Aux délices de la Torah

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La grandeur extrême de ceux qui protègent leurs yeux

+ La grandeur extrême de ceux qui protègent leurs yeux :

-> Un jeune étudiant en Torah (ba'hour) alla rendre visite au Steïpler, 6 mois avant que celui-ci ne quitte ce monde et il n'entendait déjà presque plus, si bien que le ba'hour écrivit tout ce qui lui était arrivé :
"Je suis un ba'hour de 19 ans. Depuis Roch 'Hodech Elloul jusqu'à présent, je me suis beaucoup efforcé de préserver mes yeux de toute contemplation interdite.
Aujourd'hui, j'étais obligé de me faire soigner les dents et j'ai dû voyager à Tel Aviv. A cause de cela, j'ai gravement trébuché dans cette faute sur le chemin et également chez le dentiste.
Depuis mon âme ne me laisse pas en paix. Que puis-je faire?"

Le ba'hour signa de son nom et de celui de sa mère, et il tendit la lettre au Steïpler.
Après que ce dernier eut achevé de la lire, il planta son regard pénétrant dans les yeux du ba'hour (celui qui subissait cette expérience était pris de tremblement) et d'une voix tonitruante, il lui demanda : "Réponds-moi : as-tu réussi une seule fois en chemin à vaincre ton yétser ara, et à préserver tes yeux?"

Le ba'hour lui répondit par écrit : "Rav, ma situation est des plus amères!"
Le Stéïpler réitéra sa question jusqu'à ce que le ba'hour reconnaisse qu'en effet, il s'était abstenu de regarder pendant une partie du chemin.

Le Steïpler s'adressa alors à lui dans ces termes :
"Je n'exagère en rien et je ne mens pas!
Si j'en avais la force, je me serais levé de toute ma hauteur devant toi.
D'après les estimations, le voyage depuis ici jusqu'à Tel Aviv dure environ 35 minutes. A chaque fois que tu t'es retenu, tu as accompli la mitsva de "Tu craindras ton D.", celle de "Je serai sanctifié au sein des Bné Israël", et ainsi que celle de "Tu aimeras Hachem ton D. de tout ton cœur et de toute ton âme".
Certes tu es passible d'un châtiment sur les fois où tu as échoué. Mais à chaque fois que tu surmontes ton penchant dans cela ou dans tout ce qui relève de la sainteté, tu es au même niveau que Yossef haTsadik, exactement au même niveau.
L'essentiel est de combattre. Continue à te battre, bats-toi encore et encore!"

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-> Le Zohar (Vaéra 23a) écrit que quiconque résiste vaillamment aux tentations de la chair mérite le titre de tsadik, et il cite Yossef comme exemple d'une conduite de ce genre.

[certes notre yétser ara nous pousse à la faute, mais surtout après il nous pousse à désespérer.
Au lieu de cela nous devons nous inspirer des paroles du Steïpler afin d'avoir conscience de l'extrême grandeur d'arriver à résister aux tentations de visions interdites dans notre génération.]

Le but de la descente et du séjour des Bné Israël en Egypte était de les préparer, par le biais des difficultés de l'esclavage et de l'oppression égyptienne, à devenir le peuple de D.
Aussi longtemps que le peuple juif n'avait pas été forgé par cet apprentissage, la Présence Divine n'avait reposé que sur certains individus, pour des périodes limités.
Après le séjour en Egypte, la Présence Divine pourra reposer sur le peuple entier, en permanence et pour toujours.
[Malbim - Yéhochoua 2,4]

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-> Le Zohar (Lé'h Lé'ha 83a) écrit :
Lorsque Hachem a voulu faire pour Lui un peuple [parfait], si les Bné Israël n'étaient pas d'abord descendus en Egypte et n'y avaient pas été purifiés, ils n'auraient pas pu devenir Son peuple.

-> Le Ram'hal (Déré'h Hachem 4,49) enseigne :
"Après la faute d'Adam, toute l'humanité était en ruine ... c'est pourquoi il était nécessaire que le peuple d'Israël soit exilé et asservi en Egypte. C'est ce qui leur a permis de se purifier comme l'or dans le creuset."

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-> Le 'Hatam Sofer (Shabbath hagadol 5596) dit que le soir du Séder nous devons remercier Hachem de nous avoir exilés en Egypte.
Nous devons avoir en tête le soir du Séder que D. a fait descendre les Bné Israël en Egypte, et leur a imposé un dur exil, c'était pour qu'ils en retirent un immense profit.
Grâce à cet exil, le peuple d'Israël a été purifié et a réussi à s'extraire d'une vie matérialiste et vide de tout contenu pour s'orienter vers une vie de Torah et de grandeur.

[dans nos moments difficiles, nous devons avoir conscience que ce n'est que passager, et que de là va germer b'h de belles et grandes choses dans notre vie.
Hachem ne nous fait pas souffrir par plaisir, mais pour nous faire grandir, nous combler du meilleur!]

Le passé peut nous décevoir, le futur peut nous inquiéter, mais nous sommes actuellement en vie et nous devons en faire le maximum.

Les morts ont un futur, car ils bénéficieront de la résurrection des morts.
Ils ont également un passé : la vie qu'ils ont pu vivre dans ce monde. Cependant, ils n'ont pas de présent, puisque maintenant ils sont allongés passivement dans leur tombe.
En revanche, une personne vivante doit se focaliser sur le présent. Lorsque nous sommes déçus par notre passé, et inquiets de notre futur, nous sommes comme le mort, qui ne vit pas dans le présent, mais uniquement dans le passé et le futur.

Le Téhilim (115,17) est : "Les morts ne louent pas Hachem" (lo amétim yéalélou ka).
Cela signifie que ceux qui sont comme des morts, car ils se focalisent sur leur passé et leur futur, et pas sur leur présent, alors ils ne peuvent pas louer Hachem, car leur cœur est constamment rempli d'inquiétudes et de souffrances.

Le Téhilim continue : "et nous" (vaana'hnou) qui sommes concentrés sur le présent, alors "névaré'h ka" = nous sommes capables de louer Hachem pour toutes ses bontés.
[rav Elimélé'h Biderman]

[certes le passé et le présent sont utiles par moment pour sublimer notre présent, mais d'une manière générale il faut se laisser savourer et apprécier notre présent.
En effet, à trop être parasités par notre passé et notre futur, nous n'avons plus de présent, et nous ne vivons plus!]

Le bita'hon en Hachem est supérieur à toutes les louanges que nous pouvons dire à Hachem.
[Séfer ha'Ikarim - 4,49]

-> "Pour Toi, le silence est louange" (Téhilim 65,2)
Nous n'avons pas besoin de dire quelque chose. Lorsqu'en silence nous avons confiance en Hachem que tout se finira pour le bien, alors c'est une louange énorme.

De même, il est écrit : "Et moi j'espérerai toujours en Toi, et j’ajouterai [ainsi] encore à toutes tes louanges" (Téhilim 71,15).
[rav Elimélé'h Biderman]

[avec le bita'hon, chacun de nos actes peut devenir une louange à D.]

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-> Lorsque quelqu'un a confiance en Hachem, son bita'hon va le sortir de l'enfer (guéhinam) ... les anges vont le prendre du guéhinam.
Le bita'hon purifie comme un mikvé, car le bita'hon élève une personne à un haut niveau où il n'y a pas de fautes ni d'imperfections ...
[Ram'hal - דרוש בענין הקיווי]

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-> Le roua'h hakodech (l'esprit saint) repose sur une personne qui a du bita'hon.
Il reçoit un esprit courageux qui l'assure qu'Hachem va sûrement l'aider.
['Hazon Ich - Emouna ouBita'hon 2,7]

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-> Lorsque quelqu'un vit avec émouna et bita'hon, Hachem va l'aider d'une manière qu'il n'aurait jamais imaginée.
[rabbi Pin'has de Koritz]

-> Le Alshich haKadoch dit qu'il y a différents niveaux de confiance en Hachem.
Lorsque quelqu'un a un bita'hon honnête et sincère, alors [grâce à cela] des miracles vont se produire pour lui.

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-> "D'où viendra mon aide? Mon aide vient de Hachem qui a créé le ciel et la terre" (Téhilim 121,1-2)

Le 'Hatam Sofer explique que par moment nous n'avons pas de solution, et nous crions : "D'où viendra mon aide?" (méayin yavo ézri)
Il n'y a pas de solution logique.
Cependant, Hachem peut tout faire, Il peut nous sauver.
C'est "Hachem qui a créé le ciel et la terre", et ce à partir de rien (méayin).
=> Ainsi, si cela est nécessaire Hachem peut créé à partir de rien (yech méayin) et nous sauver de toute situation.

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-> "Heureux est l’homme qui met sa confiance en Hachem, et [alors] D. sera son espoir!" (Yirmiyahou 17,7 – barou’h agéver achèr yivta’h b’Hachem -> véaya Hachem mivta’ho)

Cela signifie : Qui est la personne qui est bénie d’avoir confiance en Hachem?
"véaya Hachem mivta’ho" : or, nos Sages disent que le terme : "véaya" (ce sera – והיה), est un mot qui implique de la joie.

- Le Divré Israël écrit : "La joie et la sérénité sont les signes d'une foi authentique en Hachem".

- Le 'Hovot haLévavot (Chaar haBita'hon chap.1) écrit : "Le bita'hon signifie la tranquillité (ménou'hat anéfech). On compte [totalement] sur le fait que Hachem va faire ce qu'il y a de mieux pour nous".

- Le Séfer ha'Ikarim (4,49) écrit : "Il ne faut avoir aucun doute ... car Hachem peut nous sauver [de toute situation] et personne ne peut l'en empêcher ... Ton bita'hon doit être [sûr] comme quelqu'un qui attend que le matin arrive."
[de même que personne ne doute que le lendemain matin le soleil va se lever, de même nous ne devons avoir aucun doute que Hachem va nous aider!]

Le Séfer ha'Ikarim enseigne également : "Le bita'hon ne rend pas anxieux. Nous sommes joyeux. Nous ressentons maintenant la joie du futur. Cette forme de bita'hon est bonne."

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-> "Cherche tes délices en Hachem, et Il t’accordera les demandes de ton cœur (Téhilim 37,4 - véit'anag al Hachem -> véyiten lé'ha mich'alot libé'ha)

Le rav Elimélé'h Biderman commente : Celui qui est certain que Hachem va l'aider, au point d'en arriver à trouver des "délices", à avoir du plaisir dans sa confiance en Hachem, alors le fait d'atteindre ce niveau de bita'hon va avoir pour conséquence que : " Il t’accordera les demandes de ton cœur".

La particularité du peuple juif est notre héritage en tant que descendants d'Avraham, Its'hak et Yaakov, ainsi que tous les tsadikim des générations passées. [ils ont mis tellement sur le compte commun du peuple juif!]
Cependant, lorsque nous n'honorons pas nos parents, alors on se coupe de son ascendance, et ainsi nous perdons les bénéfices de notre lignée (yi'hous) remontant jusqu'à Avraham, et c'est une perte énorme.
[rav Elimélé'h Biderman]

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-> La mitsva de kiboud av va'ém est propice pour avoir une longue vie, en plus de la récompense [infinie] que Hachem nous donnera pour avoir respecter cette mitsva.
[Ohr ha'Haïm haKadoch - Chémot 20,12]

-> Rabbénou Bé'hayé commente : "Nous voyons clairement que ceux qui honorent leurs parents vivent longtemps, ou bien ils ont de la réussite et de la sérénité dans tout ce qu'ils font."

-> Le 'Hatam Sofer (Drachot vol.2 p.362) explique qu'en nous promettant la longévité pour la mitsva de kiboud av va'ém, la Torah nous apprend que le temps que l'on passe à honorer ses parents nous sera rendu.
En effet, une personne peut croire que puisque que l'étude de la Torah est équivalente à toutes les mitsvot, alors il vaut mieux étudier la Torah que prendre soin de ses parents. Mais la réalité est que nous vivrons plus longtemps, [et non seulement on aura fait l'énorme mitsva d'honorer ses parents], mais en plus on aura par la suite ce même temps pour étudier la Torah. [c'est que du bénéf!]

-> Le Lev Sim'ha de Gour dit que chaque personne est née avec un nombre défini de jours et d'années à vivre.
Le temps que l'on consacre au kiboud av va'ém ne fait pas partie de ce calcul.
Nous vivrons alors du temps supplémentaire, car ce temps n'est pas déduit des jours de notre vie.

-> On a demandait au géant de la génération, le 'Hazon Ich : "Comment est-ce que le 'Hazon Ich est-il devenu le 'Hazon Ich?"
Le 'Hazon Ich a répondu : "C'est parce que je n'ai jamais perdu un instant de ma vie et parce que j'ai toujours été vigilant avec la mitsva de kiboud av va'ém"
[rapporté dans le Maassé Ich vol.4, p.198]

-> Le Beit Aharon de Stolin affirmait que s'il a pu atteindre un tel niveau spirituel, c'est grâce à la mitsva de kiboud av va'ém.

-> Le Messé’h ‘Hochma enseigne que le Temple a été construit sur le territoire de Binyamin, car Binyamin est le seul des frères qui n'a pas participé à la vente de Yossef.
Ainsi, il a été le seul qui n'a pas causé de la détresse à son père, et c'est pour cela que le Temple a été construit sur son territoire.

-> La guémara (Soucca 45b) rapporte que rabbi Chimon bar Yo'haï a dit qu'il pouvait exempter le monde entier du jugement.
Si on ajoute les mérites de son fils rabbi Eliézer, il pouvait libérer le monde du jugement et de la punition depuis le jour de la création du monde jusqu'à ce jour [de rabbi Chimon bar Yo'haï].
Si on y ajoute les mérites de Yotam ben Ouziyahou, alors il pouvait libérer le monde entier du jugement et de la punition depuis le jour de la création du monde jusqu'à la fin des temps.

=> Qu'est-ce qui est si unique à propos de Yotam ben Ouziyahou?
Rachi écrit : "Il était un tsadik humble plus que tout autre roi. Et il excellait dans le fait d'honorer ses parents."

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-> Le rav Elimélé'h Biderman rapporte que selon nos Sages de même que rabbi Halafta répondait aux besoins de son père avant que celui-ci ne les lui demande, alors de même mesure pour mesure, Hachem exauçait tous les désirs de rabbi Halafta avant qu'il ne prie pour cela.
"Avant qu'ils m'appellent, Moi [Hachem], Je répondrai" (Yéchayahou 65,24) = nous obtenons une récompense similaire pour notre dévouement à la mitsva de kiboud av va'ém.

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-> La mitsva de respecter ses parents (kiboud av va'ém) a été donnée à Mara, avant que la Torah ne soit donnée, et à un moment où les juifs avaient tous leurs besoins pris en charge, grâce à la manne et au puits de Myriam.
Le Ktav Sofer explique qu'ainsi un enfant se doit d'honorer ses parents même s'il n'a jamais reçu de Torah d'eux, et même s'ils ne l'ont pas aidés financièrement.
Le simple fait que les parents l'ont amené à la vie, suffit à créer l'obligation de les honorer.

Les décrets des grecs contre les juifs visaient principalement à brouiller la distinction entre juifs et non-juifs.
[rav Its’hak Hutner - Pa'had Its'hak - 'Hanoucca maamar 6]

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-> "La mitsva de base consiste à allumer une lumière par foyer"
[guémara Shabbath 21b]

Le Sfat Emet ('Hanoucca 5653) explique que les grecs voulaient faire pénétrer leur "civilisation" dans le foyer juif pour l'helléniser, et c'est pour cela que nous y accomplissons cette mitsva.
Les lumières que nous allumons à 'Hanoucca sont un symbole proclamant qu'aujourd'hui encore, le foyer juif est un bastion de sainteté et que ses remparts nous protègent des flèches empoissonnées des grecs et de leurs consorts.
Envers et contre toutes les tentations du monde environnant, la 'hanoukia déclare : "Ce foyer ne succombera pas! Nous ne nous laisserons pas attirer par des modes de vie étrangers! Nous veillerons toujours à maintenir les murs qui séparent nos maisons des égarements de la société environnante".

"La bonté est le point intérieur essentiel de l'âme juive"
['Hazon Ich]

-> Le 'Hazon Ich enseigne que la Torah n'est pas une science, mais c'est l'âme juive elle-même.
Et lorsqu'un juif prodigue du bien à autrui, son âme s'élève et grâce à cela, il comprend mieux et plus en profondeur la Torah.

-> Le 'Hafets 'Haïm explique la formulation de la bénédiction : "boré néfachot rabot", de la manière suivante :
On y récite : "Béni sois-Tu, Hachem, Maître du monde, qui crée de nombreux êtres et ce qui manque à tout ce que Tu as créé pour faire vivre tout être vivant".
Hachem a créé dans son monde une multitude d'êtres et chacun d'entre eux a été créé avec un manque de ressources, un manque de famille et d'amis, des besoins médicaux, un manque d'intelligence, ...
Pour quelle raison en est-il ainsi?

La réponse est : afin de "faire vivre tout être vivant", car le monde est fondé sur le fait que chacun prodigue à son prochain ce qui lui manque.

[Hachem met devant nous plein d'occasions de faire du 'hessed (un sourire, une parole positive, ...), car de même qu'on donne à autrui sans raison particulière (par amour de son prochain), alors de même Hachem a alors une bonne occasion de nous donner des belles choses, sans se baser sur des raisons/mérites particulières.
Le 'hessed à autrui, c'est la meilleure façon de se faire du 'hessed à soi-même!]

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-> b'h, également à ce sujet : https://todahm.com/2020/07/22/14490-2

"La chose principale est de toujours être fort dans sa confiance en Hachem, car un juif ne doit jamais perdre espoir.
Un juif doit constamment vivre avec du bita'hon. Il doit être persuadé que Hachem peut tout faire à toute personne, et rien n'est trop dur pour Lui, et pour Lui il n'est jamais trop tard.
Nous devons toujours avoir conscience que Hachem nous enverra certainement Son aide du Ciel.
["Même si une épée tranchante est posée en travers de sa gorge, il ne doit pas se retenir de prier [d'espérer qu'Hachem le sauve]" (guémara Béra’hot 10a)]
Avec une émouna authentique, nous ressentons de la joie dans les profondeurs de notre cœur, et notre émouna a le pouvoir de faire descendre des délivrances, des bénédictions, de la réfoua chéléma, ..."
[rabbi de Klausenbourg - dans une lettre]

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-> Le rav 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm - chaar 3, chap.12) enseigne que si l'on fixe dans notre cœur que : ''Hachem est le D. véritable et qu'il n'existe aucune autre force au monde ni dans les mondes. Tout est rempli seulement de Son Unicité la plus simple", alors Hachem lui apportera la réussite, et de fait, toutes les forces et les volontés qui pesaient sur lui s'annuleront et ne pourront pas le moins du monde agir à son encontre.

[Plus Hachem est grand à nos yeux (même dans nos épreuves), plus nous Lui donnons les moyens de faire de grandes et belles choses dans notre vie!]

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-> Comme il est bon de focaliser ses pensées sur le fait que tout ce qui peut arriver à l'homme ne vient que d'Hachem ... et que rien ne peut se produire sans Lui.
Tourner nos yeux vers Lui, amène des délivrances.
['Hazon Ich - Iguéret vol.3,5]

-> Il existe autre chose dans la confiance en Hachem : un esprit de sainteté repose sur celui qui a confiance en D. et cet esprit puissant lui annonce qu'Hachem lui viendra en aide.
['Hazon Ich- Emouna Vé Bita'hone 2,7)]

-> Le 'Hazon Ich dit également : "La délivrance survient à l'instant où l'homme ne voit plus aucun moyen naturel d'être délivré."
[à partir du moment où tu as abandonné tout espoir d'aide naturelle, normale, et que tu ne mises plus que sur Hachem, alors la délivrance à tes problèmes peut pleinement survenir.]

Pourquoi les juifs ont-ils soufferts plus que toute autre nation?
C'est à cause de la haine gratuite et de la jalousie.

[rabbi Shimon Wertheimer - grand rabbin d'Hongrie au 18e siècle]

"Yaakov resta seul et un homme lutta avec lui jusqu’au lever du jour" (Vayichla’h 32,25)

-> Le Baal Chem Tov enseigne que quelqu'un qui a des ennemies doit être persuadés que ce n'est absolument pas par hasard que les gens sont contre lui.
Tout est prédéterminé d'en-Haut. Rien ne peut se produire sans un décret d'Hachem.
Si on est persuadé de cela, alors le Baal Chem Tov affirme que les ennemies vont disparaître.

Nous trouvons cela en allusion dans le Téhilim (92,10) :
- "ki iné oïvé'ha : Hachem" (voici tes ennemis : Hachem) = quand tu as conscience que tes ennemis sont d'Hachem ;
- alors "ki iné oïvé'ha yovédou" (voilà que tes ennemis sont détruits).

-> Le rav Elimélé'h Biderman dit que cela s'applique à tous les soucis qui nous attaquent dans la vie. A partir du moment où nous sommes convaincus que ça vient d'Hachem (rien ne pouvant se passer sans son accord), alors cela vient résoudre les problèmes ("ki iné oïvé'ha yovédou").

Ainsi "Yaakov resta seul" = car pour lui tout ne provenait que d'Hachem, alors à partir de cela il a été sauvé.

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-> Yaakov a nommé l'endroit de sa bataille avec l'ange : "Péniel : Car j'ai vu le Divin face à face, et ma vie a été épargnée" (Vayichla'h 32,31)

"Car j'ai vu le Divin face à face" = Yaakov nous dit : "Lorsque j'ai combattu, je n'ai vu personne qui me combattait, et je n'ai pas vu un ange lutter contre moi. Je n'ai vu que Hachem, car tout ne vient que d'Hachem. Quand je suis parvenu à cette réalisation : "alors à partir de cela ... [j'ai] été sauvé."

En se focalisant sur le fait que Hachem est l'Unique dans le monde, alors Yaakov ne voyait que l'origine première de toute chose.
Derrière l'ange d'Essav, il y a une volonté de D., et par cette conscience qu'il n'y a que Hachem en face de lui, il a pu triompher
[rabbi Its'hak Eizik de Kamarna]

[la meilleure défense face à un ennemi est de renforcer notre émouna, se dire qu'il ne peut pas lever le petit doigt, avoir la moindre pensée à mon sujet, si Hachem ne lui a pas donné la permission.]