Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Avec de la émouna et de la gratitude, une personne est au paradis [dans ce monde]. C'est aussi simple que cela!
[rav Shalom Aroush]

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-> La gratitude nous permet par exemple de se focaliser sur tout ce que l'on a.
De plus, le rav Aroush dit : "Si une personne apprécie remercier Hachem, [alors Hachem fera qu'] elle aura beaucoup d'autres raisons de [Le] remercier".
[le Zohar enseigne également que plus on se "force" à toujours être joyeux, plus Hachem nous donne de réelles raisons d'être joyeux!
L'inverse est également vrai : si l'on se plaint constamment, si l'on est facilement triste de notre vie, alors Hachem nous donne de réelles raisons de se plaindre, d'être triste.]
Rabbi Na'hman de Breslev enseigne : "Les gens qui remercie Hachem pour tout, alors tous leurs problèmes sont annulés".

De son côté, la émouna va nous permettre de développer notre conscience d'à quel point papa Hachem aime infiniment tout juif, indépendamment de ce qu'il a pu faire dans sa vie.
En ce sens, le rabbi David Ashear dit : "La émouna peut prendre une personne qui se sent seule et abandonnée, et la faire se sentir bien-aimée".

De plus selon nos Sages, le plus nous avons de la émouna dans la pratique (le bita'hon), le plus nous donnons à Hachem de la force pour nous combler du meilleur.
On peut citer par exemple :
- "Le plus nous reconnaissons que nous ne contrôlons pas [mais uniquement Hachem], le plus nos chances de recevoir l'aide d'Hachem sont grandes" ['Hazon Ich]
-> "Le plus nous avons confiance en Hachem, le plus il nous aide" [le rabbi de Loubavitch].
-> "Lorsque quelqu'un a confiance en Hachem, Hachem l'aidera d'une façon qu'il n'a jamais imaginée" [rabbi Pin’has de Koritz]

Si quelqu'un est trop "fatigué" pour te faire un sourire, alors donne-lui en un, car personne n'a autant besoin d'un sourire que celui qui n'en a pas à offrir.

[rav Shimshon Raphael Hirsch]

"Le peuple juif ne sera délivré que par le mérite du Shabbat"
[midrach Vayikra Rabba 3,1]

Lorsque nous éprouvons de la peine pour la destruction du Temple que nous avons causée par nos fautes, nous ne devons pas déplorer notre situation dramatique, mais considérer la peine du Créateur qui est immense ...
Ceci peut être comparé à un fils qui a tant irrité son père qu’il se voit contraint de le quitter. Si le fils aime réellement son père et lui est fidèle, il ne s’apitoiera pas sur son propre sort, mais plutôt sur la peine qu’il a suscitée à son père.
[Pélé Yoets]

"Quand un juif prie, Hachem embrasse chaque mot qui sort de ses lèvres"
[Baal Chem Tov]

"Je vais te renseigner sur ce que fera ce peuple à ton peuple à la fin des temps" (Balak 24,14)

-> ''A la fin des temps'', juste avant la venue du machia'h, on essaiera par tous les moyens de tout faire pour que le peuple d'Israël s'assimile et devienne comme les autres nations, sans lien privilégié avec Hachem.

Cela est en allusion dans ce verset.
Bil'am vient ici renseigner Balak en lui prédisant qu'à "la fin des temps", "on fera de ce peuple (d'Israël)" [ce qu'il faut pour le rendre similaire] "à ton peuple", assimilé parmi les nations, sans leurs particularités et leur sainteté.
[rabbi Bounim de Pschisha]

"Un ange de Hachem se mit sur son chemin pour lui faire obstacle" (Balak 22,22)

-> Rabbi Aharon Zakaï (dans son Torat haParacha), donne un grand principe en s’appuyant sur le midrach.
C’était un ange de miséricorde, et il voulait l’empêcher de fauter et de se perdre.
De là, nous apprenons l’ampleur de la miséricorde d'Hachem, qui a envoyé un ange spécialement pour empêcher Bilam de fauter et lui donner la possibilité de se repentir de ses mauvaises actions.

Bien que Bilam n’ait pas été un homme ordinaire pour qu’on puisse dire que sa faute était involontaire, mais un très grand homme, ainsi qu’il est écrit "qui connaît la pensée d'Hachem", et que tous ses actes aient été délibérés, parce qu’il avait une grande et profonde compréhension, malgré tout cela du Ciel on a eu pitié de lui.
=> Disons donc qui si telle est la miséricorde envers un non-juif, à combien plus forte raison pour tout juif.
C’est pourquoi lorsque l’on sent qu’on est vaincu par ses instincts et qu’on désire fauter, on doit se renforcer, et alors on recevra évidemment la pitié et l’aide du Ciel.

"La haine que portent les ignorants à un homme sage est plus grande que celle que ressentent les goyim envers Israël"
[guémara Pessa'him 49b]

-> Le rav David Pinto explique :
Un homme érudit est comme un livre de moussar ambulant, car quiconque le voit se sent obligé de lui ressembler.
Quand un ignorant rencontre un homme érudit rempli de qualités et à la conduite droite et juste, il se sent très honteux de ne pas réussir à surmonter lui-même ses mauvais instincts et à se comporter comme ce sage dont les actes et les voies sont agréables. Etant incapable de corriger ses défauts, il ressent alors une haine puissante envers cet homme qui, par sa simple existence, lui rappelle à quel point il a besoin de s’améliorer.

"Comment maudirais-je celui que D. n’a point maudit? Comment menacerais-je, quand Hachem est sans colère?" (Balak 23,8)

-> Le Ménorat haMaor commente :
"Maudirais-je" se dit en hébreu : "Ekov" (אֶקֹּב).
Que cachent les lettres de ce mot?

Les 3 lettres qui le composent sont les initiales des mots : "Amen", "Kadich", "Baré'hou".
En réalité, Bil’am le racha a dit : "Comment pourrais-je les maudire alors qu’ils disent plusieurs fois par jour "Amen", le "Kadich" et "Baré'hou" ?"

L'ânesse dit à Bil'am : "Ne suis-je pas ton ânesse, que tu as toujours montée jusqu'à ce jour? Avais-je coutume d'agir ainsi avec toi?" (Balak 22,30)

-> Abba Cohen Bardéla dit : Malheur à nous au jour du jugement! Malheur à nous au jour de la remontrance!
Bil'am, l'homme le plus sage parmi les nations du monde, ne put rien répondre aux reproches de son ânesse. [...]
A plus forte raison en sera-t-il ainsi lorsque Hachem adressera des remontrances à chacun selon ce qu'il était, comme il est dit : "Je te reprendrai et te mettrai Mes griefs sous les yeux" (Téhilim 50)"
[midrach Béréchit rabba - Vayigach]

-> Le Beit haLévi commente :
Par nature, quand un homme commet une faute ou un acte répréhensible, il se trouve toutes sortes d'excuses pour justifier son geste.
Mais lors du Jugement futur, Hachem, chez qui l'oubli n'existe pas, présentera à l'homme d'autres actions similaires, accomplies dans des circonstances différentes, qui l'amenèrent à opter pour l'attitude exactement inverse.
C'est en ce sens que l'on peut lire dans ce texte : Hachem adressera des remontrances à chacun selon ce qu'il était" = c'est-à-dire à l'aune de sa propre conduite.

[ex : on affirme ne pas avoir de forces, de temps pour aller étudier la Torah, mais lorsqu'il s'agit de faire autre chose, alors nous le pouvons!]