Aux délices de la Torah

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"Ceux qui sont beaucoup auront un plus grand territoire et ceux qui sont peu auront un territoire plus petit" (Pin'has 26,54)

-> Rabbi David Na’hmias (dans son Ma’hané Dan) explique d’après les paroles des Sages dans le Traité Avot : "Si tu as appris beaucoup de Torah, on te donnera une grande récompense".

C’est à cela que tend le verset en disant : "ceux qui sont beaucoup" = ceux qui ont beaucoup de Torah et de mitsvot en ce monde auront un grand territoire dans le monde à venir, qui augmentera en fonction de leur effort.
"Ceux qui sont peu" = ce sont ceux qui étudient peu la Torah et n’accomplissent pas beaucoup de mitsvot. Leur récompense dans le monde à venir sera peu importante, "chacun aura un territoire en fonction de son nombre".

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-> "Ceux qui sont beaucoup auront un plus grand territoire et ceux qui sont peu auront un territoire plus petit"

=> Cet ordre de la Torah a été donné à Moché. C’est surprenant, car Moché n’a pas été présent au moment de la distribution de la terre, alors comment aurait-il pu surveiller que tout se passe comme Hachem l’avait ordonné?

Le rav de Pano explique que cet ordre, où il est dit : "Ceux qui sont beaucoup auront un plus grand territoire et ceux qui sont peu auront un territoire plus petit" n’a pas été donné à Moché, mais c’était comme une sorte de proclamation, pour dire : "Voilà à qui le pays sera distribué", selon le nombre, et le pays saura de lui-même, dirigé par le Ciel, comment se partager.
C’est le pays qui donnera le plus grand territoire au plus grand nombre et aussi le plus petit territoire au plus petit nombre.

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+ "Toutefois, la propriété héréditaire sera distribuée aux familles paternelles par tirage au sort. C'est ainsi qu'on partagera le pays. Que le groupe soit important ou non, sa propriété héréditaire sera attribué par tirage au sort" (Pin'has 26,55-56)

-> Pour éviter toute querelle ou contestation, l'emplacement du territoire de chaque tribu était déterminé par un tirage au sort et accompagné d'une révélation Divine.
Le pays fut divisé en 12 régions. On inscrivit le nom de ces territoires sur 12 billets et les noms des tribus sur 12 autre.
Le Cohen Gadol El'azar revêtit les Ourim et Toumim et déclara avant chaque tirage au sort : "Si cette tribu reçoit telle région, son patrimoine sera situé dans cette région".
Le chef du Sanhédrin introduisit chacune de ses mains dans une boîte et tira un billet de chacun.
Avant de révéler ce qui était écrit sur chacun, un grand miracle se produisit : le billet lui-même parla, paraphrasant El'azar : "Je suis le billet qui échoit à telle tribu dans telle région".

Le verset dit donc littéralement : "Sa propriété héréditaire sera attribuée selon la bouche du tirage au sort (al pi hagoral)".
Le billet lui-même déclarait quelle région obtiendrait chaque tribu.

Le pays ne fut pas partagé en 12 régions de même taille car à certains endroits, 10 coudées de terre valaient autant que 20 coudées ailleurs.
L'allocation prenait en compte la qualité des sites ; ainsi les régions au terrain plus pauvre étaient plus étendues. De cette façon, la valeur de chaque patrimoine était égale.

De plus, ce partage en 12 portions tenait compte du nombre de membres de chaque tribu, selon le verset : "Au [groupe] plus grand, tu donneras un patrimoine plus important tandis qu'à un groupe plus petit, tu accorderas un patrimoine réduit".
Par miracle, lorsque l'on tirait le billet d'une tribu, le territoire qu'elle recevait correspondait à l'importance de sa population.

Selon une autre opinion, toutes les parts de terrain étaient égales.
Le verset : "Au [groupe] plus grand, tu donneras un patrimoine plus important tandis qu'à un groupe plus petit, tu accorderas un patrimoine réduit", ne veut pas dire que la taille du terrain que recevait chaque tribu correspondait à sa population.
Cela signifie que lorsque chaque tribu eut reçu sa part, les chefs de chaque tribu répartirent le terrain entre ses membres.
En d'autres termes, une tribu importante partageait son territoire en un plus grand nombre de terrains privés tandis qu'une tribu moins nombreuse partageait le même territoire en terres plus étendues.
[Méam Loez]

"Commence chaque jour par remercier Hachem, si ce n'est pas pour ta confiance en Lui, que cela soit au moins pour Sa confiance en toi"
[rabbi de Loubavitch]

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-> Chaque jour, dans la 1ere phrase prononcée par tout juif : le "modé/moda ani", nous remercions Hachem pour la grande confiance qu'Il a en nous (rabba émounaté'ha), par le fait de nous rendre de nouveau notre âme (qui est allée se régénérer à sa source au Ciel pendant la nuit).
Cela témoigne de l'importance de toujours avoir en tête que tant que l'on vit, c'est que Hachem espère en nous, que nous avons toujours un apport indispensable, unique, à amener à l'Histoire du peuple juif.
[d'ailleurs le rav Tsadok haCohen dit qu'un prérequis pour avoir de la confiance en Hachem est d'avoir confiance en nous.
(quoique nous puissions faire, D. garde toujours confiance en nous et en notre capacité à faire de belles choses. Il nous rend notre âme revigorée, comme signe de : Je crois en toi!)]

D'une façon similaire, nos Sages commentent le verset : "léaguid baboker 'hasdékha, véémounaté'ha balélot" (לְהַגִּיד בַּבֹּקֶר חַסְדֶּךָ וֶאֱמוּנָתְךָ בַּלֵּילוֹת - Téhilim 92,3).
Il y est dit : "ta confiance [celle de D.] pendant la nuit". [et non pas "notre confiance" (celle de Hachem + la nôtre)]
La nuit fait référence aux périodes obscures, noires de notre vie (c'est-à-dire à la fois nos moments où l'on a des douleurs/galères, mais aussi nos moments où l'on faute beaucoup [nos périodes noires/sombres]).
On peut en arriver à désespérer de nous-même, mais Hachem a toujours confiance en nous.
Quoique nous puissions faire (même le pire du pire!), Il espère toujours en nous!

Les gens purs et justes ne se plaignent pas de l'obscurité. Ils augmentent la lumière.
[rav Avraham Its'hak Kook]

Le Shabbath est la vitamine la plus puissante que l'on peut imaginer. Il ne nourrit pas seulement le corps, il guérit vraiment l'âme.
[rabbi Shlomo Carlebach]

"Un petit pas que nous faisons vers Hachem dans ce monde, nous amène des milliers de pas en avant dans les mondes Supérieurs"
[rabbi Na'hman de Breslev]

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[lorsque c'est dur et que nous restons fidèles et confiants en Hachem, ayons à l'esprit que c'est une occasion d'avancer énormément vers Hachem, et ce pour notre éternité!]

La meilleure arme d'un juif est sa prière.
[rabbi Na'hman de Breslev]

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-> "Les prières qui viennent véritablement du cœur, ouvrent toutes les portes du Ciel"
[rabbi Na'hman de Breslev]

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-> "La prière n'est pas là pour nous sortir d'un problème, mais plutôt un problème est là pour nous pousser à prier"
[rav Its'hak Hutner]

[ainsi, plus nous prions (même quand tout va bien), le moins nous aurons des soucis qui vont nous "forcer" à prier.
Prier de tout notre cœur, c'est donc le meilleur moyen d'éviter que les problèmes n'aient besoin de venir sur nous.

Par ailleurs, nos Sages enseignent que le plus important dans une prière n'est pas d'obtenir l'objet de la prière, mais plutôt le lien, l'attachement renforcé avec Hachem qu'il en résulte.
Au-delà du fait qu'être proches d'Hachem amène de belles bénédictions, la réalité est qu'il n'y a aucun plaisir comparable à celui d'être davantage attaché, lié avec papa Hachem! ]

"Quand quelqu'un est connecté en Haut [à Hachem], il ne tombe en bas [dans ce monde]."
[rabbi Meïr de Prémichlan]

"L'essence du Shabbath est de connaître et de ressentir l'amour d'Hachem"
[rav Noa'h Weinberg]

La téchouva c'est autant retourner vers [son vrai] soi-même, que retourner vers Hachem.
[Rav Avraham Its'hak Kook ]

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-> "N'aspire pas à devenir un tsadik [un "produit" fini].
Aspire à ETRE un baal téchouva [à toujours vouloir s'améliorer!]"
[rav Tsadok haCohen]

En ce sens, le rabbi Mena’hem Mendel de Kotzk disait : "Une pensée de téchouva est un signe que nous sommes toujours en vie".
[nous ne sommes pas des anges, et tant qu'il y a de la téchouva, il y a de la vie! Quelqu'un qui se voit comme un tsadik, comme une personne parfaite, alors il ne fait plus téchouva, et il n'est plus vraiment vivant!]

"Tout celui qui aide un autre juif est considéré comme s'il aidait Hachem"
[Zohar]

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-> Le Baal Chem Tov dit que si une seule fois dans notre vie on a donné à une personne assoiffée un verre d'eau, alors cela est une raison suffisante pour danser pendant 70 ans!
[rabbi Shlomo Carlebach]

[on ne se rend pas compte de la grandeur de pouvoir faire du bien à autrui.]