Aux délices de la Torah

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La première apparition du machia'h aura lieu en terre d'Israël.
[Rambam - Iguéret Téman - p.55-56 ]

C'est ce que voulait dire le dernier prophète Mala'hi lorsqu'il a déclaré : "Soudain, il viendra à son Temple."

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-> Selon le Rambam, l'une des tâches du machia'h sera de reconstruire le 3e Temple, afin de prouver qu'il est le seul véritable machia'h.

L’importance du désir et de l’aspiration dans le service Divin

+ L'importance du désir et de l'aspiration dans le service Divin :

-> "Seulement la tribu de Lévi, tu ne la recenseras pas parmi les Bné Israël et tu ne la compteras pas parmi les Bné Israël" (Bamidbar 1,49)

-> "Et tu ne la compteras pas parmi les Bné Israël" : pourquoi? Parce que les Lévi'im sont à Moi [comme il est écrit] : "Et les Lévites seront à Moi" (Bamidbar 3,12), car quiconque Me rapproche de lui, Je le rapproche de Moi.
Ils se sont rapprochés de Moi, comme il est dit : "Et Moché proclama : "Celui qui est pour Hachem qu’il vienne à Moi", et toute la tribu de Lévi se regroupa autour de lui" (Ki Tissa 32,26) ; ils M’ont rapproché, et Moi, Je les ai rapprochés : "Et les Lévites seront à Moi".
[midrach Bamidbar rabba 1,20]

-> Le 'Hidouché haRim (Likouté haRim - Bamidbar) explique les propos de ce midrach :
"il arrive qu’un homme aspire à servir son Créateur, et que cependant, Hachem se dissimule de lui. Cependant, lorsqu’il désire servir Hachem de toutes ses forces, la muraille de fer qui le sépare de Lui tombe, et il appartient alors entièrement à Hachem."

Le rav Elimélé'h Biderman commente : Cela nous enseigne l’importance de la volonté : lorsqu’un homme se rapproche d'Hachem, en aspirant de tout son coeur et de tout son être à Le servir, alors Hachem lui vient en aide et le rapproche de Lui. Les cloisons qui les séparaient disparaissent, fussent-elles un mur de fer.

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-> Ce principe fut dévoilé aux Bné Israël avant même le don de la Torah, comme Rachi le rapporte (Yitro 19,10) : au début, Hachem désirait donner la Torah par l’intermédiaire de Moché, mais "Moché rapporta les paroles du peuple", [ce que Rachi explique ainsi :] "J’ai entendu qu’ils désirent l’entendre de Toi, car il n’y a pas de commune mesure entre entendre de la bouche d’un émissaire et du Roi Lui-même, notre désir est de voir notre Roi!"
C’est pourquoi il est écrit ensuite (verset 10) : "Hachem dit à Moché" ; s’il en est ainsi, et qu’ils M’obligent à leur parler : "Retourne vers le peuple et sanctifie-les".
Rachi nous enseigne la force de la volonté : c’est parce qu’ils ont "crié" (si l’on peut dire) : "notre désir est de voir notre Roi", que les Bné Israël obligèrent Hachem à se dévoiler à eux, et à leur donner Lui-même la Torah (néanmoins, ils ne supportèrent d’entendre la voix d’Hachem que pour les deux premiers commandements).

-> Le rav de Satmar (sur Shavouote p.127) rapporte au nom du midrach (Yalkout Yéchayahou 391) : "Dans les temps futurs, Hachem fera venir le mont Tabor et le mont Carmel pour y construire le Temple, et ils le mériteront grâce à leur désir ardent de voir se produire le don de la Torah ait lieu sur leurs versants [comme il est rapporté dans le midrach Béréchit rabba 99,1]."

=> Si des créations inertes méritèrent tous les honneurs grâce à la force de leur volonté, il est certain qu’un homme, à plus forte raison, méritera d’accéder à des niveaux spirituels élevés si seulement il désire ardemment recevoir la Torah.

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-> La guémara (Shabbat 86b) enseigne que "le premier jour [où les Bné Israël arrivèrent au Sinaï], Hachem ne leur ordonna rien, du fait qu’ils étaient perturbés à cause des désagréments du voyage".

A priori, demandent certains commentateurs, de quels désagréments la guémara veut-elle parler?
On sait pourtant qu’ils étaient transportés par les nuées de Gloire, et que les chaussures qu’ils portaient ne s’usaient pas. Dès lors, pourquoi durent-ils attendre le 2e jour de leur arrivée?

Le Sifté Tsadik (sur Shavouote §59) répond que les désagréments dont il s’agit ici consistent en ce que l’on a l’habitude de nommer " 'holat aava" ("la maladie de l’amour" - חולת האהבה) : Hachem vit qu’ils avaient une telle soif de recevoir la Torah, qu’Il préféra en différer le don, afin de ne pas provoquer un relâchement de leur désir. Car celui-ci est extrêmement cher à Ses yeux et c’est de lui qu’Il tire la plus grande satisfaction. C’est pourquoi Il ne voulait pas faire perdre aux Bné Israël ce niveau spirituel si élevé.

-> Le rav Elimélé'h Biderman enseigne :
C’est un grand principe dans la Torah : Hachem ne demande pas à l’homme d’obtenir des résultats dans son travail spirituel, car ceux-ci ne dépendent pas de lui, mais qu’il ait soif et soit rempli d’une aspiration à accomplir Sa volonté avec coeur.
Suivant cette idée, certains commentateurs ont ainsi expliqué les paroles de Rabbi Yossi (guémara Shabbat 118b) : "Que ma part soit parmi ceux qui meurent sur le chemin d’une mitsva" : a priori, cela semble étonnant : pourquoi employer l’expression "sur le chemin d’une mitsva"? La logique serait plutôt qu’il soit préférable de quitter ce monde après avoir réalisé une mitsva.
Mais en réalité, Rabbi Yossi connaissait parfaitement les voies du Ciel et il savait que l’essentiel de ce qu’Hachem attend de l’homme, ce sont la soif et le désir ardent d’accomplir Sa volonté.
Par conséquent, grand est le niveau de celui qui va sur le chemin d’une mitsva, car il ne vise et n’aspire qu’à accomplir la volonté du Roi. Et c’est ce qui est de plus cher aux yeux du Créateur, plus encore que de Lui offrir des sacrifices et des holocaustes.

L’humilité nous apporte des influences célestes

+ L'humilité nous apporte des influences célestes :

-> Le Sfat Emet explique plus en détail comment un homme qui a confiance en Hachem apporte des bénédictions au monde en disant que l'essence d'Hachem est la bonté et qu'Il désire envoyer toutes sortes de bonnes choses et d'influences célestes à chaque personne. Cependant, si une personne n'est pas pleinement confiance en Hachem, elle peut faire un mauvais usage des bonnes choses qu'Hachem lui donne. Si une telle personne reçoit de l'argent ou des honneurs, elle peut oublier que c'est Hachem qui lui a donné tout ce qu'elle possède, et elle peut utiliser ce qu'elle a à de mauvaises fins et commettre des fautes.

Hachem est la vérité ultime. Il veut que Ses influences soient utilisées à des fins vraiment bonnes, et certainement pas pour la faute. S'Il voit que les gens ne sont pas dignes de confiance, Il retiendra Sa bonté afin qu'elle ne soit pas utilisée pour le mal.
Mais si le peuple juif a une vraie confiance en Hachem et utilise correctement la bonté qu'Hachem lui envoie, il est digne de recevoir toutes Ses bénédictions.

En ce qui concerne le Shabbath, nous trouvons écrit : "Et Hachem bénit le 7e jour" (Béréchit 2,3).
Le Shabbath est un jour de bénédiction parce que le monde entier revient à son état d'origine [sans le vol, la malhonnêteté, ...] et qu'Hachem envoie Ses bénédictions et Ses influences sacrées à ceux qui agissent avec honnêteté.

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-> "Un homme qui a [véritablement] confiance en Hachem aura de nombreuses bénédictions."
[Zohar - I, 197b]

La puissance d’être honnête, de ne pas voler

+ La puissance d'être honnête, de ne pas voler :

-> Le séfer Béer Moché (parachat Béhar) enseigne que lorsqu'une personne s'engage dans les affaires de manière honnête et digne de confiance à tous points de vue, elle mérite de recevoir beaucoup de bénédictions dans ce monde.
Ce concept est illustré dans la guémara (Taanit 8a) : "La pluie ne tombe que grâce aux hommes qui ont confiance en Hachem" (én guéchamim yordim élla bichvil baalé émouna), comme il est dit : "La vérité germera de la terre, et la justice descendra du ciel" (Téhilim 85,12).
Rachi explique que lorsque la vérité germe sur la terre, c'est-à-dire lorsque les gens sont honnêtes dans leurs transactions commerciales, alors la justice descend du ciel, c'est-à-dire que les pluies tombent et que les gens sont nourris.

Le Arizal (Likouté Torah - Téhilim 84) dit que la pluie symbolise toutes les bonnes influences, à la fois en spiritualité et en matérialité. Il est donc clair que toutes les bonnes influences sont le fruit de l'honnêteté et de la confiance en Hachem.
Grâce au mérite des personnes qui ont de la émouna (on ne peut pas voler ce qui est destiné à autrui même pas de l'épaisseur d'un cheveu, ainsi notre confiance en D. se traduit concrètement par une attitude honnête, sans chercher à voler), le monde entier reçoit de la pluie, qui est la source de toutes les bonnes influences, bénédictions.

-> Dans le même ordre d'idées, on raconte que le rav Méïr de Premichlan a un jour été abordé par deux partenaires commerciaux qui lui demandèrent une bénédiction. Il leur dit : "Souvenez-vous toujours des lettres "aleph, beit guimel, dalet".
"Aleph" signifie "émouna". Si toutes vos transactions et actions sont faites avec confiance, vous mériterez le "beit", qui signifie bénédiction.
En revanche, si vous n'êtes pas honnête, vous obtiendrez le "guimel", qui signifie "guézel", le vol. Si vous n'êtes pas dignes de confiance, vous vous accuserez mutuellement de vol et le partenariat s'effondrera, ce qui entraînera le "dalet", qui signifie "dalout", la pauvreté.

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-> Rabbi Tan'houma bar Abbar dit : "Un homme qui a confiance [en Hachem] recevra de nombreuses bénédictions, mais celui qui s'empresse de devenir riche ne restera pas impuni."
[midrach Chémot rabba 51,1]

Le midrach affirme qu'un homme digne de confiance qui fait ses affaires honnêtement apporte des bénédictions à ce monde, à la fois en termes de spiritualité et en termes de matérialité.

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+ L'humilité nous apporte des influences célestes :

-> Le Sfat Emet explique plus en détail comment un homme qui a confiance en Hachem apporte des bénédictions au monde en disant que l'essence d'Hachem est la bonté et qu'Il désire envoyer toutes sortes de bonnes choses et d'influences célestes à chaque personne. Cependant, si une personne n'est pas pleinement confiance en Hachem, elle peut faire un mauvais usage des bonnes choses qu'Hachem lui donne. Si une telle personne reçoit de l'argent ou des honneurs, elle peut oublier que c'est Hachem qui lui a donné tout ce qu'elle possède, et elle peut utiliser ce qu'elle a à de mauvaises fins et commettre des fautes.

Hachem est la vérité ultime. Il veut que Ses influences soient utilisées à des fins vraiment bonnes, et certainement pas pour la faute. S'Il voit que les gens ne sont pas dignes de confiance, Il retiendra Sa bonté afin qu'elle ne soit pas utilisée pour le mal.
Mais si le peuple juif a une vraie confiance en Hachem et utilise correctement la bonté qu'Hachem lui envoie, il est digne de recevoir toutes Ses bénédictions.

En ce qui concerne le Shabbath, nous trouvons écrit : "Et Hachem bénit le 7e jour" (Béréchit 2,3).
Le Shabbath est un jour de bénédiction parce que le monde entier revient à son état d'origine [sans le vol, la malhonnêteté, ...] et qu'Hachem envoie Ses bénédictions et Ses influences sacrées à ceux qui agissent avec honnêteté.

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-> "Un homme qui a [véritablement] confiance en Hachem aura de nombreuses bénédictions."
[Zohar - I, 197b]

L’obligation d’apprendre la loi juive (halakha)

+ L'obligation d'apprendre la loi juive (halakha) :

-> Certaines personnes peuvent se sentir dépassées par les nombreuses halakhot et les détails afférents, et elles se laissent séduire par le conseil du yétser ara : "Il y a tellement de lois, et elles sont si compliquées, qu'il est impossible de les connaître et de les respecter toutes. Il est préférable de ne pas les étudier et de respecter la parole de nos Sages : "Mieux vaut se tromper par ignorance que de transgresser volontairement" (guémara Bétsa 30a)."

L'affirmation "Il vaut mieux se tromper par ignorance que transgresser volontairement" ne s'applique qu'au fait de donner une réprimande, c'est-à-dire qu'il vaut mieux ne rien dire si la personne a fait une faute et si la transgression n'est pas explicitement interdite par la Torah (voir Choulkhan Arou'h - Ora'h 'Haïm 608).
Mais en ce qui concerne quelqu'un qui évite d'apprendre afin de rester délibérément ignorant, la guémara (Baba Métsia 33b) dit que toutes les erreurs involontaires qu'il commet de ce fait sont considérées comme des fautes intentionnelles.
Rachi commente qu'il est puni comme s'il avait fauté volontairement, car c'est de sa propre faute s'il ne connaissait pas la loi. Il aurait dû demander à son rav.
['Hafets 'Haïm - Ahavat 'Hessed - vol.2, chap.9 ]

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[ Hachem ne nous demande pas l'impossible, mais nous devons faire de notre mieux. ]

L’exil d’Egypte comprend tous les autres exils

La Délivrance (guéoula) d'Egypte est en quelque sorte la "couronne" des Délivrances.
Comme l'affirme le Zohar (paracha Vayakel), toutes les Délivrances futures émanent de la guéoula d'Egypte et y sont incluses.
[Guévourot Israël]

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-> La délivrance d'Egypte a été l'un des points les plus importants de l'histoire juive.
Non seulement elle était considérée comme la naissance physique et spirituelle de la nation juive (Maharal - Guévourot Hashem 59), mais elle sert aussi d'attestation du passé et de symbole de l'avenir.
En ce qui concerne le passé, Rabbénou Bé'hayé (Vaét'hanan 5,15) explique que les miracles qui se sont produits en Égypte, qui ont défié tous les aspects de la nature, ont clairement démontré que le seul qui pouvait effectuer une telle manipulation de la nature était Celui qui l'avait créée.
Pour ce qui est de l'avenir, le Maharal (Nétsa'h Israël 53) explique que la délivrance de l'Égypte sera le précurseur de la délivrance future en ce sens qu'elle servira de modèle à partir duquel la délivrance finale sera reproduite et imitée.

De plus, la fête de Pessa'h incarne la grandeur d'Hachem et sa maîtrise sur le monde entier.
C'est pourquoi, explique le Maharal (Guévourot Hachem 3), la délivrance de l'Egypte est constamment mentionnée (ze'her lé'yetsiat Mitsrayim) : dans notre Shéma biquotidien, dans de nombreuses mitsvot que nous accomplissons, et à l'occasion de chaque Shabbat et de chaque fête.
À ce titre, le Maharal décrit la sortie d'Egypte et Pessa'h, la fête qui le célèbre, comme "le fondement des fondements et la racine de toute chose", et plus particulièrement comme "c'est le fondement sur lequel repose toute notre émouna, notre fidélité à Hachem".
Dans cette optique, conclut le Maharal, les miracles en Egypte étaient équivalents, par leur magnificence, leur profondeur et leur importance, à la combinaison de tous les miracles qui pourraient un jour se produire.

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-> La guémara raconte que l'obligation de mentionner l'exode d'Égypte restera une obligation quotidienne jusqu'à ce que sa grandeur soit surpassée par la délivrance finale encore plus miraculeuse que nous vivrons à la fin des jours.
À ce moment-là, le miracle de la sortie d'Egypte jouera un rôle secondaire dans nos louanges à Hachem pour nous avoir sauvés en tant que nation.
[guémara Béra'hot 12b avec le Maharcha - 'Hidouché Aggadot]

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-> Bien que le peuple juif puisse être soumis et placé sous la domination d'autres nations à l'avenir, après avoir été délivré d'Egypte, le statut de la nation est devenu indépendant, un peuple à part entière qui existera toujours indépendamment de tout autre [nation].
Par conséquent, même si le peuple juif se retrouvait à l'avenir sous une domination étrangère et dans des pays étrangers, cela ne serait jamais que temporaire.
En fait, le Maharal (Guévourot Hachem 61) explique que non seulement leur indépendance spirituelle a été garantie pour toutes les générations, mais que le statut du peuple juif est devenu celui d'une "royauté", plus précisément, d'un "royaume de princes et d'une nation sainte" (Yitro 19,6).
Ainsi, non seulement le peuple juif a acquis une liberté éternelle à la suite de sa sortie d'Égypte, mais il est également devenu une nation élevée.

Si les nations du monde avaient reconnu à quel point elles bénéficiaient personnellement du Temple (qui est un canal du flux des bénédictions d'Hachem sur nous), elles ne l'auraient jamais détruit.
[midrach Bamidbar rabba 1,3]

Suite à la venue du machia’h

+ Suite à la venue du machia'h :

-> La guémara (Sanhédrin 99a) fait état d'un débat sur ce qui se passera lors de la venue de machia'h.
Selon une opinion, toutes les prophéties d'événements miraculeux se produiront. Hachem éliminera toutes les impuretés du monde. Le monde deviendra un monde totalement nouveau.
La seconde opinion est celle de Shmouel, qui affirme que le monde tel que nous le connaissons ne changera pas, à une exception près : le peuple juif ne sera plus soumis aux autres nations. Le peuple juif sera libre de servir Dieu.

En réalité, il n'y a pas de désaccord entre les deux opinions. Dans un premier temps, avec l'arrivée de machia'h, nous connaîtrons la liberté et nous pourrons servir Hachem sans craindre la persécution. Pendant cette période, si le peuple juif embrasse pleinement Hachem et respecte tous Ses commandements, nous mériterons tous les miracles et les merveilles décrits dans les Livres des Prophètes.
[ rav Yonathan Eibshitz - Yaarot Dvach ]

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-> La guémara (Shabbat 30b) affirme qu'à l'époque du machia'h, la nature du monde changera. Une femme accouchera tous les jours. Elles n'auront pas non plus de douleurs à l'accouchement.
Comment devons-nous alors comprendre la prophétie de Yéchayahou, qui dit : "Les rois seront vos pères nourriciers et leurs princesses vos nourrices" (Yéchayahou 49,23).

Selon la guémara, à l'époque de machia'h, n'y aura-t-il pas besoin de nourrices?
Pour résoudre cette question, nous devons introduire l'opinion de Shmouel citée dans la guémara.
Shmouel écrit qu'à l'ère messianique, le monde sera le même que celui que nous connaissons. La différence sera qu'il y aura une paix mondiale, que le peuple juif ne sera pas soumis et qu'il sera libre de servir Hachem.

En quoi l'opinion de Shmouel est-elle cohérente avec toutes les prophéties rapportées dans les Livres des Prophètes, qui parlent de l'arrivée de machia'h, inaugurant un monde plein de miracles?
Les tsadikim (justes) mériteront tous les miracles décrits dans les livres des prophètes et dans la guémara, alors que, selon l'opinion de Shmouel, les réchaïm constateront que le monde reste le même.
Lorsque le prophète Yéchayahou écrit "leurs princesses vos nourrices", il s'agit de ce que vivront les réchaïm.
Lorsque la guémara dit que les femmes accoucheront tous les jours, il fait référence à ce que vivront les justes.

[ rav Yonathan Eibshitz - Ahavat Yéhonatan ]

Le cœur est le Gan Eden à l'intérieur de l'homme, et les yeux sont les portes du Gan Eden.
Tout comme il y a des murs et des portes autour du Gan Eden pour empêcher les envahisseurs impurs d'entrer et ne permettre l'accès qu'à ceux qui en sont dignes, de même le cœur doit être protégé des envahisseurs qui essaient de forcer l'entrée.
[Chem miChmouël - Vayé'hi 47,28]

Quand une personne énerve son prochain, si ensuite elle regrette et qu'elle implore son pardon, en général même si celui qui a été offensé lui pardonne, il ne reviendra pas à l'aimer autant qu'avant. Il restera une certaine trace dans son cœur.
Mais Hachem, si un homme faute envers Lui et qu'il se repente par la suite, Hachem aura pour lui encore plus d'estime et d'amour qu'avant.
[rabbi Moché Cordovero  - Tomer Dévora]