Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Grande est la charité (tsédaka), puisqu’elle rapproche la guéoula"
[guémara Baba Batra 10a]

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-> Les mots : "Si tu prêtes de l’agent à [quelqu'un de] Mon peuple" (Michpatim 22, 24) ont la même valeur numérique que : "Je vous enverrai rapidement le machia'h fils de David".
[Imrot Téhorot]

La Torah : une mitsva entre l’homme et lui-même

+ La Torah : une mitsva entre l'homme et lui-même

-> Le Gaon de Vilna (Adérét Eliyahou - Haazinou) enseigne :
"Sache que les 3 fautes les plus graves, l’idolâtrie, le meurtre et la débauche, sont les opposées parallèles aux 3 piliers du monde : "l’étude, la avoda (service divin) et le 'hessed (la bonté)" (Pirké avot 1.2).

- L’idolâtrie est une faute entre un homme et Hachem (ben adam laMakom) et elle est donc parallèle au pilier de la Avoda (service d’Hachem).
- Le meurtre est la faute par excellence envers son prochain (ben adam la'havéro) et elle est parallèle au pilier du monde qu’est le 'hessed (faire du bien à son prochain).
- La débauche est la faute par excellence que l’homme fait contre lui-même (ben adam lénafcho).
Comme l’a dit le roi Shlomo : "celui qui se débauche perd son cœur et détruit sa propre âme" (Michlé 6,22) ; c’est pourquoi la faute de débauche est parallèle à l’étude de la Torah qui est une mitsva dont l’intérêt est : "ben adam lénafcho" (entre un homme et lui-même).
A ce sujet, la guémara (Pessa'him 68b, voir Rachi) enseigne : "grâce à son étude, un homme élève son âme au dessus de tous les autres hommes ; Rav Chéchète lorsqu’il finissait le Chass chaque mois disait : réjouis-toi mon âme, réjouis-toi : pour toi j’ai étudié, pour toi j’ai répété"."

L’essentiel de nos jours : renforcer notre émouna

+ L'essentiel de nos jours : renforcer notre émouna

-> Un jour le Béer Mayim 'Haïm se conditionna pour élever son âme dans les mondes supérieurs la nuit de Shabbath.
Lorsqu'il s'y trouva, il put voir de nombreuses âmes qui avaient déjà séjourné dans ce monde et pour lesquelles il avait été décrété qu'elles redescendent à nouveau ici-bas.
Elles se lamentaient amèrement en arguant qu'elles souffraient déjà terriblement de chaque défaut qui leur avait été occasionné par des fautes commises durant leur existence dans le monde.
Pourquoi donc prendre de nouveaux risques en revenant ici-bas?

Les anges célestes leur répondirent alors que de nos jours, il était plus facile de vivre dans ce monde et de le traverser sans dommage.
En effet, le moindre acte avait une importance extraordinaire dans le Ciel et on n'était pas autant sévère que dans les générations précédentes.

Néanmoins, il existe un domaine dans lequel l'homme est tenu de se renforcer aujourd'hui c'est : la émouna dans le Créateur.
Il doit en particulier bannir de son cœur et de sa bouche les expressions : "si j'avais agi autrement, il ne serait pas arrivé ce qui est arrivé" (par ex: une perte d'argent).
Ce genre de pensées revient à renier la religion juive, car en réalité nulle créature n'est en mesure de faire quoi que ce soit contre la volonté d'Hachem.

[Si le Béér Mayim 'Haïm (1760-1816) a pu dire cela il y a plus de 200 années, on peut espérer que de nos jours :
- chacun de nos actes a un impact encore bien plus qu'extraordinaire ;
- et si malheureusement nous en venons à fauter, Hachem nous jugera avec encore bien moins de sévérité.
=> Par contre, Hachem attend toujours beaucoup de nous dans le domaine de la émouna, et nous devons sans cesse travailler à la renforcer.]

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-> Le Arizal disait : Un seul soupir du fond du cœur, à notre époque (sur les fautes que l'on a commises), est encore plus précieux et plus apprécié par Hachem que de nombreux jeûnes et mortifications des générations passées. Cela est dû à l'ampleur du voilement de la sainteté, dans nos générations.

Le Yichma'h Israël dit que si le Arizal a dit cela à son époque, il y a environ 450 ans, combien plus cela est vrai à notre époque.
[surtout qu'il vivait à Sfat dans une atmosphère de très grande sainteté]

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-> Le rabbi Yaakov Galinski dit :
"Je tiens de la bouche du machguia'h de Lomze (dans les années d'avant la Shoa) que tout ce qui incombe à l'homme d'agir selon les moyens naturels à sa disposition (hichtadlout) concerne uniquement l'avenir.
En effet, il doit s'efforcer de mettre en place tous ces moyens (ex: faire les efforts nécessaires, prendre conseil) de la manière la plus efficace afin que tout se déroule le mieux possible.
En revanche, celui qui se met à réfléchir sur le passé en termes de "si j'avais agi de telles manières, j'aurais évité tel malheur ou tel dommage", revient à renier complétement la religion juive.
Au contraire, il doit être convaincu que tout ce qui lui est arrivé est décrété [avec une précision extrême] par le Créateur.
L'homme ne peut aller contre la Volonté Divine."

Tous les bons traits de caractère (midot) proviennent de la émouna.
[Séfer haYachar]

[par exemple, celui qui a de la émouna n'est pas jaloux d'autrui, car il sait que tout chacun reçoit précisément la part qui lui est destinée.]

"Ils n'obéirent pas à Moché et quelques uns en laissèrent jusqu'au matin. Elle grouilla de vers et se gâta et Moché s'irrita contre eux" (Béchala'h 16,20)

-> Rachi : il s'agit de Datan et Aviram.

-> Ils n'ont pas cru que Hachem allait leur fournir de la nourriture le jour suivant.
Tout ce qu'ils ont pu mettre de côté ne leur a servi à rien, puisque tout s'abimant et fut rongé par les vers.

=> Comment comprendre alors que Moché se soit irrité contre Datan et Aviram?
En effet, ils ont certes transgressé un interdit, mais à priori du positif en est ressorti : maintenant tout le monde sait ce qu'il en résulte de garder de la manne pour le jour suivant.
Si grâce à eux les juifs se sont renforcés à ne jamais laisser de la manne pour le lendemain, alors pourquoi Moché a-t-il été si bouleversé au point de s'énerver?

Le Messekh ‘Hokhma explique que Moché était en colère car Datan et Aviram ont enlevé tout défi.
Le but de la Torah est qu'il y ait des tests.
Hachem tire du plaisir lorsque les gens sont éprouvés, et qu'ils réussissent à surmonter ces épreuves.
Si le service Divin était si simple, il n'y aurait pas véritablement de challenge.

[D. nous fournit des tests sur mesure, qui permettent d'exprimer nos potentialités dans la réalité, et lorsque nous réussissons alors nous devenons comme une nouvelle réalité plus élevée, meilleure, plus proche d'Hachem. ]

Mais lorsque Datan et Aviram ont montré au peuple juif que lorsqu'on garde de la manne toute la nuit, elle pourrit, alors plus personne n'était tenté à le faire (on n'y gagne rien!).
L'épreuve a alors été perdu, et c'est pour cela que Moché s'est mis en colère contre eux.
[maintenant on ne gardait plus la manne la nuit : pas parce Hachem l'a ordonné, mais surtout parce qu'en agissant ainsi elle va devenir répugnante et attirer des vers, et il faudra tout nettoyer!]

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-> Sarah a donné miraculeusement naissance à Its'hak alors qu'elle avait 90 ans.
"Sarah dit : D. m'a fait rire ; quiconque [l']entend rira à mon sujet" (Vayéra 21,6)

-> Rachi commente : De nombreuses femmes stériles sont devenues enceintes en même temps qu’elle, beaucoup de malades ont été guéris ce jour-là, de nombreuses prières ont été exaucées comme les siennes, il y a eu une grande joie dans le monde.

=> Rabbi Israël de Rouzhin demande : "Pourquoi Sarah était-elle joyeuse pour toutes ces femmes?
En effet, il s'agissait d'adoratrices d'idoles, et leurs enfants allaient probablement également devenir des adorateurs d'idoles. Pourquoi Sarah était-elle si heureuse d'augmenter le nombre d'idolâtres?

Le rabbi de Rouzhin répond que Sarah craignait qu'en conséquence de cet énorme miracle, tout le monde en vienne à reconnaître Hachem avec facilité, et que la émouna ne soit plus quelque chose de dur à acquérir.
Les gens proclameraient : "Avraham et Sarah, le couple qui a enseigné la émouna au monde entier dans leur vieil âge!"
Ce fait de donner naissance à 90 ans aurait été une preuve que Hachem existe, et qu'Il agit avec bonté envers ceux qui lui sont loyaux.

Sarah avait peur que cela annule l'épreuve de la émouna, qui est la raison de l'existence de ce monde.
Ainsi, elle s'est réjouit lorsqu'elle a entendu que de nombreuses femmes stériles ont également donné naissance à des enfants.
En effet, suite à cela on ne dirait plus qu'un grand miracle a eu lieu uniquement chez Sarah, puisqu'il a également eu lieu chez de très nombreuses autres femmes.
Grâce à cela le défi pour obtenir de la émouna va pouvoir continuer à exister. [d'où la joie de Sarah]

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-> Le Pné Ména'hem rapporte au sujet de au sujet de Datan et Aviram :
Ces derniers éparpillèrent la manne la nuit de Shabbat afin de confondre Moché après qu'il eut annoncé que la Manne ne tomberait pas pendant Shabbat.
Finalement, des oiseaux arrivèrent et mangèrent la manne ainsi dispersée.

A priori cela demande quelque éclaircissement car la guémara (Yoma 76a) rapporte que la manne qui tombait atteignait une hauteur de 60 coudées (environ 30 mètres).
Or, il est certain que Datan et Aviram ne possédaient pas autant de manne à éparpiller autour du camp et il est évident qu'ils n'en dispersèrent qu'un petit peu.
Dès lors, comment pouvaient-ils espérer que le peuple prête foi à leurs paroles lorsqu'ils prétendaient que cette manne était tombée pendant la nuit de Shabbat?

Cela vient nous enseigner qu'il suffit de n'importe quel prétexte, aussi léger fût-il, pour refroidir entièrement la force de la émouna.

[ => on peut éventuellement dire que Moché s'irrita car ils refroidirent un peu la émouna du peuple juif (la manne étant ce pain de la émouna pendant 40 ans dans le désert!).
Des juifs pourraient se dire qu'effectivement un peu de manne est tombée à Shabbath, en contradiction avec ce qu'on leur avec affirmait ...]

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-> Le rav Eliyahou Lopian enseigne :
Quelle était l'idée de Datan et Aviram, quel était leur calcul? Pourquoi ont-ils mis de côté de la manne pour le lendemain?
Ils ont pensé : "Qui sait ce qu'il y aura demain? Que mangerons-nous si par malheur la manne ne tombait pas? Un "tiens" vaut mieux que deux "tu l'auras". Mangeons la moitié de la manne d'aujourd'hui et gardons l'autre moitié pour demain. C'est plus sûr!"

En vérité, il est difficile de s'imaginer la situation dans laquelle se trouvaient les Bné Israël. Parce que nous, lorsque nous nous levons le matin, nous ouvrons le réfrigérateur et y trouvons des vivres. Si d'aventure, il s'avérait être vide, il nous reste l'option d'aller nous ravitailler chez l'épicier le plus proche. S'il n'y a pas le produit que nous recherchons, nous pouvons nous rendre dans l'un des grands supermarchés présents dans chaque ville.

Datan et Aviram craignaient de se lever le matin sans rien trouver à manger dans tout le campement. Ce n'est pas une situation facile ...
C'est pourquoi, pour plus de sécurité, ils ont gardé la moitié de leur portion journalière pour le lendemain.

Mais cela démontre qu'ils n'avaient pas de bita'hon en Hachem. Ils n'avaient pas confiance en Lui qu'Il leur donnerait à manger le lendemain comme Il leur avait donné à manger le jour même.

Après cet incident, le verset (v.21) dit : "Ils recueillirent cette substance tous les matins, chacun selon sa consommation".
Nos Sages commentent que chacun recevait exactement la même quantité que la veille. Or, Datan et Aviram n'avait mangé qu'un demi omer, au lieu de la portion normale d'une omer.
De ce fait, à partir de ce jour, ils reçurent un demi omer chacun, chaque jour.
C'est ce que dit le verset "Selon sa consommation", selon ce qu'il a mangé. Hier, vous avez consommé un demi omer, par manque de bita'hon, c'est donc la quantité que vous recevrez dorénavant, chaque jour, et ce pendant les 40 ans dans le désert.

Nous sommes précieux aux yeux d’Hachem

+ Nous sommes précieux aux yeux d'Hachem :

-> "Vous êtes les enfants de Hachem votre D., ne vous tailladez pas le corps en l’honneur d’un mort" (Réé 14,1)

Le Ohr ha'Haïm compare cela à un roi puissant régnant sur de très nombreux territoires.
Ce roi a beaucoup d'amis, de conseillers, de serviteurs, énormément de richesse, d'honneur et tous les plaisirs de ce monde, mais au moment où il pense à ses enfants alors cela touche le plus profond de son âme.
Bien qu'il doive penser à des milliers de choses, tout cela ne vaut rien en comparaison de son dévouement et de son amour pour ses enfants.
Hachem dit que nous sommes Ses enfants. Cela signifie que bien que le monde Lui appartient, qu'Il a une infinité d'anges, ... Son cœur est avec Ses enfants, les juifs.
Il n'y a rien de plus important pour Hachem que nous.

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-> "Bien-aimé est le peuple d’Israël pour être appelé "enfants de D." ; c’est un surcroît d’amour que de leur avoir fait savoir qu’ils sont les enfants de D., car il est dit : Vous êtes les enfants de Hachem votre D." (Pirké Avot 3,14)

=> Que signifie l'emploi de : "un surcroît d’amour ('hiba yétéra - חִבָּה יְתֵרָה) de leur avoir fait savoir qu’ils sont les enfants de D."?

Le rav Elimélé'h Biderman répond qu'en se basant sur le principe que l'on ne dit pas toutes les louanges d'une personne en face d'elle, si Hachem nous a dit que nous sommes Ses enfants, c'est forcément qu'une louange partielle.
La réelle étendue de Sa louange à notre égard ne nous a jamais été dit.
La michna emploie "un surcroît d’amour" pour nous signifier qu'en réalité l'amour d'Hachem à notre égard est beaucoup plus important que peut l'être l'amour d'un parent pour ses enfants.

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-> "Il n'aperçoit point d'iniquité en Yaakov, il ne voit point de mal en Israël : Hachem, son D., est avec lui, et l'amitié d'un roi le protège" (Balak 23,21)

Rachi commente que pour chaque juif :
- "Il n'aperçoit point" = "Hachem ne scrute pas trop minutieusement les iniquités (fautes) qui peuvent apparaître en Yaakov lorsqu’ils transgressent Ses commandements, ni n’approfondit leurs fautes et infractions à Sa loi" ;
- "Hachem, son D., est avec lui" = Hachem est avec lui Même s’ils Le mettent en colère et se révoltent contre Lui, Il ne les quitte pas ;
- "l'amitié d'un roi le protège" = l'amour du Roi est toujours avec eux.

=> Il en résulte que chaque juif a la chance qu'avoir Hachem qui reste toujours avec lui, qui l'aime toujours, et qui ne regarde pas de trop près ses fautes.
Nous devons dédier un temps régulier où nous pensons à quel point nous sommes si aimés, si spéciaux, si saints, aux yeux d'Hachem. Cela nous remplit le cœur de joie, et alors toutes nos actions sont réalisées d'une manière toute différence.
Papa Hachem nous aime infiniment, le problème c'est que nous ne renforçons pas assez notre conscience de cette réalité qui peut changer la façon d'aborder notre vie.

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-> "Quel est le peuple aussi grand dont le D. est proche de lui comme notre D." (Vaét'hanan 4,7)

Sur ce verset, dans le midrach (rabba 2), rabbi Tan'houma rapporte les paroles de non-juifs idolâtres à un juif : "Partout où tu vas, ton D. est avec toi. En effet, n'est-il pas écrit [dans votre Torah] : "dont le D. est proche de lui"?"

[où qu'il puisse être, tout juif est en permanence accompagné par Hachem]

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-> "Toutes les âmes du peuple d'Israël proviennent du Trône de gloire de Hachem dont une partie de Sa lumière réside à l'intérieur de ces dernières, comme il est écrit : "Car la part de Hachem est Son peuple" (Haazinou 32,9)."
[Zohar - Michpatim 94]

"Et ses mains furent confiance (vayéhi yadav émouna), jusqu’à ce que vînt le soleil" (Béchala'h 17,12)

-> Le Divré Shmouël enseigne :
Quelqu'un qui a une véritable émouna, sa émouna devient littéralement comme ses mains.
De même qu'une personne peut faire des choses avec ses mains, de même nous pouvons accomplir des choses grâce à notre émouna ...
C'est le sens de ce verset qui compare la émouna à des mains (yadav émouna).
Car on peut se servir de notre émouna, de la même façon qu'un médecin ou un artisan va utiliser ses mains ...

Dans ce verset, les mots qui suivent : "jusqu’à ce que vînt le soleil" = signifient que jusqu'à l'arrivée du machia'h chaque juif a la puissance de réaliser des miracles simplement grâce à sa émouna.

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-> "Ses mains furent confiance" (yadav émouna)
N'est-ce pas que la émouna se situe dans la tête? Pourquoi le verset mentionne-t-il les mains?

Le Yissa Béra'ha de Modzitz explique que cela signifie que nous devons avoir de la émouna, et malgré cela faire la hichtadlout avec nos mains.

Si en Egypte les 4/5e des juifs sont morts pendant la plaie de l'obscurité, pourquoi le 1/5e restant a-t-il été sauvé?
En effet, même ce 1/5e était ancré dans le 49e niveau d'impureté (sur un total de 50!). Quel a été leur mérite?

Le Chem miChmouël répond : c'est parce qu'ils désiraient être bons, et cela a suffit pour leur faire mériter des miracles.

[ => Il en découle que nous devons jamais désespérer de nous-même.
On parle de émouna en Hachem, mais il faut également avoir une émouna en soi-même (nous avons une partie Divine en nous)!

Le Zohar (vol.2 p.116-117) affirme : "la délivrance d'Egypte est l'origine de toutes les délivrances".
Nos ancêtres en Egypte étaient au plus bas spirituellement (49e niveau d'impureté sur 50), et c'est uniquement ceux qui ont gardés une aspiration à vouloir être meilleurs qui ont été sauvés (soit 1/5e des juifs), et Hachem les aimait tellement qu'Il les a choisit parmi tous les peuples et Il s'est marié avec eux lors du don de la Torah.

Ainsi, le fait de toujours garder espoir de s'améliorer, de devenir plus proche d'Hachem, est notre bouée de sauvetage qui nous permettra lors de la Délivrance finale de vivre d'énormes miracles, et de pouvoir de nouveau s'unir avec Hachem, mais cette fois si pour l'éternité.]

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-> "Une personne ne fait pas de bien, ni ne fait pas de mal.
Même les pensées de téchouva [proviennent d'Hachem] ... alors si c'est ainsi qu'est-ce que les gens font?
La répond est : la volonté (ratson) et le désir et l'effort.
Et lorsqu'on désire faire le bien, alors on atteindra tout".
[Sfat Emet]

-> Rabbi Na'hman de Breslev enseigne : "Même une personne qui est née avec une âme faible peut atteindre les plus hauts niveaux. Tout dépend d'à quel point elle désire et d'à quel point elle essaie d'y parvenir."

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-> Rabbi Ezriel Tauber fait remarque que notre période précédant la venue du machia'h est appelée : 'hévlé machia'h (חבלי משיח), qui vient du mot : 'hévél (une corde - חבל).
En effet, juste avant l'arrivée du machia'h, Hachem va "secouer le monde", à l'image d'une corde (symbolisant la émouna, notre liaison à D.), et uniquement ceux qui y resteront attachés mériteront d'être sauvés.

[Comme on a pu le voir cela implique également d'avoir de la émouna pour soi-même.
Une personne qui désespère d'elle-même [ne cherchant pas à s'améliorer spirituellement] risque de ne pas être sauvée lors de la venue du machia'h! (que D. nous en préserve)]

La traversée de la mer Rouge

+ La traversée de la mer Rouge (par le Sfat Emet) :

-> Nous récitons "s'il nous avait fendu la mer ... et ne nous l'avait pas faite traverser à sec, cela nous aurait suffi (dayénou)".
On peut l'expliquer simplement par le fait qu'il y aurait dû avoir de la boue.
Mais on peut dire que puisqu'il est écrit : "Les Bné Israël vinrent dans la mer à sec", l'essentiel du prodige consista dans le fait qu'ils marchèrent vraiment dans la mer et que pour eux elle fut sèche.
Car si on explique qu'Hachem déplaça la mer, ce n'est pas un si grand prodige que cela, car il est certain qu'Hachem peut transformer la mer en terre ferme.
Mais par amour pour Israël, Il fit en sorte que la mer demeura "mer" et que néanmoins, les Bné Israël y marchèrent à sec ...
C'est ce que l'on récite dans la Haggada : "Il nous l'a faite traverser à l'intérieur à sec" (éévirou béto'ho ba'harava).
[Sfat Emet - 2e soir de Pessa'h 5631]

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-> Hachem bouleversa entièrement les lois de la nature ; les eaux elles-mêmes demeurèrent à leur place et malgré tout, elles furent comme de la terre ferme pour les Bné Israël.
Cela signifie qu'elles se transformèrent d'eaux humides et liquides en "eaux sèches".
Ce changement d'état constitua un prodige inédit qui n'eut pas de précédent depuis la création du monde.
L'aspect de l'eau demeura en toute chose celui de l'eau normale mais sans son caractère humide.
Celui qui la touchait restait sec, celui qui y pénétrait entièrement ne s'y noyait pas, celui qui plongeait dans les abîmes de ces eaux pouvait continuer à respirer un air pur et on s'y déplaçait tout à fait normalement malgré le tumulte des vagues environnantes.
Ce fut de cette manière que les Bné Israël traversèrent la mer elle-même, comme sur la terre ferme.

Si Hachem avait fendu la mer en 2 et avait transformé cet endroit en terre ferme (comme le sens littéral des versets), cela n'aurait pas été considéré comme un si grand prodige car il est clair qu'Hachem est en mesure de transformer la mer en terre ferme puisque c'est Lui qui a jadis amené l'eau à cet endroit.
Il peut donc l'enlever à Sa guise.

Selon le Sfat Emet, le véritable prodige consista à changer la nature propre de l'eau (grâce à cela il s'avéra clairement qu'Hachem peut modifier à sa guise la nature des éléments existants de manière non-conventionnelle).
Les Bné Israël allèrent ainsi dans la mer comme sur la terre ferme en marchant dans de "l'eau sèche".

=> En ce qui nous concerne, cela constitue une source d'encouragement dans tous les domaines. En effet Hachem est tellement au-dessus de tout, qu'Il a le pouvoir de tout changer. Rien n'est trop dur, trop petit, trop grand, ... pour Lui.
[d'après le rav Elimélé'h Biderman]

"Le jour de Shababth est le jour de la joie des être supérieurs et inférieurs, où tout le monde se réjouit, il remplit de bénédictions tous les mondes, et tous les mondes connaissent en lui leur tikoun.
Même les réchaïm dans le Guéhinam connaissent un apaisement, à l’exception de ceux qui ont profané le Shabbat en public."
[Zohar]