres du fait de cette bénédiction, au contraire, "l'homme" qui est en lui "grandit" encore plus.
[Béer Its'hak]

"Hachem l'exauça (à lui)" (Toldot 25,21)

-> Bien que Rivka et Its'hak prièrent tous deux pour avoir des enfants, c'est Its'hak qu'Hachem exauça.
Rachi explique que c'est parce que la prière d'un tsadik fils de tsadik comme Its'hak est plus grande que celle d'un Its'hak fils (ou fille) de racha, comme Rivka.

=> Pourquoi en est-il ainsi, alors qu'un tsadik fils de racha devrait avoir encore plus de mérite?

-> Le Saba de Kelm répond :
En fait, à un certain plan, il est encore plus difficile de devenir tsadik pour un fils de tsadik, que pour un fils de racha. Car, si le père est un racha, quand le fils découvrira la Torah, il aura l'impulsion de la nouveauté et de la découverte qui le poussera à avancer.
Ce qui ne sera pas le cas pour un fils de tsadik, qui risque de tomber dans la routine. Ayant toujours connu la Torah, il devra se battre contre la routine et la monotonie pour mettre de la fraîcheur et de la vitalité dans son service d'Hachem, comme s'il était lui aussi le premier à découvrir la Torah dans sa famille, et non pas être dans l'imitation de ses parents.
S'il a réussi ce défi, il aura un grand mérite qui donnera encore plus de force à sa prière.

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-> Nos Sages (guémara Soucca 14b) demandent : "Pourquoi la prière du Juste est-elle comparée, par allégorie, à : une fourche (לעתר)?
Ils répondent : "Car de même que la fonction de la fourche est de déplacer, en retournant la récolte, d'un endroit vers un autre de la grange, de même en est-il pour la prière des Justes qui "déplace et retourne" les intentions de Hachem, de Sa mesure de Rigueur (din), à la mesure de Miséricorde."

-> Its'hak et de Rivka ont prié ensemble afin qu'Hachem adoucisse la rigueur d'Its'hak, par l'intermédiaire de la bonté de Rivka.
Le Mégalé Amokot nous signale que les noms Rivka (רבקה) et Its'hak (יצחק) additionnés ont une valeur numérique de 515, qui est égale au mot prière (תפלה).
[ la prière a la force d'inverser une situation en son contraire, en adoucissant la rigueur en bonté/miséricorde. ]

Le Mont Sinaï était plus petit et plus bas que toutes les autres montagnes. Il n'aurait jamais pu ''imaginer'' que la Torah soit donnée sur lui. Et pourtant, Hachem donna la Torah précisément sur lui.
Par cela, Hachem veut nous enseigner que la Présence Divine continue à résider même avec ceux qui sont à de très bas niveaux.
Que personne n'imagine qu'Hachem l'a abandonné.
[Beit Aharon]

‘Hanoucca – une fête éternelle

+ 'Hanoucca - une fête éternelle :

-> Lorsque l'un des petits-enfants de rav Moché Feinstein s'est marié, il a dit à son grand-père qu'il avait reçu une ménora de 'Hanoucca en argent, comme cadeau de mariage, mais qu'il espérait n'avoir jamais à l'utiliser.
Lorsque le rav Moché Feinstein a exprimé son embarras à propos de cette remarque, le petit-fils a expliqué que sa remarque était basée sur le midrach (Michlé 9,2) affirmant qu'après la venue du machia'h toutes les fêtes seraient annulées à l'exception de Pourim.
C'est pourquoi, il espérait que le machia'h arrive avant 'Hanoucca, de telle façon qu'il n'ait pas à utiliser la ménora.

Le rav Moché Feinstein lui expliqua que lorsque le midrach fait référence à Pourim, il inclut également 'Hanoucca, puisqu'ils sont tous les deux un même type de Yom Tov.
D'ailleurs, cette même explication se trouve dans le Séfer Maguid Mécharim, qui est le journal dans lequel rabbi Yossef Karo (l'auteur du Choulkhan Aroukh), a retranscrit les enseignements de Torah qui lui ont été transmis par un ange céleste.

Le Maguid Mécharim (fin de la paracha Vayakel) écrit que la raison pour laquelle les autres fêtes seront annulées après la venue du machia'h, est parce que les mitsvot associées à chaque fête ont pour objectif de soumettre notre yétser ara.
Puisque notre yétser ara sera éliminé à l'époque du machia'h, il ne sera alors plus nécessaire de réaliser ces mitsvot.
Cependant, les fêtes de 'Hanoucca et de Pourim sont principalement là pour offrir des remerciements et des louanges à Hachem pour nos délivrances miraculeuses.
Puisque nous continuerons à louer D. et à Le remercier même après l'arrivée du machia'h, les fêtes de 'Hanoucca et de Pourim ne seront jamais supprimées.

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-> Le rav Moché Sternbuch (Moadim ouZmanim - vol.2, chap.149) suggère que la fête de 'Hanoucca a été initialement instituée comme un moment de joie et où l'on offre des louanges à Hachem, et l'obligation d'allumer la ménora n'a été instituée qu'à une période bien plus tardive.
Aussi longtemps que le Temple existait, il n'était pas nécessaire d'instituer une obligation d'allumer une ménora [dans chaque foyer], puisque la Ménora dans le Temple servait comme le plus grand rappel du miracle qui s'est passé en ce lieu.
Ce n'est qu'après que le Temple a été détruit que nos Sages ont trouvé nécessaire que chaque juif allume une ménora dans sa maison, servant de souvenir éternel du miracle sur l'huile.

-> Après la destruction du Temple, nos Sages ont d'abord institué la mitsva d'allumer la ménora uniquement dans un lieu public (ex: à la synagogue), à l'extérieur, afin que le miracle soit bien publié (pirsoumé nissa).
[les gens pouvaient allumer chez eux, mais il n'y avait pas de mitsva à le faire]
Le Rivach (111) ajoute que plus tard, lorsqu'il est devenu dangereux d'allumer à l'extérieur, en raison des représailles du voisinage non-juif, alors nos Sages ont institué qu'il était suffisant que la ménora soit allumée à l'intérieur, ce qui permet de publier le miracle de 'Hanoucca dans son foyer.
C'est pourquoi nous allumons de nos jours les lumières dans la synagogue, afin de satisfaire l'exigence initiale de publier le miracle de la manière la plus publique possible.

De même le Kol Bo (Hilkhot 'Hanoucca) dit qu'on allume la ménora à la synagogue en souvenir de la Ménora qui était dans le Temple.
En ce sens, la Michna Broura (671:40) demande de placer la ménora au mur du sud de la synagogue, qui était le côté où se tenait la Ménora au Temple.
[de même qu'on rallumait les bougies de la Ménora si elles s'étaient éteintes durant la nuit, de même nous rallumons la ménora le matin à la synagogue. ]

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-> b'h, également sur ce sujet : ‘Hanoucca & la gratitude : https://todahm.com/2014/12/21/hanoucca-la-gratitude

-> L'homme se gardera d'abattre un arbre prématurément [littéralement : avant son temps], car cela nuirait au fait d'élever ses enfants.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Enfants]

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-> De même qu'il est interdit de tuer un être humain, il sera interdit d'abattre un arbre fruitier avant son temps.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Enfants]

Lorsque quelqu’un veut faire davantage de tsédaka, Hachem lui donne de l’argent pour le faire

La guémara (Baba Batra 9b) dit : " 'Celui qui poursuit la tsédaka et le 'hessed trouvera la vie, la tsédaka et l'honneur (Michlé 21,21)'. Qu'est-ce que cela signifie lorsque l'on dit que celui qui poursuit la tsédaka trouvera la tsédaka?
Cela nous enseigne que si une personne cherche à donner de la tsédaka, Hachem lui fournira de l'argent afin qu'elle puisse donner de la tsédaka".

[ainsi plus on désirera donner à la tsédaka, plus Hachem nous en donnera les moyens de le faire (il faudra être vigilant car selon le 'Hafets 'Haïm avec l'argent vient aussi un yétser ara plus fort faisant qu'il nous sera plus difficile alors de donner notre argent à de bonnes causes (libre arbitre oblige). ]

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-> Le 'Hida cite cette guémara, et l'applique au verset : "Prenez pour Moi un don (térouma), de tout homme qui a un cœur généreux (yidvénou libo)" (Térouma 25,2).
Il explique que cela peut être compris comme signifiant que si une personne a un cœur généreux et veut faire la tsédaka, sa récompense sera qu'on lui donne de l'argent pour qu'elle puisse faire la tsédaka.

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-> Le Maharcha explique que la guémara parle d'une personne qui n'a pas d'argent à donner, mais qui court après les autres et les convainc de faire la tsédaka. La récompense pour une telle personne est qu'Hachem lui donne de l'argent afin qu'elle puisse elle-même faire la tsédaka.

"Seule la terre des prêtres (de l'Egypte), il (Yosseph) ne l'a pas acquise" (Vayigach 47,22)

=> Alors que Yossef acheta toute l'Egypte, on peut se demander pourquoi n'a-t-il pas acheté également la terre des prêtres?

Le Chla haKadoch (Chné Lou'hot haBrit) explique :
En fait, quand Yossef fut accusé par la femme de Potifar d'avoir tenté de l'agresser, il fut au départ condamné à la mort. Seulement, parmi les juges se trouvaient des prêtres égyptiens, qui savaient que Yossef était en réalité innocent. Ils sont donc intervenus pour qu'on épargne sa vie.
Et finalement, il fut "seulement" emprisonné.
Pour témoigner sa gratitude à ces prêtres, qui ont agi pour lui sauver la vie, Yossef a laissé leur terre entre leurs mains et ne l'a pas acquise, au même titre que tout le reste de l'Egypte.
=> Ce comportement de Yossef vient enseigner l'importance de toujours témoigner sa gratitude à tout bienfaiteur.