"Lorsque nous prions, chaque mot cueille une autre fleur, jusqu'à ce que nous créons un magnifique bouquet [en l'honneur d'Hachem]"
[rabbi Na'hman de Breslev]
"A chaque fois qu'un juif prie pour la terre d'Israël, non seulement sa prière est entendue, mais il hâte la délivrance de tous les juifs"
[rabbi Shlomo Carlebach]
De temps en temps, une mère prend son enfant dans la baignoire, et elle le frotte avec du savon.
Je veux que vous preniez la joie et qu'avec elle vous laviez vos enfants. La joie est le meilleur des savons au monde.
[rabbi Shlomo Carlebach]
[en effet, en sortant dans ce monde nos enfants peuvent se salir par des pensées noires, négatives, et les parents doivent les en nettoyer par leur joie, leur confiance/amour en eux!]
"Si on pouvait avoir rien qu'un seul Yom Kippour dans une vie, cela seulement serait la raison d'une joie immense"
[rabbi Israël Salanter]
Les kapparot
+ Les kapparot (par rabbi Nissim Yaguen) :
-> Chacun désire être acquitté, chacun veut être inscrit et scellé pour une bonne et heureuse année.
Le problème est que la majorité d'entre nous se concentre sur des choses insignifiantes, se borne à des détails et y investit toute son attention, tandis qu'elle ignore les choses qui auraient réellement pu leur être utiles ...
Parfois, nous voyons un individu donner 10 shekels à la tsédaka, il est satisfait et persuadé qu'il peut dormir tranquille ... Sa place au gan eden est sûrement au premier rang, réellement à côté de notre patriarche Avraham ...
Il est fréquent que les gens aillent la veille de Yom Kippour chercher des gros poulets blancs, ils font les kapparot sur eux, on les égorge et on les donne à des familles pauvres, et ils sont convaincus qu'ils sont libérés de tous leurs péchés qui demeurent sur la tête du poulet ... Ainsi, on ne fait pas téchouva et on n'est pas acquitté!
En pratique, nous avons de la chance que le poulet ne puisse pas parler ... S'il savait parler, il nous aurait appelés en prétextant : "Nous sommes votre kappara? C'est vous qui devriez être notre kappara! C'est vous qui avez fauté, pas nous! Pourquoi devons-nous subir vos péchés? ..."
[...]
Nous devons nous souvenir qu'un homme ne sait pas ce qui lui arrivera l'an prochain. Aucun homme ne peut savoir avec sûreté s'il s'agit du dernier Yom Kippour de son existence, la dernière occasion de faire une pleine téchouva! Personne ne sait!
Peut-être souhaitons-nous que le machia'h arrive bientôt. Alors il sera trop tard pour réparer!
Celui qui n'aura pas encore fait téchouva, restera pour l'éternité au-dehors!
C'est la raison pour laquelle il faut se renforcer et bien exploiter cette occasion qui pourrait être la dernière, afin de ne pas la perdre, car ce Yom Kippour en particulier risque de ne jamais revenir.
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+ Les Kapparot :
-> Le Ma'hzor Vitri (339) écrit :
La base de la coutume des Kapparot est que cela remplit la même fonction que l'offrande de Kippour : seir la'azazel.
Le Mahari Veil (192) dit que cela se base sur le principe que si la mort a été décrétée sur une personne et que ce décret a été plus tard annulé, l'ange de la mort doit quand même être apaisé en recevant quelque chose en remplacement.
[le poulet joue ce rôle]
"Quelle chance nous avons que celui qui nous juge [Hachem] soit également si follement amoureux de nous"
[rabbi Moché Weinberger]
Toute tristesse vient du fait de fauter ...
La téchouva illumine l'âme d'une personne et transforme la tristesse en joie.
Les tsadikim travaille à parvenir à une téchouva pour l'esprit pécheur collectif de l'humanité afin de transformer l'esprit global de tristesse en celui de joie.
[rav Avraham Its'hak Kook - Orot haTéchouva 14,7]
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-> L'objectif principal de la téchouva doit être de rectifier le présent et le futur.
Lorsque cela est accompli, Hachem aide à rectifier également le passé.
[rav Avraham Its'hak Kook - Orot haTéchouva 13,9b]
La Chékhina ne réside pas hors de la terre d'Israël.
[Rachi - guémara Moed Katan 25a]
Noa’h – Trouver grâce aux yeux d’Hachem grâce à notre confiance en Lui
+ Noa'h - Trouver grâce aux yeux d'Hachem en Le plaçant constamment devant soi :
"Et Noa'h trouva grâce aux yeux d'Hachem" (Noa'h 6,8)
-> Nos Sages expliquent que Noa'h mérita de trouver grâce aux yeux d'Hachem, car ses propres yeux voyaient uniquement Hachem.
-> Selon le rav Elimélé'h Biderman :
la génération du déluge fut punie à cause d'un manque de foi en D.
Nos Sages enseignent (Sanhédrin 108a) [au sujet de la génération du Déluge] que "leur sentence ne fut décrétée définitivement qu'à cause du vol", ce que certains expliquent ('Hatan Ichaya sur Noa'h) en disant que celui qui vole son prochain montre par cela qu'il ne croit pas que c'est le Créateur qui nourrit, pourvoit aux besoins de tous les êtres et fixe la vie et la subsistance de chacun. S'il était doté de cette foi, il saurait qu'il ne gagne rien à voler.
Dès lors, les hommes de cette génération ne parvenaient pas à être sereins. Ils étaient en effet constamment préoccupés et anxieux des évènements qui pouvaient subvenir, de la manière d'obtenir leur subsistance, de la crainte d'un rival, de la peur de subir un préjudice et de l'inquiétude face à leurs ennemis.
C'est pourquoi ils furent dénommés 'dor hamaboul' (la génération du déluge), Maboul (le déluge) étant la même racine que 'bilboul' (le désordre, la confusion), car ils étaient constamment perturbés et tourmentés à cause de leur manque de émouna.
En revanche, le nom Noa'h est à rattacher au mot Ménou'ha (le repos), car grâce à sa confiance en Hachem, il n'avait peur de rien, car il savait que tout ce qui lui arrivait provenait du Ciel.
En accomplissant les termes du verset "Il me conduira sur les eaux paisibles ... Il me dirigera dans les chemins de la justice" (Téhilim 23,2-3), il fut épargné par les eaux tumultueuses du déluge.
[Noa'h voyait en toutes circonstances la Main d'Hachem qui se cachait derrière ses difficultés.]
-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada - Bétsa 16a) enseigne :
Les lettres du mot "bita'hon" (בטחון - la confiance en D.) sont les mêmes que celles de l'expression "tov 'hèn" (טוב חן - la bonne grâce).
Il est écrit : "La grâce et l'honneur, Hachem les donnera, Il n'enlèvera pas le bien de ceux qui vont dans l'intégrité (Téhilim 84,12)".
On peut l'expliquer ainsi : Car ceux qui sont intègres, ce sont ceux qui ont confiance en Hachem (et grâce à) cette confiance, ils attireront sur eux une abondance de grâce et de bienfaits.
C'est ce que dit le verset : "La grâce et l'honneur Hachem les donne" et aussi "Il n'enlèvera pas le bien" ; et tout cela Il l'accorde "à ceux qui vont dans l'intégrité"."
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-> "Noa'h trouva grâce aux yeux de Hachem" (Noa'h matsa 'hen bééné Hachem - Béréchit 6,8)
-> Le mot : "matsa" (trouva - מָצָא) a la même valeur numérique que : "anava" (humilité - ענוה), allusion au fait que Noa'h a trouvé grâce aux yeux de Hachem par le mérite de son humilité.
Hachem aime les humbles.
[Tsoar haBayit]
[une personne orgueilleuse est au service de son égo, ne regarde que son nombril (moi je, moi je), tandis que l'humilité permet de laisser de la place pour Hachem à nos yeux (quelle est Sa volonté), et d'ainsi pouvoir Le placer devant soi, d'avoir vraiment confiance en Lui. Nous trouvons alors grâce aux yeux d'Hachem. ]
"La règle est que tout ce qui a été, ce qui est et ce qui sera jusqu'à la fin du monde est contenu dans la Torah, depuis le [premier mot] béréchit jusqu'aux derniers mots de la Torah "lééné kol Israel (aux yeux de tout Israël).
Ce ne sont pas seulement les généralités qui sont consignées, mais aussi les spécificités de chaque espèce et de chaque individu en particulier, et tout ce qui leur arrivera depuis leur naissance jusqu'à la fin, et toutes les réincarnations, et chaque détail spécifique, chaque détail infime, et de même chaque type d'animal domestique et chaque bête sauvage, et chaque créature vivante, chaque brin d'herbe, chaque objet vivant et inanimé, et chaque détail infime spécifique de chaque espèce pour toujours, et tout ce qui leur arrivera, ainsi que leur source.
[Gaon de Vilna - Sifra déTsiouta 55a]
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=> Tout ce qui arrive à l'homme (ainsi qu'au règne animal et aux objets inanimés) est déjà connu d'Hachem et peut être trouvé dans la Torah, du moins par ceux qui sont capables d'en discerner les significations cachées.
Hachem donne à l'homme la liberté de choisir entre suivre les mitsvot ou les violer, entre être un individu juste ou non, bien qu'Il connaisse à l'avance ce choix. La question, cependant, est précisément de savoir comment concilier la connaissance qu'a Hachem des événements futurs avec la liberté de choix de l'homme.
Cette question n'est pas nouvelle et est déjà abordée dans les commentaires de la michna dans Pirké Avot (3,15) selon laquelle "tout est révélé mais la permission [de choisir] est donnée", et dans le Rambam dans Hilchos Teshuva (5,5).
Comme le note le Rambam, puisque Hachem est au-delà de notre compréhension, il est également au-delà de notre compréhension de ce qu'Hachem est capable de savoir, puisqu'Il est omnipotent et n'est pas lié par le temps ou l'espace. Par conséquent, notre capacité limitée à comprendre Hachem ne doit pas être utilisée pour minimiser faussement sa providence Divine.